Le fleuve Mackenzie ainsi que plusieurs fleuves de moindre importance se jettent dans la mer de Beaufort. Elle abrite de nombreuses colonies d'oiseaux marins et constitue une route migratoire et un lieu de reproduction importants pour les baleines boréales et les bélugas. Elle reste relativement à l'écart des routes commerciales. Elle est perpétuellement recouverte d'une banquise qui ne se brise que l'été, pendant 2 à 5 mois.
D’ici le milieu du XXIe siècle, la mer de Beaufort devrait connaitre de grandes périodes où il n’y aura pas de glace pendant l’été en raison du réchauffement climatique[2].
Ressources naturelles
La mer de Beaufort renferme en son sous-sol de larges réserves de pétrole et de gaz. Ces réserves ont été explorées à partir des années 1960, mais ne sont exploitées que depuis 1986, date à laquelle la première plate-forme pétrolière a été mise en service. Cependant, afin de ne pas gêner la reproduction et la migration des baleines, l'exploitation de ces réserves n'est autorisée que pendant les mois d'hiver.
Querelle frontalière
Le Nord-Ouest de l'Arctique pourrait renfermer jusqu'à un quart des réserves mondiales d'hydrocarbures[3], dont l'exploitation serait facilitée ou rendue possible par le réchauffement climatique. Cette perspective ravive la querelle frontalière entre Canada et États-Unis sur le tracé de leur frontière maritime en mer de Beaufort. La position canadienne est qu'elle doit suivre le 141eméridien, alors que les États-Unis revendiquent une frontière à équidistance des côtes[4].
Articles connexes
Le plateau de Beaufort, formation géologique sous-marine située dans la mer de Beaufort.