Ana, une jeune cantatrice de Caracas sur le point de se marier, s’enfuit précipitamment à Paris. Les astres vont lui être à la fois bénéfiques et maléfiques : elle fait parallèlement la connaissance d’un gentil groupe de latinos et celle de l’arriviste et inquiétante artiste-vidéaste Céleste.
Directeurs de production : Claire Lion, Jacques Bantoux
Sociétés de production : Bastille Films (France), Miralta Films (France), Canal+ (France), CNC (France), Club d'Investissement Média (France), Eurimages (France), Ministère de la Culture, Mistral Films (France), Sacem (France), Panderadas CA (Espagne), Producciones Pandorados (Espagne), Da Fondo de Fomentos Cinematograficas de Venezuela, Paradise Films (Belgique)
Sociétés de distribution[1] : AFMD (France), Roissy Films (vente à l'étranger)
Outfest 1996 (The Los Angeles Gay & Lesbian Film Festival) : Grand prix du jury du meilleur récit à Mécaniques célestes.
Production
Scénario
Le conte de Cendrillon revu, corrigé et transposé dans la faune parisienne artistique, marginale et latino.
Casting
Fina Torres[1] : « Pour Mécaniques célestes, j'ai construit mes personnages à partir d'histoires de gens que j'avais rencontrés à Paris et qui m'avaient touchée. Rien n'a été totalement inventé, rien n'a existé tel quel. La vérité a été romancée, exagérée, transformée. Un personnage de psychanalyste comme « Alcanie » ou le sorcier genre marabout — voyou comme « Toutou », j'en ai croisé quelques-uns. J'ai aussi connu un garçon délirant comme « Armand » et aussi généreux que lui, il avait un fiancé depuis douze ans et il a fait un mariage blanc pour aider une de mes amies. D'ailleurs, la rencontre avec le comédien qui l'a interprété, Frédéric Longbois, a été aussi délirante. Je l'ai connu par hasard dans un salon de coiffure où il travaillait. Il m'a coupé les cheveux en chantant des chansons dont il était l'auteur et en me faisant tout un numéro. Émerveillé par ce personnage farfelu qui, en plus, ressemblait étonnamment au personnage du scénario, je lui ai proposé le rôle. Il en était tellement ému qu'il a relancé son récital tout en travaillant sur ma tête. J'ai quitté le salon les cheveux coupés à ras. »