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Le 12 mai 2022, alors qu'elle couvre un affrontement au sein du camp de Jénine, elle est tuée, vraisemblablement par des tirs israéliens [4],[5].
Touchée d'une balle directe dans la tête, elle est transportée à l'hôpital spécialisé Ibn Sina, où elle est déclarée morte[6],[7].
Le 2022, le site d'investigation Bellingcat, qui enquête à partir des sources ouvertes, conclut que, sans pouvoir affirmer qui est l'auteur des tirs, les sources ont tendance à corroborer le récit des témoins oculaires, qui accusent Tsahal[8].
Le 2 juillet 2022, la balle de calibre 5.56 mm responsable de la mort est donnée aux États-Unis pour examen[9]
Le 4 juillet 2022, les experts américains concluent qu'elle a été "probablement" tuée par un tir provenant d'une position israélienne, sans raison de croire que sa mort ait été intentionnelle[10],[11].
Le 5 septembre 2022, l'armée israélienne annonce les conclusions finales de sa propre enquête[12]. Elle reconnait « une forte possibilité » que Shireen Abu Akleh ait été touchée accidentellement par un tir de l'armée israélienne[12].
Assassinat
Al-Jazeera, la chaîne de télévision d’information en continue arabophone dans laquelle elle travaillait, a annoncé mercredi 11 mai 2022 à 7h04 du matin que sa journaliste, Sherine Abu Aqleh, avait été « abattue par l'armée d'occupation israélienne » alors qu'elle couvrait l'opération militaire et la prise d'assaut du camp de Jénine[13], avant qu'elle ne soit annoncée dans un reportage suivant quelques minutes plus tard, la nouvelle du « martyre de notre collègue Shireen Abu Aqleh, abattu par l'armée israélienne ». Al-Jazeera a confirmé que Shireen portait un gilet PRESS, mais elle a été prise pour cible par l'armée israélienne. La chaîne de télévision a publié une déclaration dans laquelle elle déclare : « dans un meurtre tragique qui viole les lois et normes internationales, les forces d'occupation israéliennes ont assassiné Shireen », et a condamnée ce crime, qualifié d'« atroce »[14].
La chaîne Al-Jazeera a publié une vidéo montrant le moment où Shireen a été blessée, alors qu'elle apparaissait au sol au milieu des bruits de tirs des soldats des forces d'occupation israéliennes près de sa collègue, la journaliste Shazaa Hanaysha, qui a affirmé plus tard que l'armée israélienne avait « délibérément » tué sa collègue, alors qu'elle attendait l'arrivée de l'équipe des médias[15]. Dans une zone dégagée, des tirs nourris ont commencé, même si la zone où se trouvait l'équipe de presse n'a pas été témoin de tirs de Palestiniens. Shazaa Hanaysha a également confirmé que les forces israéliennes avaient empêché les ambulances d'arriver pour secourir Shireen Abu Akleh[réf. souhaitée]. Ali Smoudi, qui accompagnait Shireen Abu Akleh au moment de son assassinat, a été blessé au cours de l'opération. Il a également reçu une balle dans le dos par les soldats des forces de Tsahal[13]. Il a confirmé que « Shirin a été tué de sang-froid et les forces d'occupation ont continué les tirs après avoir été blessée »[16].
Quelques heures après sa mort, la police israélienne a pris d'assaut sa maison à Jérusalem, puis a dispersé le rassemblement dans ses environs.
Enterrement
Un hommage officiel pour faire ses adieux et honorer Shireen Abu Akleh a lieu le jeudi 12 mai à dix heures du matin, au siège de la présidence palestinienne à Ramallah, en présence du chef de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas[17]. En route à Jérusalem, la ville natale de la défunte, les autorités israéliennes ont bloqué le cortège funèbre[réf. nécessaire]. Le vendredi, le corps de Shireen Abu Akleh a été emmené dans une église catholique grecque de la vieille ville de Jérusalem pour une messe avant son transfert au cimetière[18],[19].
Des violences ont éclaté dans l'enceinte de l'hôpital français de Jérusalem à la sortie du cercueil de la journaliste palestinienne où la police israélienne a dispersé la foule brandissant des drapeaux palestiniens. Le cercueil a failli tomber des mains des porteurs bousculés par des policiers mais a été rattrapé in extremis, selon des images retransmises par des télévisions locales qui montrent également les policiers faisant usage de matraques[20],[21].
L'Union européenne s'est dite « consternée par le niveau de force inutile exercée par la police israélienne tout au long du cortège funèbre » et considère qu'« un comportement aussi disproportionné ne fait qu'alimenter les tensions ». A son tour, la Maison Blanche s'est dite « profondément troublée » par les images des obsèques de la journaliste palestinienne qui avait aussi la nationalité américaine. La porte-parole Jen Psaki a déclaré que « nous avons tous vu ces images, elles sont profondément troublantes » et ajoute que « nous déplorons l'intrusion dans ce qui aurait dû être une procession dans le calme »[22].
La représentation française à Jérusalem a qualifié de "profondément choquantes" les "violences policières" à l'hôpital Saint-Joseph[23].
Le 16 juin 2022, la police israélienne conclut son enquête interne sur les violences commises lors des funérailles de la journaliste, sans dévoiler son contenu[26].
Autopsie et enquête
D’après l’Institut palestinien de médecine légale à l’université nationale An-Najah à Naplouse, le résultat de l’examen post-mortem prouve qu’elle a été touchée par une balle explosive qui a pénétré dans sa tête et l’a tuée sur le coup[27]. L’Institut a confirmé que la balle avait causé des lacérations importantes au cerveau et au crâne, et que l’arme utilisée était de gros calibre.
L'enquête palestinienne conclut que la balle de calibre 5.56mm a été tirée d'un M-14 israélien. Le , le procureur Akram Al-Khatib confirme que la balle a été confié pour analyse à une équipe américaine, avec instructions strictes à ne pas la donner à Israël[9].
Le , Bellingcat enquête à partir des sources ouvertes (images et preuves disponibles en ligne) et conclut que, sans pouvoir affirmer qui est l'auteur des tirs, les sources ont tendance à corroborer le récit des témoins oculaires palestiniens, qui accusent Tsahal : les forces israéliennes étaient plus proches et plus à même d'avoir pu tirer des balles correspondant à la blessure de Shireen Abu Akleh[8].
Le , CNN publie une enquête, avec de nouvelles images, qui étayent les témoignages imputant les tirs aux forces armées israéliennes, et suggèrent une attaque délibérée[28].
Une enquête préliminaire conduit par Israël constate qu'un soldat de l'unité Douvdevan a tiré cinq balles en direction de la victime, mais précise qu'elle n'aurait pas été visée[29].
Le 2 juillet 2022, le procureur palestinien Akram Al-Khatib affirme que la balle fatale à la journaliste tuée le 11 mai a été remise aux États-Unis en vue d’une expertise par des experts américains[30].
Selon une déclaration du département d'État américain du 4 juillet 2022, Shireen Abu Akleh, a « vraisemblablement » été victime d’un tir depuis une position israélienne, les experts américains n’ayant « aucune raison » de croire qu’il s’agissait d’un tir intentionnel[31].
Le 5 septembre 2022, l'armée israélienne reconnaît qu'il existe « une forte possibilité que Shireen Abu Akleh ait été touchée accidentellement par un tir de l'armée israélienne qui visait des suspects identifiés comme des hommes armés palestiniens »[12].
Le 20 septembre 2022, Forensic Architecture réfute les conclusions d'Israël et déclare qu'Abu Akleh a été délibérément pris pour cible et que le tireur a empêché une aide médicale immédiate[32],[33].
Le FBI annonce avoir ouvert une enquête sur sa mort en novembre 2022[34].
Le 27 octobre 2023, un bulldozer militaire israélien rase la rue portant le nom de Shireen Abu Akleh, située à l'entrée du camp de réfugiés de Jénine, à l'endroit où la journaliste d'Al Jazeera Shireen Abu Akleh avait été tuée par l'armée israélienne. Le mémorial a également été détruit[36].
↑« Shireen Abu Akleh : des obsèques bouleversées par des violences de la police israélienne, l’ONU évoque un « meurtre » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Mort de Shireen Abu Akleh : un an après, Israël accusé de protéger systématiquement son armée », La Croix, (ISSN0242-6056, lire en ligne, consulté le )