Paul-Moïse Klein est né le à Mulhouse (Haut-Rhin). Il est le fils d'Alexandre Klein, avocat conseil, et de Marguerite Klein née Meyer.
Son arrière-grand-père paternel, Salomon Wolf Klein[2], né à Bischheim, était Grand-rabbin du Haut-Rhin à Colmar, jusqu'en 1867. Son grand-père paternel, le docteur Théodore Klein, exerce à Paris. Le grand-père maternel de Paul Klein, le docteur Ernest Meyer, exerce à Mulhouse jusqu'en 1939.
Alexandre Klein, le père de Paul Klein, vient habiter à Strasbourg (Bas-Rhin) en 1928. Il y demeure jusqu'à l'évacuation de la ville en 1939, lors de la Seconde Guerre mondiale.
Avec sa famille, il se réfugie dans la Zone sud. Il doit interrompre ses études et quitter son poste au Lycée de Vichy, à cause du Statut des Juifs.
En 1941, Paul Klein épouse Selma Feist (connue plus tard comme Choulamith Catane), originaire de Francfort-sur-le-Main, en Allemagne.
À l'instar de son frère Théo, il est actif dans le mouvement de jeunesse juif orthodoxe Yechouroun, créé en 1926, par son oncle le rabbinRobert Brunschwig.
Lors de la création de l'État d'Israël, en 1948, les journaux commencent à parler d'« Israélis » pour désigner les habitants de l'État. Il écrit au journal Le Monde afin de prouver qu'il s'agit d'un anglicisme et que le terme juste en français devrait être « Israélien ». Le journal adopte le changement proposé, bientôt suivi par le reste de la presse française et du monde francophone[4],[5].
(en) Yisrael Isser Zvi Herczeg (Rabbi) in collaboration with (Rabbi) Yoseph Kamenetsky. Tehillim with Rashi's Commentary. 2 Volumes. Feldheim Publishers: Jérusalem, New York, 2009. (ISBN978-1-59826-381-7)