Mickaël Azouz est un maître chocolatier-pâtissier français, né le à Vesoul. Il remporta la première édition de la coupe du monde de la pâtisserie en 1989.
Mickaël Azouz, aîné d'une famille de onze enfants, est élevé dans une double culture. Son père est soufi et originaire de Tizi Ouzou, dans la région Kabylie, en Algérie et sa mère est catholique. Il quitte l'école à 14 ans et commence un apprentissage en pâtisserie à 15 ans[1]. Il intègre par la suite les Compagnons du Devoir puis réalise son service militaire[1]. À la fin des années 1960, il se rend à Paris chez Gaston Lenôtre, pendant deux années[2].
En 1972, il décide de regagner sa région natale, la Franche-Comté et s'installe à Saint-Loup-sur-Semouse[3]. En 1986, il ouvre un salon de thé dans sa ville natale, Vesoul. À la fin des années 1980, il crée une boutique au Japon[2]. En 1988, il devient champion de France en pâtisserie[1].
Il remporte à Lyon, en 1989, la première édition de la Coupe du monde de la pâtisserie[4],[5]. Ce titre lui permet d'être considéré comme l'un des pâtissiers-chocolatiers les plus réputés dans sa profession[6].
Il est professeur de pâtisserie dans plusieurs pays, à l'école nationale de la pâtisserie et à l'institut de gastronomie française, l'école « l'Étoile » à Venise, l’École supérieure de Barcelone, The federation of Japan confectionnery associations de Tokyo. Défenseur du « vrai chocolat », il voyage dans le monde entier[7],[8],[9].
Mickaël Azouz est l'un des chocolatiers les plus réputés[10]. Il a également participé à de nombreux ouvrages en rapport avec sa profession.
Chaque année, il se rend au Japon pour enseigner et reçoit régulièrement des stagiaires japonais[2].