Fils du diplomate Henri Mercier et de Cécile de Lostende de Reignefort, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 2e classe en . Aspirant de 1re classe (), il embarque sur le croiseur Pallas à la division de l'Atlantique Sud. Enseigne de vaisseau (), il sert à la division du Pacifique sur l'éclaireur Kerguelen (1883-1885) et passe en 1886 sur la canonnière Étendard à la station hydrographique de Tunisie.
Lieutenant de vaisseau (), il entre à l’École des défenses sous-marines de Toulon et est breveté torpilleur en 1888. Second de l'aviso Pétrel à la division du Levant et à la station de Constantinople, il est muté aux défenses sous-marines de Cherbourg en 1890 et y commande alors plusieurs torpilleurs.
En 1893, il commande le torpilleur de haute mer Mousquetaire en Méditerranée et se fait remarquer durant des manœuvres nocturnes. Nommé de nouveau à la défense mobile de Cherbourg où il est commandant d'un groupe de torpilleurs de réserve, il devient ensuite officier instructeur de torpilles sur le croiseur-école d'application des aspirants Iphigénie et est promu capitaine de frégate en .
En , il commande l'aviso-torpilleur Bombe et la 1re flottille de torpilleurs de la Manche puis sert à nouveau comme attaché naval à Londres ().
Capitaine de vaisseau (), commandant du cuirasséSuffren (1911) puis du cuirassé Démocratie en escadre de Méditerranée (1913), il devient en 1915 délégué du commandement en chef à Malte où il est chargé des liaisons avec l'escadre britannique.
Attaché naval à Londres pour la troisième reprise (-), il est nommé contre-amiral en puis commande en le front de mer de Toulon. Chef de la défense, il prend sa retraite en .