Bohème, hétérodoxe, iconoclaste et rebelle sont sans doute les mots qui qualifient le mieux « Miguelín » et son style de toreo. Il pouvait toréer de la façon la plus vulgaire qui soit, et quelques instants plus tard, de façon très classique. Durant toutes les années 1960, il a été l’un des principaux rivaux de « El Cordobés » qui refusait de faire le paseo en sa compagnie : les deux matadors ne se sont affrontés de façon directe qu’à deux reprises en 1964, à Jaén et à Murcie. Les deux fois, « Miguelín » est sorti en triomphe, « El Cordobés » sous la bronca.
Son « fait d’armes » le plus connu date de : au cours d’une corrida à Madrid, il avait, en costume-cravate, sauté en piste pour démontrer que le toro d'El Cordobes était ridicule.