À côté de systèmes de numérations hybrides utilisés en métrologie, les Mésopotamiens possédaient un système de numération savante destiné aux calculs. Ce système de numération était de type sexagésimal (« base 60 »). C'est d'ailleurs des Babyloniens que nous avons hérité l'usage de diviser les heures en soixante minutes, et chaque minute en 60 secondes, et aussi de diviser la circonférence d'un cercle en 360 degrés représentant 6 angles de triangle équilatéral de 60° (360=6×60) . Le développement des mathématiques chez les Babyloniens tient à deux choses ; tout d'abord, au fait que le nombre 60 est un nombre hautement composé, dont les nombreux diviseurs : 2, 3, 4, 5, 6, 10, 12, 15, 20, et 30, facilitent les calculs de fractions[1] ; ensuite, à ceci que, contrairement aux Égyptiens et aux Romains, les Babyloniens (comme plus tard les Indiens) disposaient d'un authentique système à numération de position[2], où les chiffres les plus à gauche représentent les plus grandes valeurs (exactement comme dans notre système décimal : 734 = 7×100 + 3×10 + 4×1).
Pour écrire en base soixante, il faut disposer de 59 signes ou « chiffres » (le zéro étant représenté par une place vide). Pour écrire ces « chiffres », deux symboles étaient utilisés : (un clou) pour désigner l'unité et (un chevron) pour la dizaine, combinés de manière additive (par juxtaposition de 1 (clou) et de 10 (chevron)). On écrivait plusieurs pour les « chiffres » jusqu'à neuf et plusieurs pour les dizaines, jusqu'à cinq dizaines.
Exemple :
pour le « chiffre » 9.
pour le « chiffre » 17.
Le nombre 557 qui correspond à 9 soixantaines et 17 unités, est alors écrit . Par la suite, les spécialistes de mathématiques babyloniennes le noteront 9:17 (on retrouve ici la notation usuelle pour les heures, ainsi 9h et 17 minutes correspondent à 557 minutes).
Il est à noter que les Babyloniens écrivaient de la même manière les nombres égaux à un facteur 60 près. Ainsi, la notation précédente est également utilisée pour écrire 557×60, 557/60 ou 557/3600.
Les mathématiques sumériennes (3000-2300 av. J.-C.)
Les premières traces d'écrits mathématiques remontent aux anciens Sumériens, qui développèrent la première civilisation de Mésopotamie. Ils mirent au point une métrologie élaborée dès À partir de , ils dressent des tables de multiplication sur des tablettes d'argile[3] et mettent par écrit des énoncés de problèmes géométriques et de division. C'est aussi de cette période que datent les premiers témoignages de numération babylonienne[4].
Les mathématiques dans l'ancienne Babylonie (2000-1600 av. J.-C.)
C’est à la période paléo-babylonienne que se rattachent la plupart des tablettes à contenu mathématique, ce qui explique d'ailleurs pourquoi on a coutume d'appeler les mathématiques de Mésopotamie « mathématiques babyloniennes ». Certaines tablettes comportent des listes ou des tableaux de nombres, d'autres des énoncés de problèmes et leur solution.
Arithmétique
Conversions
Une des tâches des scribes consistait à convertir les nombres écrits à l'aide des divers systèmes métrologiques en notation sexagésimale savante afin de pouvoir effectuer les calculs. On trouve, à cet effet, de nombreuses tables de conversions métrologiques[5].
Additions et soustractions
Le fait d'effectuer des additions ou des soustractions ne présente pas de difficulté particulière[6].
Multiplication
La multiplication nécessite l'apprentissage de tables qui constitue une part non négligeable de l'étude des scribes[7]. Les Babyloniens utilisaient massivement les tables numériques pour le calcul et la résolution de problèmes d'arithmétique. Par exemple, deux tablettes trouvées à Senkerah sur l’Euphrate en 1854, datées de , sont des listes des carrés d’entiers jusqu'à 59 et de cubes jusqu’à 32. On trouve même une demi-douzaine de tables listant les 10 premières puissances de certains entiers[8]. La formule connue de nos jours comme différence de deux carrés permet aux Babyloniens des multiplications plus aisées[9], comme :
64 × 56 = 60² − 4² = 3584
Les tablettes en argile des écoles de scribes sont assez peu explicites sur les méthodes de calcul utilisées : la plupart du temps le résultat d'une multiplication est fourni sans aucune trace de calcul. Comme les tables de multiplication trouvées ne concernent pas les 59 chiffres du système sexagésimal, des calculs intermédiaires devaient souvent être nécessaires. Leur absence sur les tablettes laisse supposer l'existence d'un instrument de calcul auxiliaire[10].
Division
Les Babyloniens ne posaient pas de division. Pour ce genre de calcul, ils se ramenaient au produit :
et recouraient à une table d’inverses. L’inverse des nombres n'ayant comme facteurs premiers que 2, 3 ou 5 (appelés « nombres 5-lisses » ou « nombres réguliers ») s'écrit avec un nombre fini de chiffres en écriture sexagésimale : or on a retrouvé un grand nombre de tables donnant les inverses de tels nombres entiers.
Il faut se souvenir que pouvait désigner aussi bien ce que nous noterions 1 que 60 ou 60². Deux nombres étaient inverses l'un de l'autre lorsque leur produit était une puissance de soixante. Ainsi, l'« inverse » de (2) était (30) car 2×30 = 60. La table d'inverses classique[11] était (en base 60 avec deux points ':' pour séparateur des chiffres) :
où 6:40, qui désigne 6×60+40 est mis en relation avec 9 car 9×(6×60+40) = 3600 = 60². Donc 9 est l'inverse de 6×60+40 au sens babylonien du terme.
Pour les inverses de nombres réguliers plus complexes, les Babyloniens se ramenaient aux inverses des tables. Ainsi trouve-t-on une méthode détaillée[12] pour trouver l'inverse de 2:05 : sachant que l'inverse de 5 est 12, on sait que 2:05 × 12 = 25 ; par conséquent l'inverse de 2:05 est la fraction 12/25= 12 × 2:24 = 28:48. Certaines tablettes comme la CBS1215[13] utilisent des techniques de factorisation pour trouver l'inverse de nombres réguliers complexes[14].
Au contraire, des inverses comme 1/7, 1/11, 1/13, etc. n'ont pas de représentation finie en écriture sexagésimale. Il arrive qu'une division par ces nombres irréguliers apparaissent dans des problèmes sur tablettes. Pour une division par 13 par exemple, le scribe remarque que 13 ne possède pas d'inverse et se pose la question « En tel nombre combien de fois 13 ? » Comme ces problèmes sont préfabriqués, dans un but didactique, une réponse sous forme exacte est fournie sans explication[15]. On répertorie seulement deux tablettes (M10[16] et YBC 10529[17]) présentant des valeurs approchées d'inverses de nombres irréguliers.
Outre les calculs d'arithmétique, les mathématiciens Babyloniens imaginèrent aussi des algorithmes pour résoudre certaines équations algébriques. Là encore, ils recouraient à des tables numériques.
où les coefficientsb et c ne sont pas nécessairement des entiers, mais où c est toujours positif. Ils savaient que la solution positive (la seule qui avait un sens pour eux) à une équation de cette forme s'obtient par la formule
et se servaient de tables de carrés pour trouver les racines carrées intervenant dans cette formule. Parmi les énoncés concrets pouvant se ramener à ce type de calcul, il y avait celui demandant de trouver les dimensions d’un rectangle connaissant sa surface et l’excédent de sa longueur sur sa largeur.
Certaines équations du troisième degré pouvaient être résolues à l'aide de tables de n3+n2. Par exemple, soit l’équation
Multipliant l’équation par a2 et la divisant par b3, on obtient
Substituant y = ax/b, cela donne
équation que l'on peut résoudre en consultant une table de n3+n2 pour trouver la valeur la plus proche du second membre. Les Babyloniens exécutaient ces calculs sans véritablement poser les opérations algébriques, ce qui témoigne d'une remarquable capacité de concentration. Cependant, ils n'avaient pas d'algorithme général pour résoudre une équation du troisième degré quelconque.
Géométrie
Il est possible que les Babyloniens aient disposé de règles générales pour calculer l'aire et le volume de certaines figures géométriques. Ils calculaient la circonférence du cercle en prenant trois fois le diamètre, et l'aire du cercle en prenant un douzième du carré de la circonférence, ce qui revenait à prendre pour la valeur de π, ce que l'on retrouve dans la Bible. Le volume d'un cylindre était calculé en formant le produit de sa base par sa hauteur ; par contre, le calcul du volume du cône tronqué ou de la pyramide à base carrée était incorrect : les Babyloniens formaient le produit de la hauteur par la demi-somme (c'est-à-dire la moyenne) des bases[18]. Ils connaissaient le théorème de Pythagore en tant que formule[19], sans que l'on ait trace d'une démonstration en tant que telle. On a découvert à Suse, en 1933, une tablette dans laquelle E. M. Bruins et M. Rutten, ont pensé déceler[20] un rapport qui prouverait l'utilisation de 3 + 1/8 comme meilleure approximation de π. Otto Neugebauer valide cette interprétation dans son livre, The exact Science of antiquity[21] tandis qu'Eleanor Robson émet des doutes sur cette interprétation[22].
Les Babyloniens mesuraient les distances en utilisant le mille babylonien, représentant environ 10 km. Cette unité de mesure avait un équivalent horaire[Lequel ?], ce qui permettait de convertir les positions du soleil dans le ciel en heure du jour[23].
Trigonométrie
Si les anciens Babyloniens connaissaient depuis des siècles l’égalité des rapports entre les côtés de triangles semblables, le concept d’angle leur était étranger : aussi se ramenaient-ils à des considérations sur les longueurs des côtés[24].
Avec la redécouverte de la civilisation babylonienne, il est apparu que les mathématiciens et les astronomes grecs de la période classique et hellénistique, en particulier Hipparque de Nicée, ont beaucoup emprunté aux Chaldéens.
Franz Xaver Kugler, par exemple, a montré[27] la chose suivante : Ptolémée, dans l’Almageste, indique[28] qu’Hipparque a corrigé la durée des phases de la Lune transmises par « des astronomes encore plus anciens » en rapportant les observations des éclipses faite auparavant par « les Chaldéens » aux siennes. Or, Kugler a montré que les périodes que Ptolémée attribue à Hipparque étaient déjà utilisées dans des éphémérides babyloniens, à savoir le recueil nommé « Système B » (parfois attribué à Kidinnu). Apparemment, Hipparque s'est borné à confirmer par ses observations l'exactitude des valeurs de périodes qu'il avait lues dans les écrits des Chaldéens.
Il est évident qu’Hipparque (et Ptolémée à sa suite) disposait d'une liste complète des observations d’éclipses sur plusieurs siècles. Celles-ci avaient très probablement été compilées à partir des « tablettes-journaux », tablettes d'argile contenant toutes les observations significatives effectuées au jour le jour par les Chaldéens. Les exemplaires préservés datent de 652 av. J.-C. à 130 de notre ère, mais les événements célestes qui y sont consignés remontent très probablement au règne du roi Nabonassar : car Ptolémée fait commencer sa chronologie au premier jour du calendrier égyptien, la première année du règne de Nabonassar, c’est-à-dire le
Il n'a pas dû être facile d'exploiter toute cette masse d'observations, et il n'est pas douteux que les Chaldéens eux-mêmes se servaient de tables abrégées contenant, par exemple, uniquement les éclipses observées (on a trouvé quelques tablettes portant une liste de toutes les éclipses sur une période correspondant à un « saros »). Ces tables leur permettaient déjà de constater le retour périodique de certains phénomènes. Parmi les périodes utilisées dans le recueil du « Système B » (cf. Almageste IV.2), on trouve :
5458 mois (synodiques)= 5923 passages à la ligne des nœuds
1 mois synodique = 29;31:50:08:20 jours (dans le système sexagésimal; 29.53059413… jours en numération décimales = 29 jours 12 heures 44 min 3⅓ s)
Les Babyloniens exprimaient toutes les périodes en mois synodiques, probablement parce qu'ils utilisaient un calendrier luni-solaire. Le choix des intervalles entre les phénomènes célestes périodiques survenant en l'espace d'une année donnait différentes valeurs pour la longueur d'une année.
De même, on connaissait plusieurs relations entre les périodes des planètes. Les relations que Ptolémée attribue à Hipparque[29] avaient déjà servi pour des prédictions retrouvées sur des tablettes babyloniennes.
Toutes ces connaissances passèrent aux Grecs, sans doute peu après la conquête d’Alexandre le Grand (-331). Selon le philosophe Simplicius (début du VIe siècle), Alexandre avait ordonné la traduction des éphémérides astronomiques chaldéens, et en avait confié la supervision à son biographe Callisthène d’Olynthos, qui les envoya à son oncle Aristote. Si Simplicius ne nous offre qu'un témoignage tardif, son récit n'en est pas moins fiable, car il passa quelque temps en exil à la cour des Sassanides, et a pu avoir accès à des sources documentaires ayant disparu en Occident. Ainsi il est frappant qu'il emploie le titre tèresis (en grec: « veille »), étrange pour un livre d'histoire, mais qui constitue une traduction précise du babylonien massartu qui signifie « monter la garde » mais également « observer ». Quoi qu'il en soit, c’est vers cette époque que Calippe de Cyzique, un élève d’Aristote, proposa l’emploi d'un cycle de 76 ans, qui améliore le cycle de Méton, d'une durée de 19 ans. Il faisait démarrer la première année de son premier cycle au solstice d’été (28 juin) de l'an 330 av. J.-C. (date julienneprolepse), mais par la suite il semble qu'il ait compté les mois lunaires à partir du mois suivant la victoire d’Alexandre à la bataille de Gaugamèles, à l'automne 331 av. J.-C. Ainsi, Calippe a pu obtenir ses données de sources babyloniennes, et il est donc possible que son calendrier soit antérieur à celui de Kidinnu. On sait par ailleurs que le prêtre babylonien connu sous le nom de Bérose écrivit vers 281 av. J.-C. une histoire (à caractère plutôt mythologique) en grec de la Babylonie, les Babyloniaca, dédiées au nouveau monarque Antiochos Ier ; et l’on dit qu’il fonda par la suite une école d’astrologie sur l’île grecque de Cos. Parmi les autres auteurs qui ont pu transmettre aux Grecs les connaissances babyloniennes en astronomie-astrologie, citons Soudinès qui vivait à la cour du roi Attale Ier Sôter à la fin du IIIe siècle av. J.-C.
Quoi qu’il en soit, la traduction de ces annales astronomiques exigeait une connaissance profonde de l’écriture cunéiforme, de la langue et des méthodes, de sorte qu’il est vraisemblable qu'on a confié cette tâche à un Chaldéen dont le nom ne nous est pas parvenu. Les Babyloniens, en effet, dataient leurs observations dans leur calendrier luni-solaire, dans lequel la durée des mois et des années n'est pas fixe (29 ou 30 jours pour les mois ; 12 ou 13 mois pour les années). Qui plus est, à cette époque il n'utilisaient pas encore de calendrier régulier (fondé par exemple sur un cycle, comme le cycle de Méton), mais faisaient démarrer un mois à chaque nouvelle lune. Cette pratique rendait fastidieux le calcul du temps séparant deux événements.
La contribution d’Hipparque a dû consister à convertir ces données en dates du calendrier égyptien, qui est fondé sur une année d'une durée fixe de 365 jours (soit 12 mois de 30 jours et 5 jours supplémentaires) : ainsi le calcul des intervalles de temps est beaucoup plus simple. Ptolémée datait toutes ses observations dans ce calendrier. Il écrit d’ailleurs que « Tout ce qu'il (=Hipparque) a fait, c'est une compilation des observations des planètes ordonnée de façon plus commode[30]. » Pline l'Ancien, traitant de la prédiction des éclipses écrit[31] : « Après eux(=Thalès) les positions des deux astres (=le Soleil et la Lune) pour les 600 années à venir furent annoncées par Hipparque, … » Cela doit vouloir dire qu'Hipparque a prédit les éclipses pour une période de 600 ans, mais étant donné l'énorme quantité de calculs que cela représente, c'est très peu probable. Plus vraisemblablement, Hipparque aura compilé une liste de toutes les éclipses survenues entre le temps de Nabonasser et le sien.
Voici d'autres traces de pratiques babyloniennes dans l’œuvre d’Hipparque :
Hipparque est le premier auteur grec à avoir divisé le cercle en 360 degrés de 60 minutes.
↑ a et bE.M. Bruins, « Aperçu sur les mathématiques babyloniennes », Revue d'histoire des sciences et de leurs applications, vol. 3, no 4, , p. 301–314 (DOI10.3406/rhs.1950.2857, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Jens Høyrup, Lengths, Widths, Surfaces: A Portrait of Old Babylonian Algebra and Its Kin, Springer Science & Business Media, 2013, p. 29 note 50
↑Roger L. Cooke, The History of Mathematics, a Brief Course, 3e édition, p. 244
↑(en) Jöran Friberg, A Remarkable Collection of Babylonian Mathematical Texts : Manuscripts in the Schøyen Collection : Cuneiform Texts I, New York, Springer-Verlag, coll. « Sources and Studies in the History of Mathematics and Physical Sciences », , 533 p. (ISBN978-0-387-34543-7, lire en ligne) donne une liste de tablettes en cunéiforme qui utilisent cette « règle de la diagonale » dans A.8.6. The Diagonal Rule in the corpus of Mathematical Cuneiforms Texts, p. 449-451.
↑Bruins (E. M.) et Rutten (M.). Textes mathématiques de Suse (Mémoires de la Mission archéologique en Iran, t. XXXIV), 1961
↑Cf. D. M. Burton, History of Mathematics, Dubuque, Indiana, Wm.C. Brown Publishers, (réimpr. 1995) : « Il est tout à fait probable que Diophante ait été un Babylonien hellénisé. »
↑(en) Carl Benjamin Boyer, A History of Mathematics, (réimpr. 1991), « Greek Trigonometry and Mensuration », p. 171-172 :
« De l’époque d’Alexandre le Grand au moins jusqu'à la décadence de la civilisation classique, il y eut indubitablement d'intenses échanges entre Grèce et Mésopotamie, et il paraît clair que l'arithmétique et l'algèbre géométrique babylonienne continuèrent d’exercer une influence considérable sur le monde hellénistique. Ainsi, cette facette des mathématiques transparaît si visiblement chez Héron d'Alexandrie (dont l’acmè se situe vers 100 de notre ère) qu'on a pu le croire égyptien ou phénicien plutôt que grec. On pense aujourd'hui que Héron représente un type de mathématiques qui a toujours été pratiqué en Grèce mais qui n'a pas eu de représentant parmi les grandes figures - sauf peut-être le Ptolémée du Tetrabiblos. »
(en) A. E. Berriman, The Babylonian quadratic equation, .
(en) Carl B. Boyer (rev. par Uta C. Merzbach), A history of mathematics, New York, Wiley, , 2e éd. (1re éd. 1968), 715 p. (ISBN978-0-471-54397-8), « Greek Trigonometry and Mensuration »
(en) Marvin A. Powell, « Masse und Gewichte », dans Reallexicon der Assyriologie und Vorderasiatischen Archäologie, vol. VII, Berlin, De Gruyter, 1987-1990, p. 457-530
(en) Marvin A. Powell, « Metrology and mathematics in ancient Mesopotamia », dans Jack M. Sasson (dir.), Civilizations of the Ancient Near East, New York, , p. 1941-1958
(en) Jöran Friberg, « Mathematik », dans Reallexicon der Assyriologie und Vorderasiatischen Archäologie, vol. VII, Berlin, De Gruyter, 1987-1990, p. 531-585
(en) Eleanor Robson, « Neither Sherlock Holmes nor Babylon : a reassessment of Plimpton 322 », Historia Math., vol. 28, no 3, , p. 167–206 (DOI10.1006/hmat.2001.2317, MR1849797)
(en) Eleanor Robson, « Words and pictures : New light on Plimpton 322 », The American Mathematical Monthly, Washington, vol. 109, no 2, , p. 105
(en) Eleanor Robson, « Mathematics, metrology, and professional numeracy », dans Gwendolyn Leick (dir.), The Babylonian World, Londres et New York, Routledge, , p. 418-431
(en) Eleanor Robson, Mathematics in Ancient Iraq : A Social History, Princeton et Oxford, Oxford University Press,
(en) Jens Høyrup, « Mesopotamian Mathematics », dans Alexander Jones et Liba Taub (dir.), The Cambridge History of Science, Cambridge, Cambridge University Press, , p. 58-72
Confine tra il Kazakistan e il KirghizistanLocalizzazione del Kazakistan (in verde) e del Kirghizistan (in arancione)Dati generaliStati Kazakistan Kirghizistan Lunghezza1212 km Dati storiciIstituito nel1991 Manuale Il confine tra il Kazakistan e il Kirghizistan è lungo circa 1212 km e parte dalla triplice frontiera con l'Uzbekistan alla triplice frontiera con la Cina.[1] Bishkek, la capitale del Kirghizistan, si trova a soli 16 km a sud di tale confine e Almaty (l...
Mikhaēl I RangabesKaisar dan Otokrat RomawiMikhaēl I Rangabes, dari Madrid Skylitzes.Kaisar Kekaisaran Romawi TimurBerkuasa2 Oktober 811 – 22 Juni 813Penobatan2 Oktober 811Hagia SophiaPendahuluStavrakosPenerusLeo VCo-emperorTheophylaktos (811-813)Informasi pribadiKelahiranskt. 770Kematian11 Januari 844Pulau PrótiPemakamanGereja di Pulau Próti, dipindahkan ke Biara SatyrosNama lengkapMikhaēl RangabeAyahTheophylaktos RhangabePasanganProkopiaAnakTheophylaktosStaurakiosNiketasGeorgoTheopha...
Place in Centre-Ouest Region, Burkina FasoMakoulaMakoulaLocation in Burkina FasoCoordinates: 12°36′N 1°53′W / 12.600°N 1.883°W / 12.600; -1.883Country Burkina FasoRegionCentre-Ouest RegionProvinceBoulkiemdé ProvinceDepartmentSiglé DepartmentPopulation (2005) • Total2,191Time zoneUTC+0 (GMT 0) Makoula is a town in the Siglé Department of Boulkiemdé Province in central western Burkina Faso. It has a population of 2,191.[1] Refere...
العلاقات الكاميرونية الشمال مقدونية الكاميرون شمال مقدونيا الكاميرون شمال مقدونيا تعديل مصدري - تعديل العلاقات الكاميرونية الشمال مقدونية هي العلاقات الثنائية التي تجمع بين الكاميرون وشمال مقدونيا.[1][2][3][4][5] مقارنة بين البلدين هذه �...
Artikel ini perlu diwikifikasi agar memenuhi standar kualitas Wikipedia. Anda dapat memberikan bantuan berupa penambahan pranala dalam, atau dengan merapikan tata letak dari artikel ini. Untuk keterangan lebih lanjut, klik [tampil] di bagian kanan. Mengganti markah HTML dengan markah wiki bila dimungkinkan. Tambahkan pranala wiki. Bila dirasa perlu, buatlah pautan ke artikel wiki lainnya dengan cara menambahkan [[ dan ]] pada kata yang bersangkutan (lihat WP:LINK untuk keterangan lebih lanjut...
Australian cricketer Jack BlackhamBlackham in about 1885BornJohn McCarthy Blackham(1854-05-11)11 May 1854Fitzroy North, Victoria, AustraliaDied28 December 1932(1932-12-28) (aged 78)Melbourne, Victoria, AustraliaOccupationBank ClerkParent(s)Frederick Kane Blackham and Lucinda (née McCarthy).RelativesGeorge Eugene Joey Palmer (brother-in-law). Henry Hamilton Blackham (uncle)Personal informationNicknamePrince of wicket-keepers, Black JackHeight1.76 m (5 ft 9 in)BattingRight-...
TrinxatCourseSide dishPlace of originSpainRegion or stateCataloniaMain ingredientsPotatoes, cabbage, pork Trinxat is a food from the Pyrenees, principally Andorra and the Catalan comarques of Cerdanya and Alt Urgell. It is made with potatoes, cabbage and pork meat, and resembles bubble and squeak.[1] The name, meaning “mashed” or “chopped”, is the past participle of the Catalan word trinxar, which means to slice. It is sometimes served with salt herring or eaten on its own wit...
Bupati SikkaPetahanaAdrianus Firminussejak 20 September 2024Masa jabatan5 tahunDibentuk1958Pejabat pertamaD. P. C. Ximenes da SilvaSitus webwww.sikkakab.go.id/welcome Berikut adalah Daftar Bupati Sikka dari masa ke masa. No. Potret Nama (masa hidup) Mulai Menjabat Selesai Menjabat Prd. Jabatan Sebelumnya Wakil Bupati Ket. sebelum dilakukan pemilihan bupati definitif, Don Paulus Centis Ximenes da Silva yang sebelumnya merupakan Kepala Dewan Pemerintahan Daerah Swatantra Sikka ditunjuk seb...
Artikel ini perlu diwikifikasi agar memenuhi standar kualitas Wikipedia. Anda dapat memberikan bantuan berupa penambahan pranala dalam, atau dengan merapikan tata letak dari artikel ini. Untuk keterangan lebih lanjut, klik [tampil] di bagian kanan. Mengganti markah HTML dengan markah wiki bila dimungkinkan. Tambahkan pranala wiki. Bila dirasa perlu, buatlah pautan ke artikel wiki lainnya dengan cara menambahkan [[ dan ]] pada kata yang bersangkutan (lihat WP:LINK untuk keterangan lebih lanjut...
48th season of the UEFA club football tournament 2002–03 UEFA Champions LeagueOld Trafford in Greater Manchester hosted the final.Tournament detailsDatesQualifying:17 July – 28 August 2002Competition proper:17 September 2002 – 28 May 2003TeamsCompetition proper: 32Total: 72Final positionsChampions Milan (6th title)Runners-up JuventusTournament statisticsMatches played157Goals scored428 (2.73 per match)Attendance6,416,965 (40,872 per match)Top scorer(s)Ruud van Nistelrooy ...
Ne doit pas être confondu avec Ligne Nyon – Saint-Cergue – La Cure. Chemin de fer Nyon-Saint-Cergue-Morez Logo du chemin de fer Nyon-Saint-Cergue-Morez. Création 12 juillet 1916 Dates-clés 12 juillet 1916 : mise en service de la ligne Nyon - Saint-Cergue1917 : mise en service de la ligne Saint-Cergue - La Cure7 mars 1921 : mise en service de la ligne La Cure - Morez1958 : suppression de la ligne La Cure - Morez Forme juridique Société anonyme Sigle NStCM Slogan(s...
Federal electoral district in Quebec, Canada This article is about the federal district. For the provincial district, see Mont-Royal (provincial electoral district). Mount Royal Quebec electoral districtMount Royal in relation to other federal electoral districts in Montreal and LavalFederal electoral districtLegislatureHouse of CommonsMP Anthony HousefatherLiberalDistrict created1924First contested1925Last contested2021District webpageprofile, mapDemographicsPopulation (201...
American baseball player (born 1989) Baseball player Austin NolaNola with the Omaha Storm Chasers in 2024Kansas City Royals – No. 14Catcher / InfielderBorn: (1989-12-28) December 28, 1989 (age 34)Baton Rouge, Louisiana, U.S.Bats: RightThrows: RightMLB debutJune 16, 2019, for the Seattle MarinersMLB statistics (through 2023 season)Batting average.249Home runs24Runs batted in136 Teams Seattle Mariners (2019–2020) San Diego Padres (2020–2023) Austin Kyle Nola[1]...
The Temple of the Tooth in Kandy, Sri Lanka, is an example of traditional Sri Lankan architecture The architecture of Sri Lanka displays a rich variety of architectural forms and styles. Shaivism has had a significant influence on early Sri Lankan architecture, during the reign of King Ravana, then Buddhism has also had a significant influence on Sri Lankan architecture, since it was introduced to the island in the 3rd century BCE.[1] Traditionally, Indian and Chinese architecture hav...
The governor of Oregon is the head of government of the U.S. state of Oregon. List of governors The Oregon Country was obtained by the United States on January 30, 1819,[1] as a shared region with the United Kingdom. The Oregon Treaty ended the sharing and formally established the borders on June 15, 1846. [2] The Champoeg Meetings, including a constitutional committee, held from February 1841 until May 1843, served as a de facto government before the government was officiall...
American football player (born 1979) American football player Dallas ClarkClark in 2007No. 44, 87Position:Tight endPersonal informationBorn: (1979-06-12) June 12, 1979 (age 45)Sioux Falls, South Dakota, U.S.Height:6 ft 3 in (1.91 m)Weight:252 lb (114 kg)Career informationHigh school:Twin River Valley (Bode, Iowa)College:Iowa (1998–2002)NFL draft:2003 / Round: 1 / Pick: 24Career history Indianapolis Colts (2003–2011) Tampa Bay Buccaneers (2...
1996 World Championship Wrestling pay-per-view event This article is missing information about the reception to Fall Brawl '96: War Games. Please expand the article to include this information. Further details may exist on the talk page. (September 2021) Fall Brawl '96: War GamesVHS cover featuring Ric Flair and Hollywood HoganPromotionWorld Championship WrestlingDateSeptember 15, 1996CityWinston-Salem, North CarolinaVenueLawrence Joel Veterans Memorial ColiseumAttendance11,300Tagline(s)Wanna...
Pemilihan umum Bupati Puncak Jaya 20072001201221 Maret 2007Kandidat Calon Enembe Renmaur Tabuni Partai Demokrat PDI-P PIB Aliansi Pembaharu Puncak Jaya Puncak Jaya Bersatu Pendamping Ibo Wakerkwa Tabuni Suara Popular 54.929 20.579 17.538 Persentase 59,03% 22,12% 18,85% Peta persebaran suara Berkas:PAPUA - KAB. PUNCAK JAYA.pngLokasi Kabupaten Puncak Jaya di Provinsi Papua Bupati petahanaElieser Renmaur PDI-P Bupati terpilih Lukas Enembe Demokrat Pemilihan umum Bupati Puncak Jaya 2...
Questa voce sull'argomento registi tedeschi è solo un abbozzo. Contribuisci a migliorarla secondo le convenzioni di Wikipedia. Katja von Garnier alla Berlinale del 2018 Katja von Garnier (Wiesbaden, 15 dicembre 1966) è una regista e sceneggiatrice tedesca. Indice 1 Biografia 2 Vita privata 3 Filmografia 4 Note 5 Altri progetti 6 Collegamenti esterni Biografia Ha studiato regia all'Accademia per la televisione e il cinema di Monaco di Baviera.[1] Nel 1993 ha esordito con un med...