NGC 6790

NGC 6790
Image illustrative de l’article NGC 6790
La nébuleuse planétaire NGC 6790 par le télescope spatial Hubble.
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Aigle[1]
Ascension droite (α) 19h 22m 56,90s[2]
Déclinaison (δ) +01° 30′ 48,0″ [2]
Magnitude apparente (V) 10,5[3]
10,2 dans la Bande B [3]
Dimensions apparentes (V) 0,17′[3]

Localisation dans la constellation : Aigle

(Voir situation dans la constellation : Aigle)
Astrométrie
Distance 3,906 ± 0,781 kpc (∼12 700 al)[4],[5]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Nébuleuse planétaire
Galaxie hôte Voie lactée
Dimensions 0,6 al[a]
Magnitude absolue +2,5 [b]
Découverte
Découvreur(s) Edward Charles Pickering[1]
Date [1]
Désignation(s) PK 37-6.1
CS=13.5 [3]
IRAS 19204+0124
HD 182083
NSV 11959
TIC 114556309 [4]
NVSS J192256+013047
PN G037.8-06.3[2]
Liste des nébuleuses planétaires
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NGC 6790 est une nébuleuse planétaire située dans la constellation de l'Aigle. NGC 6790 a été découverte par l'astronome américain Edward Charles Pickering en 1882.

Observation

Avec une magnitude visuelle apparente de 10,5, il est possible d'observer cette nébuleuse avec des jumelles. On peut cependant mieux la voir dans un petit télescope dont l'ouverture est de 15 cm et plus[6].

Emplacement de NGC 6790 dans le ciel de la Terre (Stellarium).
Position de NGC 6790 par rapport à une étoile de la constellation de l'Aigle.

La nébuleuse est située à environ 1,1 degré au sud-ouest de l'étoile Delta Aquilae.

Caractéristiques

Distance, taille et vitesse

Une seule distance est indiquée sur la base de données astronomique Simbad[4] : 3,906 ± 0,781 kpc (∼12 700 al)[5]. Puisque sa taille apparente est de 0,17′[3], un calcul rapide montre que son envergure est égale à 0,6 al. La plus récente publication () indique une vitesse de 576,59 ± 0,017 km/s[7], mais Simbad indique deux autres publications qui rapportent une vitesse totalement différente de 41,8 km/s[4].

Son étoile centrale

L'étoile centrale de NGC 6790 est une naine blanche dont la température est d'environ 73 500 K et dont la masse avoisine 0,60, d'où l'on déduit que la masse progéniteur était à peu près la même que celle de notre Soleil. Son âge serait approximativement de 6000 ans[8]. De plus, elle présente un spectre d'émission de faible intensité (wels: weak emission-line stars")[9].

Autre image dans le spectre visible par le télescope spatial Hubble.
NGC 6790 par le relevé Pan-STARRS.

Notes et références

Notes

  1. ↑ dimension = (3906 pc) x (3.2616 al/pc) x ((0,17/60)°) x (3,1416/180) = 0,6 al.
  2. ↑ La magnitude absolue M est donnée par l'équation suivante M = m-5 x log10(D/10), où m est la magnitude apparente (12,7) et D la distance en parsec (3906 pc).

Références

  1. ↑ a b et c (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 6750 - 6799 » (consulté le ).
  2. ↑ a b et c (en) « Results for object NGC 6790 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  3. ↑ a b c d et e « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 6700 à 6799 », sur astrovalleyfield.com (consulté le )
  4. ↑ a b c et d (en) « NGC 6790 -- Planetary Nebula éditeur=Simbad » (consulté le )
  5. ↑ a et b Letizia Stanghellini et Misha Haywood, « The Galactic Structure and Chemical Evolution Traced by the Population of Planetary Nebulae », The Astrophysical Journal, vol. 714, no 2,‎ , p. 1096-1107 (DOI 10.1088/0004-637X/714/2/1096, lire en ligne [PDF])
  6. ↑ (en) « NGC 6790 - Planetary Nebula in Aquila », The Sky Live (consulté le )
  7. ↑ Henrik Jönsson, Jon A. Holtzman, Carlos Allende Prieto et Et al., « APOGEE Data and Spectral Analysis from SDSS Data Release 16: Seven Years of Observations Including First Results from APOGEE-South », The Astronomical Journal, vol. 160, no 3,‎ , p. 41 pages (DOI 10.3847/1538-3881/aba592, Bibcode 2020AJ....160..120J, lire en ligne [PDF])
  8. ↑ Lawrence H. Aller, Siek Hyung et Walter A. Feibelman, « THE SPECTRUM OF THE PLANETARY NEBULA NGC 6790 », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 108, no 724,‎ , p. 488-499 (DOI 10.1086/133754, lire en ligne [PDF])
  9. ↑ W. A. Weidmann et R. Gamen, « Central stars of planetary nebulae. II. New OB-type and emission-line stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 531, no A172,‎ , p. 11 pages (DOI 10.1051/0004-6361/201116494, lire en ligne [PDF])

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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