Michel Conil-Lacoste est un écrivain, journaliste et critique d'art français né le à Paris où il est décédé le [1].
Biographie
Après des études de lettres, de philosophie et d'ethnologie, il a été lecteur à l'Université du Caire et correspondant du journal Le Monde pour les affaires étrangères. Haut fonctionnaire de l'Unesco pendant une vingtaine d'années à Paris, il y sera notamment chef de cabinet du directeur général René Maheu et chargé de la Campagne de sauvegarde de Florence et Venise. Il écrira à ce titre pour l'UNESCO un ouvrage qui fait référence: "Sauver Venise". Il est aussi à l'origine de plusieurs brochures sur les arts japonais, éthiopiens et africains et du premier tome d'une Histoire de l'UNESCO, chronique d'un grand dessein, paru en 1994.
En parallèle critique d'art moderne et contemporain au journal Le Monde (Monde des arts), chaque semaine de 1953 à 1975[2], il est l'auteur d'un Kandinsky, puis d'un Tinguely, sous le titre "l'énergétique de l'insolence".
Michel Conil Lacoste a épousé au Caire Rodolphina Tamvakos dont il a eu deux enfants. Sa fille, Élisabeth-Anne Conil-Lacoste Delesalle, née en 1956 à Paris, est une artiste du courant de l'abstraction géométrique qu'il a toujours soutenue dans son art.
Sauver Venise, Robert Laffont, 1971 (avec Louis-Jacques Rollet-Andriane).
Kandinsky, collection « Les grands maîtres de la peinture contemporaine », Flammarion, 1979 (ISBN978-3517007298) Éditions anglaise chez Clematis Press Ltd (1979), Easton Press (1982), Crown Publishers, Inc. (1988).
Chronique d'un grand dessein - Unesco 1946-1993, les hommes, les événements, les accomplissements, Unesco, 1997 (ISBN92-32-02878-6) Traductions en anglais, italien...
« Proweller, le courage du sujet », Le Monde, 16 mars 1968.
« Vingt ans d'activité de l'Unesco dans le domaine des sciences sociales », Revue française de sociologie, n°IX, 1968 (consulter en ligne).
« Les éblouissements raisonnés du peintre », Le Monde, 23 avril 1970 (consulter en ligne).
« L'héritage de la peinture dans le "regard du sourd" », Le Monde, 10 juin 1971 (consulter en ligne).
« Francis Bacon, le paradoxe du magique et du suave », Le Monde, 3 novembre 1971. Michael Peppiatt restitue dans sa biographie de Francis Bacon que l'épithète "suave" employé par Michel Conil-Lacoste enchanta l'artiste pour qui ce mot évoquait le bruissement de la soie[3].