Les mines d'or de Sado sont constituées de deux gisements : les mines d'or de Nishimikawa et les mines d'or et d'argent d’Aikawa Tsurushi. C'est le site d'extraction d'or le plus grand du Japon[1].
On trouve aux abords du site l'usine de flottation de Kitazawa. Cette usine permettait l'enrichissement des minerais entre 1925 et 1952[1].
Histoire
Exploitées depuis au moins le XVIIe siècle[2] avec une intensification pendant l'industrialisation du Japon sous l'ère Meiji (1868-1912), elles sont un temps le premier site mondial d'extraction d'or[3]. Elles ferment en 1989[3].
En 2021, le gouvernement japonais propose qu'elles soient inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco, créant des tensions avec la Corée du Sud, dont plus de 2000 ressortissants déportés[2] furent obligés d'y travailler pendant la Seconde Guerre mondiale[3].
L'UNESCO inscrit finalement les mines de Sado à la liste du patrimoine mondiale en juillet 2024. La Corée du Sud a en effet retiré son objection à la condition que le Japon ne cache pas l'exploitation et la discrimination dont ont été l'objet les travailleurs coréens
[4].
L'usine de flottation de Kitazawa ne fait pas partie de l'ensemble reconnu par l'UNESCO car postérieure à l'époque d'Edo[1].