La Montagne de Frise reste marquée par les combats de la Grande Guerre qui se sont déroulés sur son sol. L’écrivain Blaise Cendrars y a séjourné et a tiré de son expérience le roman La Main coupée.
Classé en Zone rouge après 1918, le site a été abandonné pendant plusieurs décennies.
Plusieurs opérations d’aménagements ont été menées et le retour du pâturage depuis 2004 permet la préservation du site.
La montagne de Frise abrite les pelouses calcicoles ou larris de la Haute Somme. Du haut du belvédère situé sur la falaise crayeuse, on découvre un vaste panorama sur les étangs et marais de la haute vallée de la Somme et la Montagne d'Eclusier-Vaux. Les étangs de la Somme ont un système hydraulique particulier, avec des îlots de roselières, en partie boisés, consécutif de l’abandon des activités traditionnelles.
Sur ce coteau calcaire creusé par la vallée de la Somme, on trouve encore des trous d’obus ainsi que les vestiges d’un réseau d’anciennes tranchées construites dans la pierre.
Le Bois de La Vache
La clairière du Bois de la Vache fut évoquée par Blaise Cendrars lors de son séjour à Frise en tant que soldat.
Le larris
La Montagne de Frise est l’un des derniers grands larris de la Haute-Somme. Sa flore et sa faune sont influencées par l’exposition et la proximité des marais. Des espèces aux affinités montagnardes, exposées au nord, côtoient des populations aux accents méridionaux sur les secteurs plus ensoleillés.
Flore
Anémone pulsatille, Cette espèce rare et vulnérable n’est connue qu’en de très rares points au nord de la vallée de la Somme,