C'est un grand papillon au dessus orange à suffusion basale marron orné de diverses marques de couleur marron, taches rondes submarginales, lignes formant des festons.
Le revers des antérieures est plus claire et coloré, celui des postérieures plus roux présente des taches argentées[1].
Il hiverne à l'état de jeune chenille dont le développement peut prendre deux années dans sa zone de résidence la plus nordique[1].
Plantes hôtes
Sa plante hôte est la canneberge Vaccinium oxycoccos (Vaccinium oxycoccos quadripetalus, Vaccinium oxycoccos palustris et Oxycoccus microcarpus)[1],[2].
Écologie et distribution
Le Nacré de la canneberge est présent dans tout le nord de l'Eurasie. Il réside dans le nord-est de l'Europe et en Scandinavie, en Russie arctique, dans l'ouest et le centre de la Sibérie, au Kazakhstan et jusque dans l'extrême nord-est de l'Asie[2],[1].
Boloria aquilonaris aquilonaris en Scandinavie, dans le nord de l'Europe et de la Russie.
Boloria aquilonaris banghaasi Seitz, [1909]
Boloria aquilonaris infans Churkin, 2000
Boloria aquilonaris jakubovi Gorbunov, 2007
Boloria aquilonaris roddi Kosterin, 2000 ; dans l'Altaï.
Boloria aquilonaris sima Churkin, 2000 ; au Kazakhstan[2].
Le Nacré de la canneberge et l'Homme
Protection
En France, le Nacré de la canneberge est sur la liste rouge avec la mention E (en cours d'extinction). C'est une espèce protégée par l'arrêté du fixant les listes des insectes protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Il est inscrit à l'article 3 ce qui interdit toute capture ou destruction d'œufs, de chenilles ou d'imagos[7],[8].
Notes et références
↑ abcd et eGuide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, Delachaux et Niestlé, Tom Tolman, Richard Lewington, (ISBN978-2-603-01649-7)