Les vestiges à demi enfouis de ces énigmatiques constructions rappelèrent aux Arabes du XIXe siècle les fameux bancs communément placés devant les demeures modernes. C'est pourquoi ceux-ci les baptisèrent المصطبة maṣṭabaʰ, terme arabe signifiant « terrasse »[2].
Les mastabas sont souvent des tombes familiales et l'on y trouve donc plusieurs puits, et même parfois plusieurs caveaux dans un même puits, creusés à différentes profondeurs.
Le plus célèbre de ces édifices est sans doute le mastaba el-Faraoun, sépulture royale de la IVe dynastie, dont l'aspect (en forme de sarcophage) tranchait avec la tradition de la forme pyramidale de cette période.
Structure
Extérieurement, un mastaba est une construction rectangulaire aux murs de briques crues ou de pierres taillées, d'abord droits, puis progressivement légèrement inclinés vers l'intérieur comme la base d'une pyramide. Les matériaux de construction extérieurs étaient initialement des briques faites de boue séchée au soleil, facilement disponible sur le Nil. Même après l'utilisation de matériaux plus durables comme la pierre, toutes les structures monumentales, à l'exception des plus importantes, étaient construites en briques de boue. Les mastabas étaient souvent quatre fois plus longs que larges, et beaucoup atteignaient au moins une dizaine de mètres de haut. Ils étaient orientés nord-sud, ce qui, selon les Égyptiens, était essentiel pour accéder à l'au-delà.
Une porte donne accès à une chapelle funéraire. Les parois de cette pièce, parallèles aux murs extérieurs du mastaba, peuvent être recouvertes de scènes de la vie quotidienne du défunt. Sur le mur, face à la porte, est gravée une fausse porte qui mène symboliquement vers le royaume des morts. Cette porte est conçue pour faciliter le retour du défunt dans le royaume des vivants. Un puits, partant du sommet du mastaba, s'enfonce dans le sol jusqu'à plus de vingt mètres de profondeur selon l'importance du dignitaire et donne sur la chambre funéraire où repose le défunt dans son sarcophage.
Origine
Les mastabas sont une évolution des tertres funéraires (tumulus) élevés au-dessus des fosses où étaient déposés le défunt et son équipement funéraire à l'époque prédynastique. Ce tertre, qui représente la butte primordiale d'où naquit le soleil selon la mythologie héliopolitaine, devait être entouré d'une ceinture de pierre. L'infrastructure abritait la dépouille du personnage tandis que la superstructure était destinée à son culte[3].
Les sépultures royales d'Oumm el-Qa'ab marquent une continuité dans l'évolution des sépultures pré-dynastiques présentes sur le site[4]. Au début de la Ire dynastie, l'infrastructure des tombes gagne en volume ; le nombre de chambres et de magasins souterrains croît, ainsi que la profondeur et le nombre de tombes subsidiaires[4]. Les reconstitutions de ce type de tombe reposent sur de nombreuses conjectures, difficilement vérifiables à l'heure actuelle. En effet, les pillages opérés durant l'Antiquité, ainsi que l'exploitation des briques crues par les sebakhins, ont provoqué la disparition totale des superstructures. Cependant, les dispositifs de couverture des chambres funéraires montrent que cette dernière devait être surplombée par un tumulus souterrain[5], symbolisant probablement la colline primordiale ou bien un « tremplin » pour que Pharaon puisse accéder au ciel[6],[7]. La superstructure aurait été un massif de sable et de graviers, recouvert par une couche de briques crues[8].
L'expression consacrée pour désigner cet édifice est alors « tumulus » rectangulaire plutôt que « mastaba » à redans, bien que leur plan d'ensemble respectif ne puisse permettre de les distinguer.
L'un des plus anciens mastabas dont nous ayons connaissance se situe à Nagada, en Haute-Égypte. Celui-ci, découvert par Jacques de Morgan, daterait du tout début de la Ire dynastie[9] et représente, selon Jean-Philippe Lauer, le prototype des grandes tombes à redans[10]. Son attribution reste très controversée. Il fut d'abord proposé, à partir des fragments d'inscriptions relevés sur le site, qu'il s'agissait du tombeau du souverain légendaire Ménès, identifié d'abord à Hor-Aha, ensuite à Narmer[9]. Les dimensions peu communes de l'édifice vinrent renforcer l'idée que celui-ci était de nature royale.
Cependant, à la suite des dernières fouilles effectuées sur le terrain, une des premières théories visant à y voir la sépulture de la reine Neith-Hotep a été remise à l'ordre du jour. La présence en majorité d'objets de luxe gravés à son nom prouverait bien que cette reine bénéficia d'une sépulture aux dimensions plus ambitieuses que celle de son roi, située à Oumm el-Qa'ab[11].
Sa superstructure représente l'archétype de ce style d'architecture. Un grand massif rectangulaire, mesurant 43,4 × 26,7 m, était limité par un mur en briques crues épais de 4,2 m, et orné de redans[10]. Le noyau de ce massif était compartimenté par l'intermédiaire de murs de refend, ces derniers créant cinq chambres dont la chambre sépulcrale, située au centre du mastaba[10].
Ce mastaba était lui-même ceint par un petit mur d'enceinte en briques crues[10]. Il semble qu'il n'y eut aucune sépulture subsidiaire, si commune dans les ensembles funéraires contemporains.
Grands mastabas à redans
Il y a peu, il était entendu que seuls deux sites archéologiques d'importance détenaient des grands mastabas du type « Nagada », en l'occurrence Oumm el-Qa'ab et Saqqarah[12]. Mais récemment, les études ont révélé que Gizeh, Hélouân, Abou Rawash et Tarkhan constituaient également des lieux d'inhumations privilégiés ; le nombre élevé de sépultures et leur richesse architecturale en témoignent.
Les égyptologues s'accordent aujourd'hui à attribuer les sépultures d'Abydos aux souverains des Ire et IIe dynasties (en partie pour cette dernière)[13]. Pourtant, les sites tels que Gizeh, Hélouân, Abou Rawash, Tarkhan et surtout Saqqarah on révélé des édifices funéraires dont la richesse architecturale surpasse bien souvent celle des tombes royales de Haute-Égypte. Ces monuments sont des mastabas à redans (ou encore mastabas à niches, ou mastabas décorés en façade de palais) construits pour l'élite égyptienne.
Un soin tout particulier a été accordé à la décoration de leurs superstructures. De dimensions imposantes, ceux-ci étaient parés, sous la Ire dynastie, de riches décors en façade de palais. Cet élément architectural acquit une valeur symbolique toute particulière dès l'époque pré-dynastique. Celui-ci se trouve d'ailleurs constamment représenté sur les serekhs (dès l'époque Nagada II)[14], prouvant par là qu'il représentait un symbole royal majeur.
La signification première de ce type de décor se perd dans les premiers âges de la culture égyptienne pré-dynastique et aucun accord n'a encore été trouvé à ce sujet. D'une origine égyptienne ou mésopotamienne, cette architecture est assurément associée à une volonté forte d'afficher sa proximité avec le pouvoir royal ainsi que sa place au sommet de la hiérarchie[15].
L'appellation « décor en façade de palais » est très discutable puisqu'il ne subsiste rien des palais de cette époque. Nul ne sait donc quel était leur aspect. Il est toutefois très douteux que leurs murs étaient réellement percés de multiples portes à l'instar des enceintes à redans[16]. Le symbolisme de ce motif ne devait sans doute pas avoir la même signification que ce fut dans un contexte civil ou bien funéraire. Dans une sépulture, les fausses portes permettaient peut-être au ka du souverain de pouvoir sortir afin de profiter des offrandes déposées par les prêtres. Tandis qu'elles empêchaient aux vivants d'accéder dans la sépulture. Quoi qu'il en soit, la profusion de motifs (fausses portes, nattes, mats), de couleurs et de niches affichait la richesse du propriétaire. Les grands mastabas à redans, perchés en haut des collines situées à la lisière de la vallée et aux portes de la cité de Memphis, devaient imposer l'autorité royale, dont le siège était encore en Abydos[17].
Les mastabas de la Ire dynastie, à l'instar des tombes royales de cette époque, étaient bordés de petites sépultures dont le nombre variait selon l'importance du propriétaire du mastaba et l'époque à laquelle ce dernier fut édifié. Il a très tôt été suggéré que ces sépultures avaient accueilli les dépouilles de serviteurs (ou d'animaux) sacrifiés peu après la mort du haut fonctionnaire ou du souverain, serviteurs qui auraient, de cette manière, pu continuer à servir leur maitre dans l'au-delà. Cette théorie fut longtemps jugée la plus pertinente par la communauté égyptologique. Seulement, depuis quelques décennies, celle-ci est de plus en plus remise en question. Et l'idée d'un sacrifice, dont la réalité est attestée aux époques prédynastiques, doit être plus nuancée et ne concerner que quelques cas particuliers[18]. La pratique de ces inhumations disparut progressivement pour disparaitre dès la fin de la Ire dynastie.
La IIe dynastie marque une étape dans l'évolution des grandes sépultures. Le décor en façade de palais disparait progressivement, remplacé par une simple « niche fausse porte ». Les aménagements souterrains, quant à eux, sont de plus en plus complexes et préfigurent ceux du complexe funéraire de Djéser.
IIIe dynastie égyptienne
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Ancien Empire
Les sépultures royales de la Ire dynastie étaient entourées par les tombes subsidiaires de serviteurs ; mais cette coutume disparut avec la IIe dynastie. C'est durant la IVe dynastie que cette pratique fut renouvelée. La pyramide de Meïdoum est au centre d'un vaste complexe comprenant de nombreux mastabas affichant des éléments architecturaux traditionnels, mais aussi quelques innovations que l'on retrouvera dans les tombes privées de l'Ancien Empire. C'est ainsi que les grands pharaons de cette dynastie s'entourèrent des hauts dignitaires ayant officié durant leur vie terrestre, et qu'ils s'assurèrent de leurs services pour leur existence céleste.
Les mastabas M17, M16 (Néfermaât et M15 (Rahotep) de la nécropole de Meïdoum figurent parmi les plus imposants jamais bâtis par les anciens Égyptiens. Ceux-ci révélèrent en outre un art très raffiné et des œuvres peintes des plus remarquables que l'Égypte nous ait léguées (Oies de Meïdoum).
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Mastabas de Gizeh
Le complexe funéraire de Khéops se trouve être lui-même au centre d'une vaste nécropole (l'une des plus vastes de la Basse-Égypte) composée de mastabas et de tombes ayant appartenu à des hauts fonctionnaires et des membres de la famille royale contemporains du règne de Khéops et d'autres un peu plus tardives de la IVe à la VIe dynastie. Le mastaba, contemporain de Khéops, suit un plan normalisé décrivant une substructure composée d'un puits vertical aboutissant à une chambre funéraire et une superstructure rectangulaire en pierres calcaires dans laquelle était aménagé un lieu de culte funéraire indiqué par une stèle fausse-porte protégée par une chapelle funéraire[19]. Les tombeaux de cette époque sont caractérisés par une décoration très sobre, rompant le lien avec la tradition ornementale du règne précédent. Cependant, le répertoire iconographique s'enrichira au fil du temps et passera des représentations de scènes de repas funéraires à la IVe dynastie aux scènes de la vie quotidienne de la VIe dynastie, plus riches et plus personnalisées dont le développement imposera l'accroissement des surfaces à décorer et, par conséquent, du nombre de salles funéraires. Des sculptures typiques du règne de Khéops et de cette nécropole ont été découvertes dans de nombreux mastabas. Il s'agit des têtes de réserves. Fabriquées en plâtre, elles présentent chacune une forte individualité et leur destination, sans doute rituelle, est encore mal comprise. On distingue trois groupes principaux dans cette nécropole, le cimetière est, le cimetière sud (ou G1S) et le cimetière ouest[20]. Les cimetières ouest et est furent en grande partie étudiés par l'égyptologue George Andrew Reisner.
Le mastaba el-Faraoun est le nom donné par les Égyptiens contemporains au tombeau de Chepseskaf dernier souverain de la IVe dynastie. Ce tombeau marque un tournant dans l'édification des tombes royales de l'Ancien Empire. En effet, depuis la IIIe dynastie chaque pharaon se fait édifier un complexe funéraire dont le principal monument est une pyramide qui atteint, avec la IVe dynastie, des proportions colossales et une perfection géométrique qui force l'admiration depuis l'Antiquité.
Non seulement Chepseskaf rompt avec le choix de ses prédécesseurs de bâtir le complexe funéraire en face d'Héliopolis en faisant établir le sien propre à Saqqarah, mais plus encore la rupture semble être complète par l'édification non plus d'une pyramide mais d'un gigantesque mastaba qui néanmoins est inclus dans un complexe funéraire.
Ce fait est diversement interprété par les égyptologues. Certaines théories penchent en faveur d'un complexe inachevé en raison de la brièveté du règne ce qui expliquerait que la plupart des éléments du complexe sont en briques crues. D'autres militent pour une remise en question du dogme héliopolitain, le choix de la forme du monument, qui s'apparenterait soit à une reproduction du sanctuaire primitif de Bouto soit à un gigantesque sarcophage démontrant une volonté affichée du roi de se rapprocher du mythe osirien.
Quoi qu'il en soit, ce tombeau à l'écart des sentiers battus reste une œuvre typique de la IVe dynastie par la disposition des appartements funéraires royaux, le choix des matériaux de constructions et de revêtement du monument ou encore par le plan du complexe funéraire dans son ensemble.
Moyen Empire
La chapelle du mastaba du noble Akhethétep, dont les ruines sont encore visibles sur le plateau de Saqqarah est reconstitué au Musée du Louvre.
Fonctions
Le mastaba est à la fois une sépulture pour l'enveloppe charnelle du défunt et le lieu de résidence de son ka. C'est pour cette raison que la forme du mastaba rappelle celle d'un palais.
Des mastabas aux pyramides
Avec les débuts de la IIIe dynastie (vers -2700 à -2600), les mastabas sont devenus des pyramides à degrés, constituées de plusieurs étages successifs ayant la forme globale d'un escalier gigantesque s'élevant vers le ciel. La première et la plus célèbre de ces pyramides à degrés est la pyramide de Djéser à Saqqarah, dont l'architecte était Imhotep. Celui-ci voulut ériger une pyramide à degrés s'élevant, tel un escalier gigantesque, vers le ciel afin de symboliser l'ascension du défunt du « monde souterrain » vers les « Cieux ».
L'étape suivante de l'évolution des pyramides à degrés fut l'édification par le roi Snéfrou d'une pyramide dite rhomboïdale sur le site de Dahchour. La pyramide rhomboïdale est un intermédiaire entre les pyramides à degrés et les pyramides à faces lisses. La pyramide rhomboïdale est une pyramide dont les faces lisses constituent une pente par morceaux dont l'inclinaison est différente. Le fait que la pente n'est pas uniforme tout au long de la pyramide, mais rhomboïdale, provient de ce que les architectes à l'origine de cette pyramide pensaient que la pente initiale était trop prononcée et fragilisait la construction ; ils la transformèrent donc suivant la forme décrite précédemment.
Ce type de pyramide est donc la dernière étape menant au stade ultime de l'évolution des pyramides d'Égypte vers les pyramides à faces lisses de la IVe dynastie (vers -2573 à -2454) ; parmi les plus célèbres on trouve les pyramides de Khéops, Khéphren, et Mykérinos, à Gizeh au Caire.
↑Il semblerait que le mot arabe, en dernière analyse, soit un emprunt à l'araméenmiṣṭubbā, lequel l'aurait à son tour emprunté au grec ancienστιϐάς / stibás, « lit d'herbe », ou στύπος / stúpos, « tronc, bâton ».[réf. nécessaire]
↑Ils représentent les limites des concessions allouées aux différentes missions de recherche
Bibliographie
(en) Dieter Arnold, The Encyclopedia of Ancient Egyptian Architecture, ;
(en) Dieter Arnold, Middle Kingdom Tomb Architecture at Lisht, Yale University Press, coll. « The Metropolitan Museum of Art Publications », ;
(en) Tine bagh, « First dynasty jewellery and amulets. Finds from the royal Naqada tomb : Proposed reconstructions, comparisons and interpretations », Egypt at its origins, Krakow, , p. 591–606;
(fr) Michel Baud, Djéser et la IIIe Dynastie, Pygmalion, ;
(de) Günter Dreyer, « Zur Rekonstruktion der Oberbauten der Königsgräber der 1. Dynasty in Abydos », Mitteilungen des Deutschen Archäologischen Instituts, Abteilung Kairo, no 47, , p. 93-104;
(en) Stan Hendrickx, « Arguments for an Upper Egyptian origin of the palace-façade and the Serekh during Late Predynastic - Early Dynastic times », Göttinger Miszellen, no 184, , p. 85–110;
(fr) Stan Hendrickx, « Les grands mastabas de la Ire Dynastie à Saqqara », Archéo-Nil, no 18, , p. 61–88;
(en) Alejandro Jiménez-Serrano, « The funerary meaning of the niched architecture in Egypt during the third millenium BC », Göttinger Miszellen, no 213, , p. 23–38;
(fr) Jean-Philippe Lauer, L'histoire monumentale des pyramides d'Égypte, vol. I, ;
Mahdi al-Mashat (Arab : مهدي المشاط , diromanisasi : Mahdī al-Mashshāṭ ; lahir 1986)[1] adalah seorang politikus Yaman dari gerakan Houthi.Mahdi al-MashatMahdi al-Mashat Tahun 2019 Ketua Dewan Politik Tertinggi YamanPetahanaMulai menjabat 25 April 2018Perdana MenteriAbdel-Aziz bin Habtour PendahuluSaleh Ali al-SammadPenggantiPetahana Informasi pribadiLahir1986 (umur 37–38)Kegubernuran Saada, Yaman UtaraKebangsaanYamanAgamaIslamKarier militerPih...
British politician This article is about the British politician. For the Irish hurler, see Gareth Johnson (hurler). Gareth JohnsonMPOfficial portrait, 2019Parliamentary Under-Secretary of State for CourtsIn office20 September 2022 – 27 October 2022Prime MinisterLiz TrussPreceded bySarah Dines[a]Succeeded byMike Freer[b] Whip offices Lord Commissioner of the TreasuryIn office9 February 2022 – 20 September 2022Prime MinisterBoris JohnsonPreceded byCraig Whi...
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Côte-d'Or. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’ai...
Part of a series onPhilosophy Philosophy portal Contents Outline Lists Glossary History Categories Disambiguation Philosophies By period Ancient Ancient Egyptian Ancient Greek Medieval Renaissance Modern Contemporary Analytic Continental By region African Egypt Ethiopia South Africa Eastern philosophy Chinese Indian Indonesia Japan Korea Vietnam Indigenous American Aztec philosophy Middle Eastern philosophy Iranian Western American British French German Italian Russian By religion ...
Tabletop role-playing game supplement Psionics Handbook AuthorBruce R. CordellGenreRole-playing gamePublisherWizards of the CoastPublication dateMarch 2001Media typePrint (Hardback)Pages160ISBN978-0-7869-1835-5OCLC49583257LC ClassGV1469.62.D84 D836 2000 The Psionics Handbook is a sourcebook published by Wizards of the Coast in 2001 for the 3rd edition of the Dungeons & Dragons fantasy role-playing game. It contains a multitude of rules and options for integrating psionic powers ...
В Википедии есть статьи о других людях с фамилией Харнак. Милдред Харнакнем. Mildred Harnack Милдред Харнак Имя при рождении Милдред Элизабет Фиш Дата рождения 16 сентября 1902(1902-09-16) Место рождения Милуоки, Висконсин, США Дата смерти 16 февраля 1943(1943-02-16) (40 лет) Место смерти �...
List of events in the year 1179 ← 1178 1177 1176 1175 1174 1179 in Ireland → 1180 1181 1182 1183 1184 Centuries: 11th 12th 13th 14th Decades: 1150s 1160s 1170s 1180s 1190s See also:Other events of 1179 List of years in Ireland Events from the year 1179 in Ireland. Incumbent Lord: John Events Tallaght and its hinterland, previously within the Diocese of Glendalough, confirmed as holdings of the Archdiocese of Dublin.[1] Notes ^ History of Tallaght (PDF). South Dublin Count...
City in Oklahoma, United StatesMcAlester, OklahomaCityDowntown McAlester in January 2008Nickname: MactownLocation of McAlester, OklahomaMcAlester, OklahomaLocation in the United StatesCoordinates: 34°55′32″N 95°46′24″W / 34.92556°N 95.77333°W / 34.92556; -95.77333CountryUnited StatesStateOklahomaCountyPittsburgGovernment • MayorJohn Browne[1]Area[2] • Total17.93 sq mi (46.43 km2) • Lan...
British politician (born 1961) For other people named Michael Bates, see Michael Bates (disambiguation). The Right HonourableThe Lord BatesPCOfficial portrait, 2019Minister of State for International DevelopmentIn office14 October 2016 – 23 April 2019Prime MinisterTheresa MayPreceded byThe Baroness Anelay of St JohnsSucceeded byThe Baroness SuggMinister of State for Home AffairsIn office14 May 2015 – 31 March 2016Prime MinisterDavid CameronPreceded byLynne FeatherstoneSu...
American attorney (born 1984) Alina HabbaHabba in 2023BornAlina Saad Habba (1984-03-25) March 25, 1984 (age 40)Summit, New Jersey, U.S.EducationLehigh University (BA)Widener University (JD)OccupationLawyerSpouses Matthew Eyet (m. 2011; div. 2019) Gregg Reuben (m. 2020) Children3WebsiteOfficial website Alina Saad Habba (born March 25, 1984)[1][2] is an American lawyer and managing partner of...
Milano all'epoca del Catasto Teresiano Il Catasto Teresiano o Catasto Carlo VI (in tedesco Mailänder Kataster che significa catasto milanese) fu una monumentale opera di censimento di tutte le proprietà fondiarie della Lombardia austriaca, svoltasi in un arco temporale di oltre quarant'anni, dal 1718 al 1760.[1] Indice 1 Storia 2 Caratteristiche 3 Note 4 Bibliografia 5 Voci correlate 6 Altri progetti 7 Collegamenti esterni Storia Il nuovo sistema censuario venne ufficialmente avviat...
Women's ChampionshipSport Calcio Tiposquadre di club FederazioneUEFA Paese Inghilterra OrganizzatoreThe FA Cadenzaannuale Aperturasettembre Chiusuramaggio Partecipanti12 FormulaGirone all'italiana A/R Promozione inWomen's Super League Retrocessione inNational League NorthNational League South Sito InternetFA Women's Competitions StoriaFondazione20142018-oggi come Championship2014-2018 come Super League 2 Numero edizioni10 DetentoreBristol City Record vittorie9 squadre (1) Prossima edizio...
1941 Alma-Ata G-2 crashTupolev TB-3 — G-2 prototypeAccidentDate26 December 1941 (1941-12-26)Site6 km from Dmitrievka (Kazakh SSR, Soviet Union)AircraftAircraft typeTupolev G-2OperatorAeroflot (Kazakh Territorial Directorate of Civil Air Fleet)RegistrationUSSR-Л3043Flight originAlma-Ata AirportOccupants34Fatalities26Survivors8 G-2 Crash near Alma-Ata was an aviation accident involving a G-2 aircraft (a cargo-passenger version of the ANT-6) operated by Aeroflot near Alma-...
American software company This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Sorenson Media – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (May 2012) (Learn how and when to remove this message) Sorenson MediaCompany typePrivateIndustryComputer softwareFounderJames Lee SorensonHeadquartersSalt Lake City, Utah, U....
Therese Brunswik Therese Brunswik (Bratislava, 27 luglio 1775 – Vácduka, 23 settembre 1861) è stata una nobile e filantropa ungherese, fondatrice delle prime scuole dell'infanzia in Ungheria, fu una figura determinante per la diffusione dell'educazione in età prescolare in Ungheria e nell'Impero austriaco. Indice 1 Biografia 2 Note 3 Bibliografia 4 Altri progetti 5 Collegamenti esterni Biografia Therese Brunsvik, in ungherese Teréz Brunszvik, forma abbreviata con cui è chiamata la cont...
Disambiguazione – Se stai cercando l'omonimo concetto in informatica, vedi Carico utile (informatica). Questa voce o sezione sull'argomento trasporti non cita le fonti necessarie o quelle presenti sono insufficienti. Puoi migliorare questa voce aggiungendo citazioni da fonti attendibili secondo le linee guida sull'uso delle fonti. Segui i suggerimenti del progetto di riferimento. Grafico raffigurante le caratteristiche di carico utile Per carico utile (in inglese payload, tradotto anc...