Église Saint-Éphrem des Chaldéens à Vaulx-en-Velin[5].
La diaspora chaldéenne en France
Les chaldéens d'Île-de-France (dont la plupart des membres résident à Sarcelles[6],[7] dans le Val-d'Oise, ainsi que dans les villes limitrophes) sont d'anciens Rayats[8] originaires de neuf villages des régions montagneuses au sud-est de la Turquie, à proximité des frontières irakienne, syrienne et iranienne :
À ces familles s'ajoutent des familles venues d'Irak, descendantes des familles originaires de Harbolé et installées en Irak au début du XXe siècle[18].
↑Les populations chrétiennes assyro-chaldéennes, étaient réparties en deux groupes principaux : les Achirets et les Rayats.
les Achirets ou tribus autonomes étaient au nombre de sept, principalement dans le massif montagneux du Hakkiari. Ces tribus étaient placées sous l'autorité conjointe de leurs chefs, les Maliks, et du Mar Shimoun, patriarche de l'Église de l'Orient résidant à Qodchanès. Elles disposaient d'une certaine autonomie de type féodal jusqu'en 1843–1846, quand l'Empire ottoman supprima les entités féodales de Bohtan et de Hakkiari à la suite de massacres d'Assyriens et de Kurdes rivaux par l'émir kurde de Bohtan.
les Rayats, populations soumises (Dhimmis) à l'autorité féodale d'un agha turc ou kurde, auquel elles remettaient, en échange de sa protection, la moitié du produit de leur travail.
Joseph Alichoran, Les Assyro-Chaldéens d'Ile-de-France, une intégration réussie, Bulletin de l'Œuvre d'Orient n° 782, 2016.