Elle est partiellement financée par le milliardaire Peter Thiel[9].
L'événement rassemble une audience majoritairement jeune, masculine[17],[18],[19] et blanche[19],[20],[21].
Historique
2019
La première National Conservatism Conference se tient à Londres en mai 2019[22].
La deuxième NatCon a lieu en juillet 2019 à Washington, D.C. et a pour conférencier principal l'entrepreneur milliardaire Peter Thiel[7],[23]. Thiel y critique Google, accusant l'entreprise de trahison pour sa collaboration avec la Chine sur le projet de moteur de recherche Dragonfly simultanée à l'arrêt de sa collaboration avec le gouvernement américain sur des programmes destinés au développement d'armes autonomes[7],[6].
L'auteur Douglas Murray déclare lors de son discours qu'« Il n'y avait rien de mal au nationalisme en Grande-Bretagne, c'est juste qu'il y avait quelque chose de mal au nationalisme en Allemagne. Je ne vois pas pourquoi personne n'aurait le droit d'aimer son pays simplement parce que les Allemands ont tout gâché deux fois en un siècle »[27],[30],[16].
L'historien David Starkey y déclare que la gauche serait « jalouse » de la « la primauté morale de l'Holocauste » et chercherait à remplacer sa mémoire par celle de l'esclavage dans une prétendue tentative de détruire la « culture blanche »[16],[31].
Des protestations émergent contre la tenue de la conférence de la part de la Ligue des droits humains et de la Coordination antifasciste belge[11],[14],[36].
Le 16 avril, la police est ordonnée par le maire de Saint-JosseEmir Kir de fermer la National Conservatism Conference peu après son début, afin de prévenir des troubles à l'ordre public. La fermeture est critiquée par le Premier ministre belge Alexander De Croo, qui y voit une atteinte à la liberté d'expression[11],[35],[36]. Le Conseil d'État autorise la reprise de la NatCon après un recours juridique d'urgence[12],[37],[15].
Conférence de Washington
En juillet 2024, la NatCon se tient à Washington, D.C[38]. Les organisateurs revendiquent une participation record de plus de 1000 personnes[39]. Cette édition a notamment pour invité J. D. Vance. Lors de son discours, il y défend l'idée que les États-Unis « ne sont pas une simple idée » mais une « nation »[40],[41].
↑ a et b(en) Daniel Bennett, Uneasy Citizenship: Embracing the Tension in Faith and Politics, Wipf and Stock Publishers, (ISBN9781666702330), chap. 5 (« Liberalism, Pluralism, and Christian Politics »)
↑(en) Rogers M. Smith et Desmond King, America's new racial battle lines: protect versus repair, The University of Chicago Press, coll. « Chicago studies in American politics », (ISBN978-0-226-83402-3 et 978-0-226-83404-7), chap. 4 (« The Conservatives' Story »)
↑ abc et d(en) Max Chafkin, The contrarian: Peter Thiel and Silicon Valley's pursuit of power, Penguin Press, an imprint of Penguin Random House LLC, (ISBN978-1-9848-7853-3), chap. 18 (« Evil List »)
↑(en) Andrea C. Hatcher, « The Christian Right in the UK », dans Gionathan Lo Mascolo, The Christian Right in Europe: Movements, Networks, and Denominations, Transcript Verlag, (ISBN978-3837660388)
↑ ab et c(en) Rogers M. Smith et Desmond King, America's new racial battle lines: protect versus repair, The University of Chicago Press, coll. « Chicago studies in American politics », (ISBN978-0-226-83402-3 et 978-0-226-83404-7), chap. 3 (« The Rise of the Protect Policy Alliance »)
↑(en) Ben Little et Alison Winch, The new patriarchs of digital capitalism: celebrity tech founders and networks of power, Routledge, (ISBN978-0-367-26011-8 et 978-0-367-26015-6), chap. 5 (« Peter Thiel's Technological Frontiers »)
↑(en) Rogers M. Smith et Desmond King, America's new racial battle lines: protect versus repair, The University of Chicago Press, coll. « Chicago studies in American politics », (ISBN978-0-226-83402-3 et 978-0-226-83404-7), chap. 10 (« Views From the Battleground »)