Les moines le reconstruisent au XVIIe siècle[4]. Une resserre y est également construite en 1786[4], quelques années avant que les moines ne soient chassés du lieu par la Révolution[1]. Bien national, le moulin est vendu le [3] au négociant vannetais Jacques Casset-Vertville[3].
Le moulin conserve toutefois sa fonction de production de farine jusqu'en 1921, année où cesse d'exercer le dernier meunier[1]. Douze années plus tard, par arrêté du , il devient un site naturel classé[5].
Le moulin est situé à l'extrémité d'une digue de 120 m de long et large de 8 à 12 m[3] qui ferme l'étang éponyme (13 ha[3]) et supporte l'actuelle route départementale RD198 et le GR 34[3].
Le moulin proprement dit est bâti selon un plan rectangulaire d'environ 16 × 7 m[3]. La base et les angles sont construits en pierres de taille[3], tandis que les façades sont principalement composées de moellons de granite[3]. Le toit, couvert d'ardoises, est construit sur deux pans[3], chacun d'entre eux accueillant une lucarne[3]. Un corbeau orne chacun des angles en contact avec le toit[3]. La porte d'entrée, en plein cintre, est située dans le pignon sud-est[3]. Deux petites fenêtres l'accompagnent dans cette façade[3]. Une deuxième porte, côté mer, qui servait au chargement ou déchargement des navires, est encadrée de deux fenêtres[3]. Trois cheminées y sont aménagées[3].
Prolongeant la façade nord-est, un appentis d'environ 13 × 5 m est coiffé d'un toit d'ardoises en un seul pan[3]. Il est ouvert de trois grandes fenêtres côté mer, ainsi que de deux fenêtres, deux portes et une lucarne côté terre et d'une cheminée[3].