L'épidémie de poliomyélite survenue en 1953 en Suède ont convaincu les fabricants d'appareils d'anesthésie de modifier des ventilateurs mécaniques. Maurice Goulon entre à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches où il va former la génération des nouveaux réanimateurs.
En 1959, il publie avec le Pr Mollaret un article fondamental sur les signes avérés du coma dépassé chez une série de patients sans activité cérébrale et incapables de respirer seuls, ce qui a permis de décrire les signes de la mort cérébrale ce qui a initié l'essor des greffes d'organes[1].
↑F. Vachon, Conférence « Histoire de la réanimation médicale 1954- 1975 » lors du 38e Congrès de la Société de réanimation à l'hôpital Bichat-Claude-Bernard, 21 janvier 2010