Après son retour en France le [9], puis un séjour aux États-Unis avec sa mère[10], Monique Roman rencontre en 1949, chez Jacques Lacan[3], l'anthropologue et ethnologue Claude Lévi-Strauss[11], qu'elle épouse le [12]. Elle est ensuite associée à son travail, relisant notamment ses écrits[8].
Spécialisée dans l'histoire du textile, notamment des châles en cachemire, dont elle est aussi collectionneuse[18], elle publie en 1987 un ouvrage intitulé Cachemires : l'art et l'histoire des châles en France au XIXe siècle[19], puis en 2012 Cachemires : la création française, 1800-1880, aux éditions La Martinière[20]. Elle est également à l'origine en 1998 de l'exposition « Cachemires parisiens » au Palais Galliera à Paris[21].
Elle réédite en 2015 les lettres de Claude Lévi-Strauss à ses parents, en préfaçant l'ouvrage publié au Seuil[22],[23].
En 2019, Valérie Solvit lui consacre un documentaire intitulé Monique Lévi-Strauss, une femme dans le siècle[24],[25], projeté en avant-première au Collège de France[26].
Références
↑« Lévi-Strauss, Monique », sur Catalogue de la Bibliothèque nationale de France (consulté le )
↑Jean-Louis Jeannelle, « Survivre au Reich », Le Monde, , p. 8 (Le Monde des Livres)
↑ a et bJuliana Caruso et Helena Prado, « « Dans la gueule du loup » : Entretien avec Monique Lévi-Strauss (versão em francês) », Ponto Urbe. Revista do núcleo de antropologia urbana da USP, no 25, (ISSN1981-3341, DOI10.4000/pontourbe.7622, lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Louis Pinte, « Cachemires parisiens. Des carrés de luxe », Le Figaro, , p. 17
↑Frédéric Keck, « Une bienveillante correspondance », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Claude Lévi-Strauss et Monique Lévi-Strauss (éditrice scientifique), "Chers tous deux" : lettres à ses parents, 1931-1942, Éditions du Seuil, coll. « La librairie du XXIe siècle », (ISBN978-2-02-122024-7, lire en ligne)