La mosquée Ar-Rahma de Béziers, aussi appelée mosquée Errahma, (en arabe : مسجد الرحمة), traduit en français par mosquée de la miséricorde, est un édifice religieux musulman situé en région Occitanie, en France.
Histoire
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Conflit avec Robert Ménard
Le , les fidèles de la mosquée refusent à la majorité absolue de signer la « charte des mosquées de Béziers » demandée par le maire Robert Ménard[1]. La charte est composée des six points suivants :
« 1. Les imams des mosquées de Béziers s'engagent à ne prêcher qu'en français ou à assurer une traduction en français.
2. Les imams et fidèles des mosquées de Béziers s'engagent à ne faire aucun appel public à la prière, notamment dans la rue, sous quelque forme que ce soit.
3. Les imams et présidents d'associations gérant les mosquées de Béziers s'engagent à ne pas poursuivre d'activités et à entretenir des liens avec des associations ou des mosquées, en France ou à l'étranger, appartenant aux courants les plus extrémistes salafistes et Frères musulmans.
4. Les imams et présidents d'associations gérant les mosquées de Béziers s'engagent à ne pas diffuser les discours ou faire la promotion des cheikhs ou « savants » saoudienswahhabites, des cheikhs des Frères musulmans de tous les pays.
5. Les imams et présidents d'associations gérant les mosquées de Béziers s'engagent à ne pas promouvoir les textes et livres qui prescrivent le djihad ou la peine de mort pour, entre autres, les apostats, les athées ou les homosexuels.
6. Les imams et présidents d'associations gérant les mosquées de Béziers s'engagent à ne recevoir aucun financement d'un État étranger, d'une collectivité d'un État étranger ou d'une association étrangère, pour mettre fin aux « mosquées consulaires ». »[1]
Les responsables de la mosquée motivent ce refus en déclarant qu'ils n'ont pas attendu le maire pour appliquer ces principes et dénoncent une « opération de communication » qui, de plus, les placent dans une situation de boucs émissaires[1]. Selon l'avocat Jean-Michel Ducomte, cette charte est contraire à la séparation des Églises et de l'État[1].
Un lieu de culte menacé
Au lendemain de l'assassinat de Samuel Paty dans la ville de Conflans-Sainte-Honorine, la mosquée de Béziers a été l'objet de nombreuses menaces, notamment celle d'incendier le lieu de culte[2]. Les auteurs des menaces se vantaient d'avoir constitué « un clan » prêt à agir violemment contre la mosquée[3].
Face à ces menaces et au risque d'une montée d'actions violentes, le ministère de l'Intérieur a demandé, par l'intermédiaire des préfets, le renforcement de la protection de ce lieu de culte, conjointement à une mosquée de Bordeaux qui a été vandalisée dans un acte islamophobe[7],[8].
Description
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