Le Musée royal d'Histoire naturelle de Belgique est créé par un arrêté royal du à la suite du rachat par l’État belge des collections du Musée d'histoire naturelle de Bruxelles (souvent appelé Musée de Bruxelles), fondé en 1802 et lui-même issu indirectement de la collection réunie à la fin du XVIIIe siècle par le prince Charles Alexandre de Lorraine. Bernard du Bus de Gisignies devient le premier directeur du musée dès sa fondation[1].
Entre 1889 et 1891, le Muséum s’installe dans un ancien couvent situé sur les hauteurs du parc Léopold. Le bâtiment devenant rapidement trop étroit, le directeur de l’époque, Édouard Dupont, confie à l’architecte Charles-Émile Janlet la construction d’une nouvelle aile sud. Les travaux débutent en 1898 et se terminent en .
Les nouvelles salles sont spécialement conçues pour accueillir la plus extraordinaire découverte paléontologique de l’époque : les iguanodons de Bernissart, qui en deviendront la principale attraction. En 1878, dans les galeries des mines de charbon de Bernissart en Hainaut, à plus de 300 mètres de profondeur, sont découverts une trentaine de squelettes presque entiers d’une espèce de dinosaures alors inconnue, l'Iguanodon bernissartensis, datant d’environ 135 Ma. Y sont également ramenés au jour de très nombreux fossiles de végétaux et d’animaux de la même période : crocodiles, tortues, poissons et insectes.
Un des rares exemplaires naturalisés de Grand Pingouin, espèce disparue depuis le début du XIXe siècle, se trouve également au Musée, dans les réserves non visibles par le public.
Par la suite, en 1950, plusieurs bâtiments modernes conçus par Lucien De Vestel sont ajoutés pour accueillir de nouvelles salles d’expositions et de réserves, ainsi que des locaux pour l'Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB), le centre de recherche de renommée internationale dont le Muséum fait partie intégrante.
Salles permanentes
galerie des dinosaures qui comprend tout un troupeau d'iguanodons
salle des mosasaures ; quelques échantillons d'une collection unique au monde
galerie de l'évolution, ou l'on trouve entre autres un squelette d'Allosaure, prêter par un collectionneur français à l'institution et nommé Arkhane.
salle « 250 ans de sciences naturelles », où le Muséum jette un coup d’œil dans le rétroviseur et analyse sa propre histoire
salle Biodivercity : tous les concepts-clés de la biodiversité, vus à travers le milieu que nous est le plus familier, la ville !
De nombreuses expositions temporaires sont également organisées.
La nouvelle galerie de dinosaures
Le Muséum des sciences naturelles a ouvert le la nouvelle galerie des dinosaures[2],[3].
Le musée possède la plus grande galerie de dinosaures d'Europe où fossiles, moulages ou originaux sont présentés.
Parmi les espèces de cette « aile Janlet », on peut citer :
Anne Vivé et Anne Versailles, Du Musée à l'Institut : 150 ans de sciences naturelles, Bruxelles, Institut royal des Sciences naturelles de Belgique, , 112 p..