La cavité la plus réputée de ce massif est l'Eisriesenwelt, une glacière naturelle, considérée comme la plus longue du monde avec ses 42 km, et dont l'entrée se visite. D'autres grottes connues sont le Brunneckerhöhle, le Winnerfallhöhle ou le Tricklhöhle. Elles peuvent être largement inondées lors de la fonte des neiges ou lors de fortes pluies par ruissellement. Un autre système de cavités important est constitué par le réseau du Platteneckeishöhle, du Bergerhöhle et du Bierloch au nord-ouest du massif. Il a des résurgences en direction du Brunneckerhöhle jusqu'à 1 000 m plus bas. On peut enfin citer le Schneeloch et l'Eiskogelhöhle qui traverse la montagne du même nom dans le versant sud du massif.
Le massif de Tennen est le terrain de recherche favori de l'association régionale pour la spéléologie à Salzbourg. Elle collecte et publie les résultats de ses recherches scientifiques. De nouvelles cavités sont encore découvertes, mais même les plus connues offrent toujours des secrets.
Les questions de l'approvisionnement futur en eau des populations et de la protection de cette ressource obligent à connaître le réseau aquifère dans les montagnes.
Le massif de Tennen offre un relief en plateau et de nombreuses possibilités d'itinéraires aux randonneurs. Il faut cependant faire attention à la rareté de l'eau et au brouillard très prompt à apparaître. Une bonne connaissance en alpinisme et une bonne condition physique sont nécessaires bien que de nombreux refuges sont disponibles. Les falaises du plateau offrent un vaste terrain d'activité pour l'escalade, en particulier au sud, autour du refuge Werfen et au-dessus du refuge du Dr Heinrich Hackel, où elles sont facilement accessibles. En hiver, il est possible de faire du ski de randonnée, notamment en envisageant des traversées du plateau ou autour des falaises pour une pratique plus extrême.
Spéléologie
De grands réseaux souterrains se situent sous le Tennen aussi bien en développement (grotte Eisriesenwelt : 42 km) qu'en profondeur (Batmanhöle : −1 219 m)[1].
Environnement
Depuis 1982, le haut plateau du massif et les contreforts au sud sont protégés.
↑Philippe Audra, Association française de karstologie, « Premières observations morphologiques et spéléologiques sur le karst haut-alpin du Tennengebirge (Salzburg, Autriche) », Karstologia : revue de karstologie et de spéléologie physique de la Fédération française de spéléologie et de l'Association française de karstologie, Paris, Fédération française de spéléologie, no 9, 1e semestre 1987, p. 2-12 (ISSN0751-7688, lire en ligne, consulté le ).