Il fait face à la crypte des poilus[1] qui renferme quelque 1 706 cercueils[2].
Description
En 1922, le monument aux morts était érigé devant l'église Saint-Philippe de Philippeville[3].
Le monument se présente comme un mur avec en son centre une sculpture en bronze de plus de 8m de long sur 3 de large réalisé par Camille Alaphilippe[4], auteur de plusieurs monuments aux mort en Algérie ; le centre du monument est dominé par une grande Victoire ailée, les seins dénudés, le bas du corps drapé dans un grand tissu, bras largement ouverts, vers laquelle semblent se hisser deux groupes de soldats disposés de part et d’autre. La sculpture regorge de détails avec la présence des soldats des « troupes indigènes », des chevaux, des chameaux.
Les plaques de marbre ne sont pas d'origine mais ont été copiées lors du rapatriement[5] avec la liste de 478 soldats de Philippeville, 29 pour El-Arrouch, 9 pour Gastonville, 8 pour Gastu, 20 pour Jemmapes, 9 pour Collo.
Histoire
Erigé en 1922, ce monument a été inauguré en 1926. Après l'indépendance, le décor central en bronze ainsi que les plaques portant les noms des morts pour la Patrie ont été découpés et acheminés par bateau en 1962. Les départements de Haute-Garonne et de Philippeville étant jumelés, la ville de Toulouse fut désignée pour recevoir le monument et décida de le remonter dans le cimetière de Salonique[6]. Il est installé alors dans le cimetière de Salonique, une annexe de celui de Terre-Cabade.
↑« Toulouse (31000) », sur monumentsmorts.univ-lille.fr, Laboratoire UMR CNRS IRHiS (Institut de recherches historiques du Septentrion), université de Lille.
↑« Toulouse (31000) », sur monumentsmorts.univ-lille.fr, Laboratoire UMR CNRS IRHiS (Institut de recherches historiques du Septentrion), université de Lille.