La neuro-ingénierie regroupe l'ensemble des pratiques, disciplines et des technologies visant à améliorer ou modifier les performances cérébrales.
Applications médicales
La neuro-ingénierie clinique réunit des neuroscientifiques, des docteurs en psychologie cognitive, des informaticiens et des spécialistes du génie des matériaux afin de relever les défis associés à la création d’interfaces entre les neurones et des substrats artificiels afin de restaurer la fonction du système nerveux lésé[1].
Dans la culture populaire, le néologisme anglais neurohacking désigne toute forme de neuroingénierie revendiquant l'autonomie et la débrouillardise des premiers hackers informatiques, dans la modification du cerveau et non celle de l'ordinateur. La communauté francophone rattachée à la NeuroHacking Association[3], se trouvant devant un libre choix de néologismes français équivalents, a cependant introduit dans l'usage les traductions apparemment erronées neuropirate et neuropiraterie, non pas par méconnaissance de la polysémie et du sens premier du mot hacker, mais afin d'expliciter celle du terme neurohacking et de différencier celui pratiqué — entre autres — par la NeuroHacking Association de celui souvent décrit dans la science-fiction (et dont les partisans de la théorie du complot raffolent), consistant à extraire (ou implanter) des informations du (ou dans le) cerveau à l'aide d'appareils électroniques ou informatiques, comme dans The Matrix.