En dehors de la période de reproduction, les nandous de Darwin sont plutôt sociables et vivent en petits groupes de cinq à trente individus, des deux sexes et de tous âges.
Les mâles deviennent agressifs durant la période de reproduction. La femelle pond ses œufs au-dehors du nid et le mâle en pousse la plupart à l'intérieur du nid. Certains œufs restent au-dehors, pourrissent et attirent les mouches: le mâle et, plus tard, les poussins, se nourrissent de ces œufs-là.
Le nom nandou vient du guaraníñandú guazu, ñandú signifiant 'araignée' et guazu 'grand', donc 'grande araignée', le plus probablement en relation avec leur habitude d'ouvrir et abaisser alternativement les ailes lorsqu'ils courent.
Rhea pennata garleppi (Chubb) 1913 : du sud du Pérou au nord de l'Argentine
Rhea pennata tarapacensis (Chubb) 1913 : nord du Chili
Rhea pennata pennata d'Orbigny 1834 : Patagonie
Protection
Cet oiseau est relativement menacé, figurant sous le nom Pterocnemia pennata sur la liste des espèces de l'Annexe I de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, dite convention de Washington). Seule la sous-espècePterocnemia pennata pennata est inscrite à l'annexe II[3].
Voir aussi
Bibliographie
(es) Charif Tala et all., Especies Amenazadas de Chile:Protejámoslas y evitemos su extinción, CONAMA, , 122 p. (ISBN978-956-7204-29-8, lire en ligne), p. 67, ñandú
Charles Darwin, Zoologie du voyage du H.M.S. Beagle. Troisième partie : Oiseaux, trad. Roger Raynal sous la direction de Patrick Tort, coord. par M. Prum. Précédé de Patrick Tort, « L’ordre des migrations ». Vol. V des Œuvres complètes de Darwin. Travaux de l’Institut Charles Darwin international, Genève, Slatkine, 2015.