L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 43 en 1988, à 30 en 2000, puis à 21 en 2010.
La commune est drainée par le Beuvron (1,371 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6,98 km de longueur totale[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cheverny à 7 km à vol d'oiseau[13], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 675,8 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Milieux naturels et biodiversité
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[17]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[18] :
la « Sologne », d'une superficie de 346 184 ha[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Mont-près-Chambord comprend une ZNIEFF[20] :
la « Forêt de Russy » (3 471,25 ha)[21].
Urbanisme
Typologie
Au , Mont-près-Chambord est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22].
Elle appartient à l'unité urbaine de Mont-près-Chambord[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[23],[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[6]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].
Occupation des sols
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante :
terres arables (11,6 %),
cultures permanentes (0,6 %),
zones agricoles hétérogènes (15,4 %),
prairies (3,5 %),
forêts (65,2 %),
milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %),
zones urbanisées (1 %),
espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %),
zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %),
eaux continentales (0,5 %)[8].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en juillet 2016[26].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mont-près-Chambord en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,9 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,1 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[32]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[35].
Un atlas des zones inondables du Beuvron est établi en décembre 2003. Les crues historiques du Beuvron sont celles de 1856, de 1910 et de 1936-1937. Le débit de la crue de référence varie ainsi entre 60 et 160 m3/s selon les sections[36].
Risques technologiques
La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[37],[38].
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].
Toponymie
Au XIIIe siècle, le village a comme nom Montes Bonomies qui devient Monts ou Saint-Martin-de-Mont.
Mont-près-Chambord devint le nom officiel de la commune peu après la fin de la Première Guerre mondiale, par un décret du [40].
Histoire
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Le , une colonne de la division Das Reich, déjà responsable des massacres d'Oradour-sur-Glane, massacre 14 habitants du village, notamment au hameau de Plein[41].
Le conseil municipal de Mont-près-Chambord, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[45]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 23. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[46].
Ancien cadre Conseiller général du canton de Bracieux (1998-2015) Conseiller départemental du canton de Chambord (2015-2021) Président de la communauté de communes
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].
En 2022, la commune comptait 3 360 habitants[Note 3], en évolution de +2,72 % par rapport à 2016 (Loir-et-Cher : −1,15 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,1 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 603 hommes pour 1 702 femmes, soit un taux de 51,5 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,6
6,2
75-89 ans
9,1
22,7
60-74 ans
22,1
24,0
45-59 ans
23,7
15,1
30-44 ans
15,6
14,0
15-29 ans
12,6
17,6
0-14 ans
15,3
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[53]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,6
9,2
75-89 ans
11,9
19,7
60-74 ans
20,4
20,7
45-59 ans
20
16,5
30-44 ans
16,2
15,2
15-29 ans
13,2
17,6
0-14 ans
15,7
Économie
Secteurs d'activité
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Mont-près-Chambord selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[54] :
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (135 entreprises sur 224).
Sur les 224 entreprises implantées à Mont-près-Chambord en 2016, 159 ne font appel à aucun salarié, 51 comptent 1 à 9 salariés, 7 emploient entre 10 et 19 personnes.5 emploient entre 20 et 49 personnes.
Artisanat et industrie
Le village possède une zone d'activités commerciales, une zone d'activités industrielles, une pépinière d'entreprises (bâtiment où les entreprises peuvent obtenir des facilités administratives et économiques pour leur implantation et la création d'emplois) ainsi qu'un hôtel. On y retrouve également de nombreux commerces de proximité (2 boucheries-charcuteries ; 2 boulangeries-pâtisseries ; 2 épiceries ; 3 fleuristes ; 3 salons de coiffure...) mais aussi une maison médicale intégrant 3 médecins généralistes, 1 kinésithérapeute, 3 infirmières, 2 dentistes.
Il a une activité agricole importante. Il est le premier producteur viticole en appellation Cheverny (AOC) et Cour-Cheverny (AOC)[56].
Il possède un verger conservatoire de pommes et de poires sur près de deux hectares. Il a été créé en 1924[57].
En 2010, la communauté de communes du Pays de Chambord a inauguré, sur le territoire de la commune de Mont-près-Chambord la plus grande piscine municipale naturelle de France, la Baignade Naturelle du Pays de Chambord : 2 000 m2 de piscine naturellement chauffée et filtrée par un parc de 10 000 plants de diverses plantes filtrantes pour une utilisation sans chlore, avec un parc d'une superficie actuelle de 1,5 hectare[58].
Agriculture
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de fruits et autres cultures permanentes[59]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[60]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 75 en 1988 à 30 en 2000 puis à 21 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 11 ha en 1988 à 33 ha en 2010[59].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Mont-près-Chambord, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l'agriculture à Mont-près-Chambord (41) entre 1988 et 2010.
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L'église Saint-Martin.
Manifestations
La foire aux pommes, chaque premier week-end « plein » (composé du vendredi, samedi et dimanche) de novembre, existe depuis 1984.
Héraldique
Les armoiries de Mont-près-Chambord se blasonnent ainsi :
D'or à la cotice en barre de gueules, accompagnée en chef d'un rencontre de cerf de sable, surmonté d'un arbre fûté de sable et feuillé de sinople, et en pointe d'une grappe de raisin de sable pamprée de sinople.
Création J. Guillemot (1977).
Personnalités liées à la commune
Louis Désiré Thierry : maire de Mont-près-Chambord lors de la guerre de 1870, il est fait prisonnier par les Prussiens. Il est nommé officier de la Légion d'honneur. On peut voir son buste au cimetière de Mont-près-Chambord.
Jules de Pétigny : mort au Manoir de Clénord, sur la Commune de Mont-près-Chambord, archéologue et historien français.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et b« Fiche communale de Mont-près-Chambord », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )