Miroslav Kostelka ( à Brno - ) était membre de la Troisième Résistance, prisonnier politique et homme politique tchèque et tchécoslovaque[1].
En 1949, alors qu'il était étudiant à l'université, il a été arrêté par le régime communiste et emprisonné jusqu'en 1960. Après la la Révolution de velours, il s'est engagé dans la Confédération des prisonniers politiques et dans le Parti chrétien-démocrate, pour lequel il a été candidat au Conseil national tchèque dans la région de la Moravie-du-Sud en 1992.
Avant 1948
Depuis son jeune âge, il a été membre de l'Orel et du Junák, et en 1945, il a rejoint le Parti populaire tchécoslovaque. En 1946, il a obtenu son diplôme du lycée réel de Vyškov et a commencé ses études à l'École supérieure de commerce de Prague.
Dans la 3ème résistance
Après l'arrivée au pouvoir du régime communiste, Miroslav Kostelka, alors étudiant à Prague, s'est engagé dans des organisations de résistance anticommuniste, comme Výbor et Modrý Štít, actives en Moravie du Sud. Sous le pseudonyme Alfa, il assurait notamment la liaison avec l'exilé Dr. Bohdan Chudoba via l'ambassade de France à Prague.[2]
II a été arrêté par la Sûreté de l'État (StB) le 8 janvier 1949 dans le cadre de l'opération Vajnory. Lors de son transfert vers la prison d'Uherské Hradiště, une évasion simulée a été organisée. La StB souhaitait que Kostelka joue le rôle d'un agent infiltré pour aider à identifier d'autres résistants étudiants. À cette fin, Kostelka a été détenu pendant quatre semaines dans des lieux conspiratifs. Cependant, ayant fermement refusé de coopérer avec la StB, il a ensuite été placé en détention provisoire.
Procès et emprisonnement par le régime communiste
Il a été désigné par la Sûreté de l'État comme le chef du groupe rassemblé au sein des organisations Výbor et Modrý Štít. Le procès des membres de ces organisations, qui s'est tenu du 25 au 28 octobre 1949 et le 2 novembre 1949 à Brno, a ainsi été intitulé "Miroslav Kostelka et al.". Miroslav Kostelka, ainsi que son père Bedřich, ont été condamnés pour activités antétatiques à 25 ans de prison et à une amende de 30 000 Kčs. Il a été emprisonné à Brno, Plzeň et Jáchymov jusqu'à l'amnistie de mai 1960.
Après avoir été libéré de prison
Il a suivi une formation de serrurier en prison et a travaillé comme monteur jusqu'en 1989. Il s'est marié et a eu trois enfants [1] dont un fils, le docteur Filip Kostelka, professeur de sciences politiques à Florence .
Après 1989
Il soutenait la préservation de l'État tchécoslovaque.
Notes et références
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