Maximin de Bompar descend de la famille de Bompar, une famille noble originaire de Vinon, un petit village du diocèse d'Aix dont l'origine remonte à la fin XVe siècle. La famille de Bompar comptait deux branches l'une établie à Aix et l'autre à Grasse. Elle a pour armes : d'azur à deux colombes d'argent, perchées sur un tronc écoté d'or, posé en fasce.
Il est le fils de François de Bompar, des seigneurs de Fontcouverte et de Césarée de Fort.
Du au , il est directeur du Dépôt des cartes et plans de la Marine. Il ne montre que peu d'intérêt pour cette tâche[3] et continue malgré tout à commander en mer. En 1759, il conduit une force navale française pour tenter de venir en aide à la Guadeloupe qui était attaquée par un corps expéditionnaire britannique pendant la guerre de Sept Ans[4]. Cependant, ses troupes débarquent trop tard pour sauver la Guadeloupe qui doit se rendre le . Bompart est contraint de se retirer et de reconnaître l'occupation de l'île par les Britanniques[5],[6].
Le , il est nommé commandant de la Marine à Toulon. Il est promu lieutenant général des armées navales en . Il meurt alors qu'il est toujours en poste, le à Toulon et est inhumé par le prêtre de la paroisse Saint-Louis[7].
Héraldique
Les Bompar portent D'azur à deux palombes d'argent posées sur un écot d'or en fasce
Olivier Chapuis, À la mer comme au ciel, Presses Paris Sorbonne, (lire en ligne), p. 766
Jean Meyer et Martine Acerra, Les marines de guerre européennes : XVIIe – XVIIIe siècle, Presses Paris Sorbonne, , 447 p.
Michel Vergé-Franceschi, Les Officiers généraux de la Marine royale : 1715-1774, Librairie de l'Inde, , 3008 p.
Sur la Maison de Bompar
Artefeuil, Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence, vol. 1, Avignon, la veuve Girard ; se vend chez F. Seguin, (lire en ligne), p. 161
L’État de la Provence, contenant ce qu'il y a de plus remarquable dans la police, dans la justice dans l'église et dans la noblesse de cette province, avec les armes de chaque famille., chez Pierre Auboin, Pierre Emery, Charles Clousier, , 610 p. (lire en ligne), p. 409