À l'âge de 14 ans, il commence à travailler à la Companhia Portuguesa dos Railways, où il participe à la grève de 1911 et est impliqué dans l'organisation des grèves de 1918 et 1920, ce qui a conduit à son licenciement.
Il est le rédacteur en chef des journaux The Railway Federation et The Battle, liés au syndicalisme.
En 1926, il est nommé délégué au Conseil fédéral de la CGT et directeur du quotidien de la Confédération, A Batalha(pt) jusqu’à son interdiction et la destruction de ses machines par la police en .
Arrêté en , il échappe à la déportation. Libéré, il est à nouveau arrêté en octobre. Emmené au siège de la police politique, il est déporté le en Angola à Vila Nova de Seles (Novo Redondo).
En , à la suite d'une tentative d’insurrection en Angola, il est transféré au Cap Vert. C’est là, à Funchal, qu’il participe, le , à la révolte de militaires et prisonniers contre la dictature (revolta de Madeira).
Après l’échec du mouvement, il rejoint clandestinement Lisbonne pour y poursuivre la lutte clandestine sous le nom de Mario Santos. A cette même époque il écrit plusieurs ouvrages dont ses souvenirs de déportation qui ne seront publiés qu’après la révolution des Œillets et la chute de la dictature en .
Il est décoré, à titre posthume, du grade de grand officier de l'ordre de la Liberté, le [1].
Publication
En 1975, son livre Quatro Anos de Deportação est édité à Lisbonne par la revue Seara Nova(pt).
(pt) Manuel Loff, Sofia Ferreira, Biografias : Castelhano, Mário, Exposição Resistência. Da alternativa republicana à luta contra a ditadura (1891-1974), Comissão Nacional para as Comemorações do Centenário da República, 2010, [lire en ligne].
(pt) E. Rodrigues, Castelhano, Mário (1896-1940), Arquivo Histórico-Social, 1982, [lire en ligne].
↑(pt) Cidadãos Nacionais Agraciados com Ordens Portuguesas, recherche sur Mário Castelhano, Presidência da República Portuguesa.
↑Catalogue collectif de France, « Version réduite, simplifiée et mise à jour d'une thèse de doctorat, présentée en 1988 à l'ISCTE, Université technique de Lisbonne. Bibliogr. p. 333-334 », [lire en ligne].