Elle entame une licence en ethno-sociologie puis se consacre au dessin[2]. En , son blog est repéré par la directrice éditoriale des Éditions Soleil, Barbara Canepa, qui s’occupe de la collection « Venusdea ». Cette collaboration permet à Maya Mihindou de publier un premier roman graphique destiné à la jeunesse, intitulé Sabine[4], qui évoque ses racines africaines[5]. En 2014, elle cofonde la revue socialiste et féministe Ballast[6] et réalise des reportages, des illustrations et des articles dans la presse indépendante, notamment pour les revues Panthère, Première et The Funambulist[7]. En , elle crée le graphisme et la maquette du premier album de la chanteuse française Camille Hardouin, Mille bouches.
Elle gère Vertébrale, une micro-structure éditoriale où s’impriment régulièrement des ouvrages et des revues[8],[9].
Expositions
En , elle met en scène, en collaboration avec l'auteur de bande dessinée Jul' Maroh, l'exposition Procession, au CAPC de Bordeaux, déployée sur plus de 1 000 m2. Cinq moments en ponctuent le parcours : état des lieux, soumission, exil, confrontation, métissage.
C'est avec la réalisation d'une grande fresque peinte sur Sarah Maldoror, et un texte proposé comme la biographie de la cinéaste, que Maya Mihindou participe à l'exposition rétrospective intitulée Sarah Maldoror : Cinéma tricontinental, présentée au Palais de Tokyo, à Paris[10], entre le et le .