Considéré parmi les pionniers de la danse en Tunisie[3], Nejib Ben Khalfallah commence la danse en 1984 et intègre l'atelier de danse contemporaine créé par le danseur et chorégraphe tunisien Imed Jemâa. En 1992, il participe avec ce dernier à la création chorégraphique Nuit blanche qui remporte le premier prix du Festival de Bagnolet[4].
Pendant les années 1990, il côtoie et participe à plusieurs créations artistiques réalisées par de grands noms de la danse et du théâtre en Tunisie, comme Raja Ben Ammar et Taoufik Jebali[4].
De 1993 à 2020, Nejib Ben Khalfallah réalise et met en scène des spectacles chorégraphiques. Le , il est agressé par plusieurs personnes à la suite de la polémique créée par son spectacle Fausse Couche dont le nom en arabe (arabe : ألهاكم التّكاثر ou Alhakom Al-Takathor) a été interprété par certains comme une atteinte au sacré[5]. À la suite de cette agression, il décide de changer le titre de son spectacle et de retirer ses affiches[6].