Michaël Gillon commence ses études supérieures à l’âge de vingt-quatre ans, après sept années d’engagement dans l’armée belge[3]. « J’ai terminé mes [études] secondaires à 17 ans et je ne me sentais pas prêt — ni motivé — pour entreprendre des études [supérieures], déclare-t-il. Après, j’ai regretté »[3]. Il s’inscrit à l’université de Liège et, en cinq ans, y obtient une licence en biochimie et un premier cycle en physique[3].
De retour à l’université de Liège en janvier 2009, il y poursuit ses travaux sur la détection d’exoplanètes et leur caractérisation physicochimique[3]. Dans le cadre du projet TRAPPIST, il est responsable scientifique et investigateur principal pour les exoplanètes[3]. Ce projet débouche sur de nombreuses publications ainsi que sur la détection d’une trentaine d’exoplanètes en transit entre fin 2010 et mi 2012[3]. Il a été à l’initiative d’une recherche internationale observant pour la première fois l’émission thermique d’une super-Terre : 55 Cancri e[3],[6].
Le , la NASA annonce officiellement la découverte de sept exoplanètes par une équipe internationale d'astronomes, dirigée par Michaël Gillon. Ces exoplanètes, appelées TRAPPIST-1 b, c, d, e, f, g, h, ont été détectées au moyen du télescope TRAPPIST de l'Observatoire européen austral. Ces sept exoplanètes, situées à 39 années-lumière de notre Soleil, gravitent autour de l'étoile naine TRAPPIST-1[9],[10]. Trois de ces exoplanètes avaient déjà été découvertes en 2015 par l'équipe internationale au moyen du télescope Trappist, mais la collaboration avec la Nasa a permis d'étendre ces découvertes.
Prix Francqui 2021 (Sciences exactes) [13] pour ses recherches pionnières en exoplanétologie et astrobiologie ayant mené notamment à la découverte du système exoplanétaire TRAPPIST-1.
Notes et références
↑Henri Dupuis, « Michaël Gillon - Sur une autre planète », FNRSNEWS, , p. 20 (lire en ligne)
↑(en) Coel Hellieret al., « An orbital period of 0.94 days for the hot-Jupiter planet WASP-18b » [« Une période orbitale de 0,94 jours pour le Jupiter chaud WASP-18b »], Nature, vol. 460, no 7259, , p. 1098-1100 (DOI10.1038/nature08245, Bibcode2009Natur.460.1098H, résumé, lire en ligne [PDF], consulté le )