Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallées et Coteaux du Loir », bordée au nord par un coteau raide et au sud par les coteaux en pente douce.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 28 en 1988, à 22 en 2000, puis à 15 en 2010.
La commune est drainée par le Loir (4,936 km), bras de l'Échoiseau, le Grand Ri (1,976 km), le Fargot le Gouffrande et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12,72 km de longueur totale[8].
Le Loir traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 317,4 km, il prend sa source dans la commune de Champrond-en-Gâtine (Eure-et-Loir) et se jette dans la Sarthe à Briollay (Maine-et-Loire), après avoir traversé 86 communes[9]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 662 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saunay à 19 km à vol d'oiseau[13], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 657,3 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Milieux naturels et biodiversité
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernées[17]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[18] :
les « Coteaux calcaires riches en chiroptères des environs de Montoire-sur-le-Loir », d'une superficie de 28,5 ha[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Montoire-sur-le-Loir comprend une ZNIEFF[20] :
les « Coteau de Lavardin et Ravine des Reclusages » (63,62 ha)[21].
Urbanisme
Typologie
Au , Montoire-sur-le-Loir est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montoire-sur-le-Loir[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[23],[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montoire-sur-le-Loir, dont elle est la commune-centre[Note 3],[6]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].
Occupation des sols
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante :
terres arables (11,6 %),
cultures permanentes (0,6 %),
zones agricoles hétérogènes (15,4 %),
prairies (3,5 %),
forêts (65,2 %),
milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %),
zones urbanisées (1 %),
espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %),
zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %),
eaux continentales (0,5 %)[8].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[26],[27].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montoire-sur-le-Loir en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,9 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,1 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Les mouvements de terrain susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrain, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[33]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible, mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[35]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[36]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[37].
Les crues du Loir sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent provoquer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1665 (4 m à l'échelle de Vendôme), 1784 (2,84 m), 1961 (2,90 m) et 2004 (2 m). Le débit maximal historique est de 256 m3/s et caractérise une crue de retour cinquantennal[38]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Loir[39].
Risques technologiques
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].
Montoire est une ville fort ancienne, connue sous le nom de Aureum Mons en latin médiéval. L'église Saint-Gilles portait sur sa voûte des fresques romanes, qui témoignent encore par les dessins qu'en a réalisés Monsieur Launay de son ancien rayonnement religieux. La maison de Montoire assure son renom guerrier. La ville et sa campagne, aux confins du Blaisois et du Perche, sont intégrés dans le comté de Vendôme.
Monteor ou Montoire est promue capitale du Bas-Vendômois sous Jean V, qui organise la scission de la terre comtale de Vendôme. La maison de Vendôme passe aux Bourbons, avant de revenir à la maison royale en 1712. Elle échoit au gentilhomme d'origine bretonne Jean-Sébastien de Kerhoent (ou Querhoent), gouverneur de Morlaix, à la fin de l'Ancien Régime. Il obtient l'érection de la terre de Montoire en marquisat sous le nom de Kerhoent (juin 1743, confirmé en 1755 pour Louis-Joseph)[41]. La ville porte alors le nom de cette famille jusqu'à la Révolution française[42].
Période contemporaine
Au XIXe siècle, Montoire est une ville commerçante, étendue en grande partie sur la rive droite du Loir, dans l'arrondissement de Vendôme. Elle n'est qu'à 18 km au sud-ouest de Vendôme, ville en amont dans la même vallée.
Le , pendant la guerre de 1870-1871, lors d'un engagement hivernal meurtrier entre Fontaine et Montoire, le général Jouffroy d'Abbans et ses soldats remportent une trop courte victoire face aux troupes prussiennes en avancée téméraire. Il saisit une centaine de prisonniers allemands, outre les bagages et les munitions.
Le chef-lieu de canton qui a 3 167 habitants en 1878 possède une belle et vaste place créée par le duc de Tallard, un des anciens seigneurs de Montoire. Elle est bordée par le Loir et adossée aux ruines du château de saint Outrille. On observe encore des pans de murailles sur les lieux des anciennes fortifications de la ville. La ville possède des tanneries, des fabriques de serge et de toile, ainsi que des grosses bonneteries de laine. Elle reçoit d'actifs marchés du pays agricole, ce qui fait d'elle un centre commercial dans le domaine des céréales, des vins, des bois, des fourrages et des plantes médicinales renommées.
Le chemin de fer arrive probablement dans les années 1880.
C'est en 1891 que le nom actuel de Montoire-sur-le-Loir fut adopté.
Il n'y a plus que 2 780 habitants en 1920. Le canton a 19 communes et 10 540 habitants.
Entre le et le , plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent en Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[43], dont Montoire-sur-le-Loir[44]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[45]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[46].
C'est à l'occasion de cette entrevue que fut entamée la collaboration française au régime nazi. La gare de Montoire avait été choisie pour son relatif isolement et sa proximité avec l'axe Paris-Hendaye — Hitler revenant d'une rencontre avec Franco qui avait eu lieu à Hendaye dans le but de convaincre l'Espagne d'entrer en guerre, en vain. De plus, en cas d'attaque aérienne, le train pouvait se mettre à l'abri dans le proche tunnel de Saint-Rimay. Les portes blindées que l'on peut d'ailleurs apercevoir aux entrées de ce tunnel furent installées en 1943, et un poste de commandement allemand fut créé à Saint-Rimay et Thoré-la-Rochette, en liaison directe avec Berlin, mais ne fut cependant jamais utilisé.
Plus tard en 1942, ce tunnel joue un rôle important quand Saint-Rimay est choisi comme quartier général d'Hitler pour faire face à un éventuel débarquement sur la côte Atlantique. Mais Saint-Rimay et le « W3 » (nom de code du quartier général) seront finalement abandonnés.
L'après-guerre
En 1945, la commune absorbe celle voisine de Saint-Quentin-lès-Trôo ; au cours de la Révolution française, celle-ci, alors simplement dénommée Saint-Quentin, porta provisoirement le nom de Prés-Quentin et adopta celui de Saint-Quentin-lès-Trôo en 1937[47].
Le conseil municipal de Montoire-sur-le-Loir, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[51]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 25. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[52].
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1695
1724
André Neilz, sieur de Bréviande
Lieutenant civil et criminel, maire perpétuel de Montoire
1724
1780
Philippe Frédureau, sieur de Villedrouin, la Pommeraie
Bailli et maire de Montoire
1780
9 février 1790
Pierre-René-Charles Arnoult
Avocat et bailli de Montoire
9 février 1790
25 février 1790
Louis-François-Toussaint Pothée
Député à l'Assemblée nationale
25 février 1790
14 juillet 1790
Pierre-René-Charles Arnoult, derechef
14 juillet 1790
14 novembre 1791
Gobert
14 novembre 1791
6 mai 1795
Louis-François-Toussaint Pothée, pour la seconde fois
6 mai 1795
29 juin 1800
Louis Marin
Contrôleur des actes
29 juin 1800
18 août 1800
Jacques-Louis Chartier de la Daulerie
18 août 1800
18 novembre 1802
Jacques Moriceau
18 novembre 1802
18 mai 1806
Henri Jumet-Augis
18 mai 1806
30 août 1815
Michel-Pierre-René-Marie Lebreton Dubuisson
30 août 1815
septembre 1830
Jacques-Pierre-Louis Chartier
1830
1833
Couturier
1833
1847
Simon Chesneau
1847
1848
Louis-Frédéric Guellier
1848
1870
René Chauvin
1871
1876
Debourges
1876
1882
Audebert-Bazin
1882
1888
Georges
1888
1892
Louis Pichot
1892
1907
Théophile Chaintron
1907
-
Victor Pilette
-
-
Dr Gamard
1941
1944
Louis Renard
Conseiller général, chevalier de la Légion d'honneur, nommé maire par Vichy
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Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[58].
En 2022, la commune comptait 3 678 habitants[Note 4], en évolution de −3,41 % par rapport à 2016 (Loir-et-Cher : −1,15 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 46,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 741 hommes pour 2 011 femmes, soit un taux de 53,6 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[61]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
3,0
90 ou +
5,4
16,8
75-89 ans
20,9
23,5
60-74 ans
23,5
20,6
45-59 ans
19,8
12,1
30-44 ans
10,3
13,2
15-29 ans
9,3
10,8
0-14 ans
10,8
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[62]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,6
9,2
75-89 ans
11,9
19,7
60-74 ans
20,4
20,7
45-59 ans
20
16,5
30-44 ans
16,2
15,2
15-29 ans
13,2
17,6
0-14 ans
15,7
Économie
Secteurs d'activité
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Montoire-sur-le-Loir selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[63] :
Le secteur du commerce, transport et service divers est prépondérant sur la commune (214 entreprises sur 350).
Sur les 350 entreprises implantées à Montoire-sur-le-Loir en 2016, 187 ne font appel à aucun salarié, 126 comptent 1 à 9 salariés, 14 emploient entre 10 et 19 personnes.15 emploient entre 20 et 49 personnes.
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[65].
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Agriculture
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[67]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[68]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 43 en 1988 à 22 en 2000 puis à 15 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 26 ha en 1988 à 51 ha en 2010[67].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Montoire-sur-le-Loir, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l'agriculture à Montoire-sur-le-Loir (41) entre 1988 et 2010.
Le château de Chalay, dans l'ancienne commune de Saint-Quentin-lès-Troo.
Le musée des Rencontres ou gare historique retraçant l'entrevue de Montoire. Musée consacré aux entrevues des 22 et entre Laval et Hitler puis entre Pétain et Hitler.
Le couvent des Augustins, et plus particulièrement le cloître, joyau architectural où il existe encore des fresques remarquables.
La médiathèque intercommunale installée partiellement dans l'ancien couvent des Augustins
L'église Saint-Laurent.
Le jardin botanique au Lieu-dit la Fossee (vins Martellière appellation Coteaux du Vendômois), qui possède aussi un magnifique jardin botanique que l'on peut visiter en été.
Le musée Musikenfête où l'on peut retrouver toutes les expositions des pays venus à Montoire lors du festival folklorique.
Cette chapelle a une architecture particulière : un chœur tréflé dont les deux chapelles en cul-de-four nord et sud jouent le rôle de transept, et une croisée centrale couverte d'une coupole, chacune des absides étant ornée de fresques romanes représentant un Christ en majesté.
Chapelle est (abside principale) : Le Christ, entouré de quatre anges et des quatre animaux symboles des évangélistes, tient le Livre et bénit de la main droite.
Chapelle sud : Le Christ tend les clés à Saint-Pierre.
Chapelle nord : le Christ, entre l'alpha et l'oméga, étend les bras tandis que de sa main gauche partent des filets rouges qui touchent le front de six personnages. Il s'agit probablement d'une représentation de la Pentecôte.
Doubleau est : L'agneau divin est encadré par deux séraphins aux grandes ailes.
Doubleau ouest : Le Christ étend les bras pour couronner deux chevaliers en cotte de mailles.
Chapelle Saint Gilles (extérieur)
Christ en majesté (chapelle est)
Christ sud
Christ nord
Doubleau ouest
Doubleau est
Manifestations culturelles et festivités
Le festival international de folklore se déroule chaque année depuis 1973 pendant la semaine du 15 août. Ce festival, dont la 40e édition a lieu en 2012, rassemble environ 10 groupes de pays différents venant des 5 continents chaque année. Sa fréquentation en fait un des évènements majeurs de la région durant l'été.
Sports
Le complexe sportif Jules-Ferry comprend le football, le tennis, le gymnase, le club de vélo, le badminton, etc.
Héraldique
Les armoiries de Montoire-sur-le-Loir se blasonnent ainsi :
D'argent au lambel de six pendants de sable posé en chef.
Armes des premiers seigneurs de Montoire (sceau de Jean de Montoire
appendu à une charte datée de Chinon en juillet 1215).
Bruno Huger (Montoire-sur-le-Loir, 10 août 1962 - ), coureur cycliste professionnel.
Décédés dans la commune
Armand Samuel de Marescot (Tours, Indre-et-Loire, 1er mars 1758 - Montoire-sur-le-Loir (château de Chaslay), 5 novembre 1832), général du génie des armées de la République et de l'Empire.
Charles Beaupetit (Sassay, Loir-et-Cher, 27 avril 1921 - Montoire-sur-le-Loir, 9 septembre 1986), conseiller municipal de Montoire, conseiller général, maire ainsi que sénateur.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Montoire-sur-le-Loir, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
[Collectif], Patrimoine dans votre commune : Montoire, Blois, cdpa41, 2020.