En mathématiques, la moyenne est un outil de calcul permettant de résumer une liste de valeurs numériques en un seul nombre réel, indépendamment de l’ordre dans lequel la liste est donnée. Par défaut, il s’agit de la moyenne arithmétique, qui se calcule comme la somme des termes de la liste, divisée par le nombre de termes[2]. D’autres moyennes peuvent être plus adaptées selon les contextes.
La moyenne est un des premiers indicateurs statistiques pour une série de nombres. Lorsque ces nombres représentent une quantité partagée entre des individus, la moyenne exprime la valeur qu’aurait chacun si le partage était équitable.
La notion de moyenne est historiquement reliée à celle de valeur intermédiaire, appelée aussi médiété[3]. Étant donnés deux nombres a et b, comment choisir une valeur c pour que a soit à c ce que c soit à b ? La réponse diffère selon l’opération choisie pour aller d’un nombre à l’autre.
Par exemple, pour aller de 2 à 18, on peut ajouter deux fois 8, avec une étape en 10, ou multiplier deux fois par 3, avec une étape en 6. Le premier cas décrit une moyenne arithmétique, qui s’obtient par la fraction . Le second cas est une moyenne géométrique, qui s’obtient avec la racine carrée.
Les identités remarquables usuelles permettent de montrer rapidement que la moyenne géométrique de deux nombres positifs est toujours inférieure à leur moyenne arithmétique.
Une démonstration de l’inégalité arithmético-géométrique sur deux valeurs
et on conclut en appliquant la fonction racine carrée (qui est strictement croissante).
Égalisation
Une autre manière de définir ces moyennes est de cumuler les nombres choisis puis de chercher comment on peut obtenir le même résultat en cumulant plusieurs fois la même valeur. Tout dépend alors de la procédure de cumul. Avec une addition, on trouve 2+18=20, qu’on aurait pu obtenir en posant 10+10=20. Avec une multiplication, on trouve 2×18=36, qu’on aurait pu obtenir avec 6×6=36.
Cette approche permet d’introduire naturellement la notion de moyenne pondérée. Par exemple, on peut souhaiter que la moyenne soit trois fois plus proche de la première valeur que de la deuxième. Entre 7 et 19, le nombre 10 est bien trois fois plus proche de 7 (avec un écart de 3) que de 19 (avec un écart de 9). On dit alors que 10 est la moyenne pondérée des nombres 7 et 19 avec les coefficients 3 et 1. On le trouve en calculant la somme pondérée que l’on divise par la somme des coefficients .
Moyenne comme meilleure approximation
Dans le cas où on cherche à évaluer une moyenne de plusieurs points, il vient naturellement de s'intéresser aux distances. La moyenne d'un n-uplet de points (x1, ... ,xn) dans un ensemble de réels X devient alors la valeur qui minimise[4],[5]
pour une distance d définie sur X.
Le problème est que cette valeur minimale peut être atteinte en plusieurs points, voire ne pas être atteinte du tout.
Plusieurs moyennes sont induites par un problème de distance minimale :
ne donnera pas une valeur moyenne du n-uplet mais son mode, et la distance usuelle d(x,y) = |x – y| renvoie la médiane.
Pour d'autres moyennes, comme la moyenne logarithmique, le problème reste ouvert car aucune distance associée n'a été déterminée.
On peut aussi évoquer la moyenne de Fréchet dans le cas où la fonctionnelle à minimiser est la variance de Fréchet[6]:
On parlera de moyenne de Karcher quand le minimum n'est pas atteint en un unique point, et de moyenne de Fréchet quand ce minimum est en un unique point.
Définition
On appelle moyenne de deux nombres x et y, une fonctionnelle continue vérifiant les propriétés suivantes :
Pour toute liste (x1, ..., xn) de réels, on définit sa moyenne arithmétique par la formule
, qui ne dépend pas de l’ordre des termes et est toujours comprise entre les valeurs minimale et maximale de la liste.
Cette moyenne est linéaire, c’est-à-dire que l’addition ou la multiplication par une constante sur les valeurs de la liste se traduit par la même opération sur la moyenne.
Pour calculer une moyenne sur une liste dans laquelle beaucoup de valeurs sont répétées, on peut noter (x1, ..., xk) la liste des valeurs (sans répétition) et (n1, ..., nk) la liste des effectifs (le nombre de fois qu’apparait chaque valeur dans la liste initiale). La moyenne s’écrit alors
.
On retrouve la notion de moyenne pondérée, dans laquelle les facteurs ni ne représentent pas nécessairement des effectifs, mais des coefficients appelés poids, par exemple pour calculer la moyenne de notes sur un bulletin scolaire dans lequel on souhaite accorder plus d’importance à certaines disciplines ou à certains devoirs, en leur attribuant un coefficient plus grand que les autres.
La moyenne arithmétique est aussi cumulative, c’est-à-dire que si la liste est partagée en plusieurs sous-listes, la moyenne de la liste globale est la moyenne pondérée des moyennes des sous-listes, avec pour coefficients de chaque sous-liste le nombre de termes concernés.
Étant donnée une liste (x1, ..., xn) de réels positifs (voire strictement positifs pour la moyenne harmonique), avec éventuellement une liste (m1, ..., mn) de poids associés, positifs et non tous nuls, on définit les moyennes usuelles suivantes.
Ces moyennes reprennent certaines propriétés de la moyenne arithmétique :
la moyenne ne dépend pas de l’ordre des termes ;
la moyenne est toujours comprise entre la valeur minimale et la valeur maximale de la liste ;
la moyenne est homogène, c’est-à-dire que si toutes les valeurs de la liste sont multipliées par un même facteur, la moyenne est multipliée par ce même facteur ;
la moyenne est cumulative, c’est-à-dire que si la liste est partagée en plusieurs sous-listes, la moyenne de la liste globale est la moyenne pondérée des moyennes des sous-listes, avec pour coefficients de chaque sous-liste le nombre de termes concernés.
Toutes ces moyennes s’obtiennent sous la forme ou comme limite d’expressions sous cette forme, et entrent dans la définition de la moyenne d'ordre p.
Plus précisément, on retrouve :
pour p = 1, la moyenne arithmétique ;
pour p = 2, la moyenne quadratique ;
pour p = –1, la moyenne harmonique ;
lorsque p → 0, la limite de xp est la moyenne géométrique ;
lorsque p → +∞, la limite de xp est le maximum de la liste;
lorsque p → –∞, la limite de xp est le minimum de la liste.
Autres moyennes
Parmi les autres moyennes de deux réels strictement positifs, on trouve :
À partir de deux nombres a et b, la moyenne arithmétique et la moyenne géométrique fournissant deux nouveaux nombres, et l’on peut itérer le processus pour obtenir deux suites adjacentes qui convergent vers un réel intermédiaire (parfois noté M(a,b)) appelé moyenne arithmético-géométrique et qui est relié à la longueur d’une ellipse.
Cette définition n’est cependant pas cumulative, et ne s’étend donc pas à plus de deux valeurs.
Autres familles de moyennes
On peut évoquer, pour deux réels strictement positifs :
Étant donnée une liste (a1, … , an) de réels et une liste (x1, … , xn) de réels strictement positifs, la a-moyenne de x est égale à la moyenne arithmétique des monômes de la forme x1aσ(1) × ⋯ × xnaσ(n)
lorsque σ décrit l’ensemble des permutations de ⟦1, n⟧.
Cette moyenne est homogène lorsque la somme des exposants ai est égale à 1, et appelée dans ce cas moyenne de Muirhead.
Dans le cas particulier n = 2, cette moyenne est appelée moyenne de Heinz.
Moyennes comme une intégrale
Pour deux nombres réels a et b, Eves et Chen ont remarqué qu'on pouvait définir plusieurs moyennes par une fonction définie comme le rapport de deux intégrales similaires[15]. Plus précisément, pour une fonction f positive, continue, strictement croissante sur ]0;1] et telle que , alors
est bien une moyenne. De plus, en posant, pour une fonction φ positive, continue, strictement croissante sur ]0;1], alors :
permet de définir une moyenne sur le modèle précédent.
Par exemple, φ(x) := φt(x) = xt, on peut retrouver plusieurs moyennes définies plus haut :
le cas t = –3 donne la moyenne harmonique ;
le cas t = –3/2 donne la moyenne géométrique;
le cas t = –1 donne la moyenne logarithmique ;
le cas t = –1/2 donne la moyenne de Héron ;
le cas t = 0 donne la moyenne arithmétique;
le cas t = 1 donne la centroid mean.
De plus, la monotonie de f permet de retrouver les résultats d'inégalité entre les différentes moyennes.
Utilisations
Évaluation globale
La moyenne est beaucoup utilisée en évaluation scolaire. Dans de nombreux systèmes scolaires, une partie de l'évaluation des élèves débouche sur une note chiffrée, par exemple
en France, en Tunisie, Algérie et au Maroc : de 0 à 10 ou de 0 à 20 (0 étant la plus mauvaise note, 10 ou 20 la meilleure) ;
en Suisse : de 1 à 6 (1 étant la plus mauvaise note, 6 la meilleure) ;
en Allemagne : de 6 à 1 (6 étant la plus mauvaise note, 1 la meilleure) ;
au Canada : de 0 à 100 (0 étant la plus mauvaise note, 100 la meilleure) ;
au Danemark : de -3 à 12 (-3 étant la plus mauvaise note, 12 la meilleure).
On peut alors calculer la moyenne des notes d'une classe dans une matière, ou la moyenne des notes d'un élève dans une matière. Ces moyennes ont des sens différents :
la moyenne de la classe est censée représenter un « niveau global », si tant est que cela ait un sens ;
dans le cas d'un examen de grande ampleur, comme le baccalauréat en France, où de nombreux élèves passent la même épreuve mais sont corrigés par différents professeurs, la différence des moyennes entre les groupes peut indiquer une différence de correction selon le professeur (certains étant plus sévères, d'autres plus tolérants), et l'on peut par exemple effectuer une correction de notes, une « mise en adéquation », afin que les groupes aient tous la même moyenne ; par exemple, si m1, m2… sont les moyennes des groupes et M la moyenne globale, alors les notes du groupe i seront multipliées par M/mi ;
dans le cas d'un élève : la moyenne des notes sur une matière permet de niveler les résultats ; ainsi, si les résultats sont fluctuants, les faiblesses d'un moment sont rattrapées par les réussites d'un autre moment ;
la moyenne des notes d'un élève dans plusieurs matières est une autre manière de niveler les résultats, non plus dans le temps mais selon la matière : les points forts rattrapent les points faibles ; la moyenne est alors un critère de sélection, sachant que ce que l'on demande d'un élève, ce n'est pas qu'il soit bon partout, mais qu'il ait des qualités permettant de rattraper ses défauts ; lorsque certaines matières sont plus importantes que d'autres, on applique des coefficients de pondération (cf. infra).
Dans ces exemples, la moyenne est un lissage des valeurs. On peut bien sûr se demander si la moyenne est un critère pertinent de sélection (voir Évaluation sommative) ; en général, ce n'est pas le seul critère qui entre en compte, à l'exception de certains examens et concours.
Statistique
La moyenne est la valeur unique que devraient avoir tous les individus d'une population (ou d'un échantillon) pour que leur total soit inchangé. C'est un critère de position.
Dans la plupart des cas, le total formé par les individus d'une population est la somme de leurs valeurs. La moyenne est alors la moyenne arithmétique. Mais si le total représenté par une population ou un échantillon n'est pas la somme de leurs valeurs, la moyenne pertinente ne sera plus la moyenne arithmétique.
Si, par exemple, le total d'un ensemble d'individus est le produit de leurs valeurs, il convient de calculer leur moyenne géométrique.
Le barycentre d’un ensemble fini de points du plan ou de l’espace affine (éventuellement munis de poids positifs ou négatifs) est défini par une relation vectorielle et correspond essentiellement à la notion physique de centre de masse.
Les coordonnées cartésiennes de ce barycentre dans un repère sont alors données par la moyenne arithmétique pondérée des coordonnées des différents points.
Analyse
Le lemme de Cesàro assure que pour toute suiteuconvergente, la suite des moyennes partielles converge également vers la même limite.
Ce résultat permet d’étendre la notion de limite à des suites divergentes mais pour lesquelles la suite des moyennes partielles converge, comme la suite ((−1)n)n⩾0, dont les moyennes partielles tendent vers 0, ou la série associée, appelée série de Grandi, à laquelle on attribue alors la limite 1/2.
Ce procédé est utilisé par exemple dans la définition de somme de Fejér.
La moyenne glissante est une notion statistique, où la moyenne au lieu d'être calculée sur n valeurs fixes, est calculée sur n valeurs consécutives « glissantes ».
Ce type de calcul est aussi utilisé en informatique pour minimiser la taille mémoire nécessaire au stockage des valeurs intermédiaires. Différentes formules de moyennes glissantes existent, par exemple pour une moyenne glissante de période n :
(une moyenne glissante de période 0 ne prend qu'un terme)
Une moyenne tronquée est un calcul de moyenne arithmétique qui est appliqué après avoir ignoré les valeurs les plus extrêmes des données. L'idée de la troncation, opération dont le résultat s'appelle une troncature de l'ensemble des données, est de ne pas tenir compte des valeurs les plus éloignées, considérées alors comme aberrantes, et ainsi, dans le cas de la moyenne dite tronquée, de ne la calculer que sur un sous-ensemble « central » des données, la troncature. Notons que cette procédure est généralisable à d'autres estimateurs centraux.
Les statistiques tronquées, en anglais trimmed estimators(en), ont été inventées pour pallier la sensibilité des statistiques aux valeurs aberrantes, ce qu'on appelle la robustesse statistique. Leur avantage sur la médiane et sur la moyenne arithmétique est d'allier la robustesse de la médiane, à la définition « collective » de la moyenne arithmétique, la formule de calcul ressemblant fort à celle de cette moyenne arithmétique, lui conférant un avantage psychologique sur la médiane dont le défaut majeur (!) est de ne pas s'écrire avec une formule simplement arithmétique.
Historiquement, cette technique a eu son heure de gloire dans la première moitié du XXe siècle comme méthode de « correction » des valeurs aberrantes, et avec l'apparition des premiers calculateurs, notamment, jusqu'aux travaux plus récents pour mieux cerner la notion de robustesse (Peter Rousseeuw(en)).
Pour toute fonction fcontinue sur un segment[a, b] non dégénéré (i. e.b > a) ou plus généralement intégrable sur ]a, b[, la valeur moyenne de f sur [a, b] est le réel défini par :
Cette notion généralise celle de moyenne d'un nombre fini de réels en l'appliquant à un nombre infini de valeurs prises par une fonction intégrable. Elle sert par exemple dans la décomposition en série de Fourier d'une fonction périodique : c'est la composante constante. En traitement du signal, pour les signaux périodiques, il s'agit de la composante continue (offset).
On peut aussi, par analogie avec les moyennes pondérées d'un nombre fini de réels, affecter « à chacune des valeurs prises par la fonction » un coefficient strictement positif. On utilise alors ce que l'on appelle une fonction poids
(w pour l'initiale de weight, « poids » en anglais) :
.
Ce procédé peut aussi s'utiliser sur un intervalle ouvert ou semi-ouvert mais borné (i. e. aucune de ses bornes n'est infinie) où la fonction ƒ×w est intégrable. On peut citer l'exemple classique servant à montrer l'orthogonalité de la famille des polynômes de Tchebychev :
où la fonction Tn×Tp est continue sur le fermé [0,1] et où la fonction poids est
est intégrable sur [0;1[, et dont l'intégrale vaut .
Nota : Lorsque la fonction est périodique de période T, elle a la même valeur moyenne sur toute période [a, a + T]. Cette valeur commune est appelée valeur moyenne de la fonction. Ainsi la fonction cosinus est de moyenne nulle, son carré de moyenne 1/2.
Notes et références
↑(en) Francisco Javier Garcia Capitan, « Means as Chords », Forum Geometricorum, vol. 8, , p. 99–101 (ISSN1534-1178)
↑Stella Baruk, « Moyenne », Dictionnaire de mathématiques élémentaires, Éditions du Seuil, 1995.
↑(en) Mowaffaq Hajja, « Some Elementary Aspects of Means », International Journal of Mathematics and Mathematical Sciences, vol. 2013, (lire en ligne)
↑(en) Frank Deutsch, Best Approximations in Inner Product Spaces, Springer-Verlag, (lire en ligne), « 2. Best Approximation »
↑(it) O. Chisini, « Sul concetto de media », Periodico di Matematiche, vol. 9, no 4,
↑(en) Edward L. Dodd, « The Substitutive Mean and Certain Subclasses of this General Mean », Ann. Math. Statist., vol. 11, no 2, , p. 163-176 (DOI10.1214/aoms/1177731910)
↑J.B. Hiriart-Urruty, « Il y a encore du TAF », Losanges, , p. 41 (lire en ligne)
↑(en) Handbook of means and their inequalities, Springer, .
↑ a et b(en) Horst Alzer et Stephan Ruscheweyh, « On the intersection of two-parameter mean value families », Proceedings of the American Mathematical Society, vol. 129, no 9, , p. 2655–2662 (lire en ligne)
↑(en) Kenneth B. Stolarsky, « Generalizations of the Logarithmic Mean », Mathematics Magazine, vol. 48, no 2, , p. 87–92 (DOI10.1080/0025570X.1975.11976447)
↑(en) Alfred Witkowski, « On Seiffert-like means », Journal of
Mathematical Inequalities, vol. 9, no 4, , p. 1071–1092 (DOI10.7153/jmi-09-83, lire en ligne)
↑(en) Hongwei Chen, « Means Generated by an Integral », Mathematics Magazine, vol. 78, no 5, , p. 397-399 (DOI10.2307/30044201)
Mercato Shopping MallLokasiDubai, Uni Emirat ArabTanggal dibuka28 October 2002[1]PengembangAl Zarooni Group[1]PemilikAl Zarooni Group[2]Jumlah toko dan jasa90+Total luas pertokoan22,947 sq m (247,000 sq ft)[2]Parkir1000[2]Situs webOfficial Site Mercato Shopping Mall merupakan sebuah pusat perbelanjaan di Jumeirah, Dubai, Uni Emirat Arab. Mal ini dirancang menyerupai kota Mediterania pada masa Renaisans Eropa di Italia, Prancis, atau Spanyol. Dibuka tahu...
Sporting event delegationAfghanistan at theOlympicsFlag of AfghanistanIOC codeAFGNOCAfghanistan National Olympic CommitteeMedalsRanked 147th Gold 0 Silver 0 Bronze 2 Total 2 Summer appearances193619481952195619601964196819721976198019841988199219962000200420082012201620202024 Afghanistan has competed in 15 Summer Games. They have never appeared in any Winter Games. The country made its first appearance at the Berlin Games in 1936. It has sent a delegation to 14 of the 19 subsequent Summer Gam...
Halaman ini berisi artikel tentang pogrom pada tahun 1941. Untuk progrom tahun 1918, lihat Pogrom Lwów (1918). Pogrom Lviv 1941Wanita dikeroyok oleh pria dan pemuda bersenjata pada pogrom tersebutTanggalJuni 1941 (1941-06) – Juli 1941 (1941-07)LokasiLviv, Wilayah pendudukan PolandiaKoordinat49°30′36″N 24°00′36″E / 49.510°N 24.010°E / 49.510; 24.010Koordinat: 49°30′36″N 24°00′36″E / 49.510°N 24.010°E / 49.510;...
Questa voce sugli argomenti calciatori russi e calciatori nigeriani è solo un abbozzo. Contribuisci a migliorarla secondo le convenzioni di Wikipedia. Segui i suggerimenti dei progetti di riferimento 1, 2. Brian Idowu Nazionalità Nigeria Altezza 180 cm Peso 78 kg Calcio Ruolo Difensore Squadra Medialiga Carriera Giovanili ?-2010 Zenit San Pietroburgo Squadre di club1 2010-2013 Amkar Perm'1 (0)2013-2014→ Dinamo San Pietroburgo25 (1)2014-2018 Amkar Perm'88 (...
Gunung Kinabalu Titik tertinggiKetinggian4.095 m (13.435 ft)Puncak4.095 m (13.435 ft)Koordinat06°05′N 116°33′E / 6.083°N 116.550°E / 6.083; 116.550 GeografiLetakSabah, MalaysiaPegununganPegunungan Crocker Pemandangan matahari terbenam di Gunung Kinabalu Gunung Kinabalu terletak di Sabah, Malaysia, dengan ketinggian 4.095 mdpl. Gunung ini merupakan gunung tertinggi di Pulau Kalimantan, tertinggi di Malaysia, dan tertinggi kelima di Asia...
Battle in Middle East Second Battle of RamlaPart of the CrusadesTwo Hundred Knights Attack Twenty Thousand Saracens. Illustration by Gustave Doré (1877)Date17 May 1102LocationRamla, border line between Crusaders and Fatimids (modern Palestine)Result Fatimid victoryBelligerents Fatimid Caliphate Kingdom of JerusalemCommanders and leaders Sharaf al-Ma'ali Baldwin I of JerusalemStephen of Blois †Strength Modern estimates:3,000–5,000[1]Contemporary sources:20,000...
Peta infrastruktur dan tata guna lahan di Komune Pompierre. = Kawasan perkotaan = Lahan subur = Padang rumput = Lahan pertanaman campuran = Hutan = Vegetasi perdu = Lahan basah = Anak sungaiPompierre merupakan sebuah komune di departemen Vosges yang terletak pada sebelah timur laut Prancis. Lihat pula Komune di departemen Vosges Referensi INSEE lbsKomune di departemen Vosges Les Ableuvenettes Ahéville Aingeville Ainvelle Allarmont Ambacourt Ame...
American novelist and academic (1926–2020) For the rapper Allison Jayne Lurie, see Fan 3. Alison LurieAlison Lurie in 1987BornAlison Stewart Lurie(1926-09-03)September 3, 1926Chicago, Illinois, U.S.DiedDecember 3, 2020(2020-12-03) (aged 94)Ithaca, New York, U.S.OccupationNovelistacademicEducationHarvard University (BA)Period1962–2020Notable awardsPulitzer Prize for Fiction (1985)Spouse Jonathan Bishop (m. 1948; div. 1985)Edward Howe...
Thomas Bond (1841-1901), ritenuto il primo profilatore della storia[1] La profilazione criminale[2], o definizione del profilo criminale[3][4] (in inglese offender profiling, criminal profiling, criminal personality profiling o criminal investigative analysis) è uno strumento comportamentale e investigativo che intende aiutare gli investigatori a profilare[5] soggetti criminali totalmente o parzialmente sconosciuti. La definizione dei profili criminali...
شباب في عاصفةمعلومات عامةالصنف الفني دراماتاريخ الصدور 8 مارس 1971مدة العرض 90 دقيقةاللغة الأصلية العربيةالبلد مصرالطاقمالمخرج عادل صادقالكاتب سعد الدين وهبةالبطولة نيللييوسف شعبانالتصوير عادل عبد العظيمالتركيب فكري رستمصناعة سينمائيةالمنتج إيمان فيلم(عادل صادق)الت�...
Term popularized during the Harlem Renaissance For other uses, see New Negro (disambiguation). This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: New Negro – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (September 2014) (Learn how and when to remove this message) A Universal Negro Improvement Association parade ...
Маврикийская рупия[a] англ. Mauritius Rupee[b] фр. Roupie de Maurice[b] 1 рупия 2004 года Коды и символы Коды ISO 4217 MUR (480) Символы ₨ Аббревиатуры Re (мн. Rs) • ₨ Территория обращения Страна-эмитент Маврикий Производные и параллельные единицы Дробные Цент (1⁄100) Монеты и ба...
Commission sent out in 1815 to take over the Dutch East Indies from the British For Commission General for the Dutch Indies in 1946-1947, see Dutch East Indies. The Commissioners-General of the Dutch East Indies (in Dutch Commissarissen Generaal over Nederlandsch-Indië as they called themselves[1]) was a commission instituted by the Dutch king William I of the Netherlands in 1815 to implement the provisions of the Anglo-Dutch Treaty of 1814 and take over the government of the Dutch I...
Swiss-born American musician (1877–1972) Pianist, composer, conductor, and music educator Rudolph Ganz seated at his piano, Lausanne, Switzerland, 1912 (Rudolph Ganz Papers, The Newberry Library). Rudolph Ganz in 1916 (Fort Worth Public Library Archives) Rudolph Ganz (Library of Congress collection) Rudolph Ganz (24 February 1877 – 2 August 1972) was a Swiss-born American pianist, conductor, composer, and music educator. Career Early career as a pianist and conductor Born in Zurich, Ganz ...
Claire DanesDanes di Toronto pada acara MuchOnDemand dalam rangka promosi Stardust tahun 2007LahirClaire Catherine Danes12 April 1979 (umur 45)Manhattan, New York, A.S.PekerjaanAktrisTahun aktif1990–sekarang Claire Catherine Danes (lahir 12 April 1979)[1] adalah seorang aktris Amerika. Dia adalah penerima tiga Primetime Emmy Awards, empat Golden Globe Awards, dan dua Screen Actors Guild Awards. Tahun 2012, Time menamakannya salah satu 100 most influential people in the wo...
提示:此条目页的主题不是中國—剛果民主共和國關係。 關於中華民國與「剛」字國家的外交關係,詳見中剛關係 (消歧義)。 中華民國—剛果民主共和國關係 中華民國 刚果民主共和国 中華民國—剛果民主共和國關係(法語:Relations République démocratique du Congo–République de Chine),是指中華民國與剛果民主共和國(通稱民主剛果、剛果(金),1971-1997年�...
New Zealand research institute AgResearchĀta mātai, mātai whetūAgency overviewHeadquartersLincoln, Canterbury, New ZealandAgency executivesDr. Sue Bidrose, Chief ExecutiveDr. Paul Reynolds, QSO, ChairWebsitehttp://www.agresearch.co.nz AgResearch Ltd (formerly known as New Zealand Pastoral Agriculture Research Institute Limited) is one of New Zealand's largest Crown Research Institutes with over 700 staff and revenue of NZ$160.7 million in the year to June 2014.[1] Main areas of re...
Boat with one or more lateral support floats Samudra Raksa ship, a replica of Javanese 8th century double outrigger vessel depicted in Borobudur bas relief. From 2003 to 2004 it sailed from Indonesia to Madagascar and to Ghana. Outrigger boats are various watercraft featuring one or more lateral support floats known as outriggers, which are fastened to one or both sides of the main hull. They can range from small dugout canoes to large plank-built vessels. Outrigger boats can also vary in the...