Napoléon Ier le désigne le comme successeur de Jean-Louis-Simon Rollet qu'il vient de contraindre à résigner son siège épiscopal. Il est chargé d’apaiser les tensions dans son diocèse qui avaient été exacerbées par son prédécesseur. Il y parvient et est nommé Baron d'Empire le avec le titre de « Baron de la Contamine ». Il est fait chevalier de la légion d'Honneur le , puis officier par le roi Louis XVIII le [1].
Soutien aux Bourbons, il met le clergé montpelliérain au service de la Restauration. Ainsi, dans un contexte de menace planant sur le régime, il cherche à conserver l'adhésion du peuple à la monarchie et déclare dans son prêche du Carême de 1829 : « Il existe un ordre voulu de Dieu : rois, riches et grands de ce monde sont les protecteurs des faibles et des petits, les ministres de la Providence auprès du peuple. Au peuple d’obéir, voilà le premier devoir que la religion nous impose ! »[2].
↑ ab et cHonoré Fisquet, La France pontificale, histoire chronologique et biographique des archevêques et évêques de tous les diocèses de France depuis l’établissement du christianisme jusqu’à nos jours, divisée en 18 provinces ecclésiastiques, (Gallia christiana), « Diocèse de Montpellier », p. 302-313