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Un nerd est, dans le domaine des stéréotypes de la culture populaire, une personne solitaire, passionnée voire obnubilée par des sujets intellectuels et liés aux sciences, en général symboliques (comme les mathématiques, la physique ou la logique) ou techniques.
Apparu à la fin des années 1950 aux États-Unis, originellement péjoratif[1],[2], le terme est de plus en plus envisagé comme un gage de fierté et d'appartenance identitaire[3].
Comparé à un geek, un nerd est asocial, obsessionnel, et excessivement porté sur l'intellect. Il peut favoriser le développement personnel d'un monde fermé et obscur. On le décrit timide, étrange et repoussant.[réf. nécessaire]
Étymologie
Ce terme, dont l'usage en français remonte au début du XXIe siècle, trouve ses origines dans le jargon familier américain des années 1950. La première publication recensée utilisant le terme nerd est If I ran A Zoo de Dr Seuss, en 1951, mais uniquement comme nom d'un animal fantastique. En 1974, la série télévisée américaine Happy Days contribue à populariser le mot, pour désigner le contraire d'un personnage cool[4].
Définition d'ordre général
Le langage a sans doute évolué à la suite de l'essor exponentiel d'Internet, mais à l'origine, le terme « nerd » n'est pas spécifique à l'informatique (bien que fréquemment associé). Ce terme argotique, surtout employé par les élèves des lycées américains (qui ont l'habitude de classer les élèves en catégories préétablies : les sportifs, les gothiques, etc.), peut se traduire par « intello » (avec la nuance péjorative que cela implique pour certains) : on peut ici se référer au stéréotype (cf. pas mal de sitcoms, comme Sauvés par le gong ou Parker Lewis ne perd jamais) de l'individu à lunettes inscrit au club d'échecs et/ou d'astronomie, qui a toujours réponse à tout, mais utilise un vocabulaire fourni qu'une personne insuffisamment cultivée ne peut pas comprendre[réf. nécessaire].
Les connotations associées au terme nerd (ainsi qu'à son cousin le geek) varient beaucoup selon les personnes qui l'emploient. On retrouve d'ailleurs la même ambiguïté avec le terme d'otaku.[réf. nécessaire]
Les nerds dans la fiction et la culture populaire
Pseudonyme avec « .qn » [quitenerds] (ex. : Alfred.qn) : représente l'attachement ou l'appartenance d'une personne au courant nerd.[réf. souhaitée]
Dans la série Spider-Man : le personnage de Peter Parker, l'identité secrète de Spider-Man, en particulier dans les premières années de diffusion du comics quand Parker était étudiant à l'ESU.
Dans Chérie, j'ai rétréci les gosses (1989) : le scientifique Wayne Szalinsky, ainsi que la majorité des rôles interprétés par son interprète Rick Moranis dans d'autres films.
Dans Les Glandeurs (1995): Brodie Bruce, un (anti)héros dont le seul intérêt est les comics, qu'il préfère plus que tout au monde, interprété par Jason Lee.
Dans Paul (2011) : Clive et Graeme, deux passionnés de science-fiction (plus des geeks, ils s'appellent eux-mêmes « nerds » dans la version française du film)
Dans The Angry Video Game Nerd : le personnage de plusieurs vidéos ayant comme hobby de disserter sur les plus mauvais jeux de l'histoire des consoles.
↑(en) Anthony Lioi, Nerd Ecology : defending the earth with unpopular culture, Bloomsbury, coll. « Environmental cultures », , 226 p. (ISBN978-1-350-06689-2 et 978-1-472-56763-5).
(en) « Why nerds are unpopular », un essai de Paul Graham examinant la corrélation apparente entre intelligence et manque de popularité, dans les lycées et universités américaines ; février 2003, sur paulgraham.com.