Bien que n'ayant pas été élue fellow du Royal College of Physicians elle voit en 1962 ses travaux de recherche clinique récompensés du prix Jean Hunter, avec la mention suivante : « pour l'avancement de la recherche sur le traitement de l'épuisement nerveux et pour sa contribution originale à la connaissance de la nature fondamentale de la myasthénie, qu'elle apporta en même temps qu'elle se dévouait à ses tâches habituelles de médecin consultant dans un grand hôpital urbain. »
Ayant pris sa retraite en 1954, elle continue à travailler à temps partiel à la maternité royale et hôpital gynécologique de Glasgow et demeure active dans le domaine de la myasthénie[8],[9]. Dans un article publié en 1973 elle donne la description de « l'effet Mary Walker », un signe clinique provoqué chez les patients atteints de myasthénie[9]. Il s'agit d'une aggravation de la faiblesse musculaire et du ptosis apparaissant à la levée d'un garrot posé sur un bras après un exercice de la main réalisé le garrot étant serré.
Elle meurt en âgée de 86 ans.
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mary Walker » (voir la liste des auteurs).
↑(en) Pearce JM, « Mary Broadfoot Walker (1888-1974): a historic discovery in myasthenia gravis », Eur. Neurol., vol. 53, no 1, , p. 51–3 (PMID15746548, DOI10.1159/000084268)