Il fait ses premières études musicales à Iași, d'abord avec un professeur privé de 1901 à 1912 puis il étudie la théorie au Conservatoire de cette ville de 1909 à 1911[2]. Il étudié ensuite à Leipzig avec Robert Teichmüller et Max Reger de 1912 à 1914[2]. Après la Première Guerre mondiale, il va à Paris pour étudier auprès de Florent Schmitt de 1919 à 1920[2].
De 1929 à 1962, il a été professeur au conservatoire de Bucarest où il a enseigné la composition, notamment à Myriam Marbe et à Felicia Donceanu[2]. En 1920, il est membre fondateur de la Société des compositeur roumains[2]. Il a travaillé de 1928 à 1933 en tant que directeur et chef d'orchestre de l'Orchestre Radio de Bucarest. De 19321 à 1945, il est conseiller à l'Opéra de Bucarest[2]. En 1944, il est devenu le vice-président de la Société des compositeurs roumains. Cependant le nouveau gouvernement communiste a très vite critiqué son « formalisme ». En 1953, il a été réhabilité et il a reçu de nouveau la permission de joindre l'Union des compositeurs. Il est aussi critique musical[2].
Il est considéré, en Roumanie, comme l'un des meilleurs compositeurs de l'école nationale romantique, possédant une inspiration lyrique très prononcée[2]. Il a enseigné à de nombreux élèves de la jeune génération suivante[2]. Il est notamment l'auteur d'un livre, Momente muzicale, publié à Bucarest en 1968, qui constitue un point important de l'éducation musicale de son temps[2].
Il a composé quatre ballets, une symphonie, deux ouvrages majeurs pour l'orchestre, des ouvrages de musique de chambre et beaucoup de pièces pour le piano, de musique chorale et de musique vocale.