Mary Abigail Dodge est la troisième fille et la cadette des sept enfants de James Brown Dodge et de Hannah Stanwood Dodge, un couple de propriétaires terrien. Ses deux parents sont issus de vieilles familles d'origine anglaise implantées depuis plusieurs générations[note 1] dans la Nouvelle Angleterre, et plus particulièrement le comté d'Essex dans l'État du Massachusetts. Durant son enfance, Mary Abigail Dodge préfère se faire nommer par son diminutif Abby[1],[2],[3],[4].
Une enfance insouciante et libre
Mary Abigail Dodge, grandit comme une jeune enfant de la campagne et développe un amour de la nature et en tant que cadette elle est le centre d'attention de ses parents[5].
Très tôt, la jeune Abby manifeste une personnalité forte aux idées bien arrêtées qui la différencient des jeunes filles « convenable » de son temps, elle voue une « une haine mortelle envers les corvées domestiques », leur préférant les livres et les loisirs. Ses parents acceptent ses opinions originales[5].
Bien qu'elle soit élevée dans la foi calviniste et qu'elle régulièrement aux assemblées de l'église congrégationaliste d'Hamilton où elle est incitée à lire la Bible, Mary Abigail Dodge n'adhère pas aux messages d'un calvinisme rigoriste, qui par exemple lui affirme l'infériorité de la femme vis-à-vis de l'homme. Elle estime que chacun a un devoir envers Dieu, celui de développer ses talents. Cette opinion lui fera préférer la liberté de pensée contre les opinions communes[1],[6].
Une enfant précoce
Très tôt, dès ses deux ans, la jeune Abby, est capable de faire réciter des fables qu'elle a apprises par cœur, à l'âge de six elle écrit de petits essais. La précocité intellectuelle de Mary Abigail Dodge est confirmée durant ses études primaires à l'école d'Hamilton[1],[3].
Cette année de 1858 marque un tournant dans la vie de Mary Abigail Dodge. Pendant ses années d'enseignante elle songe à une carrière d'écrivaine, mais il lui semble impossible de mener des travaux d'écriture avec ses obligations pédagogiques. Dès 1856, elle lit régulièrement le journal abolitionniste The National Era(en) organe de l'American and Foreign Anti-Slavery Society(en) et publié par le docteur en médecine Gamaliel Bailey(en)[9]. Mary Abigail Dodge envoie différents articles pour le National Era sous le pseudonyme de Gail Hamilton. Gamaliel Bailey apprécie ses premiers écrits et lui envoie pour l'année 1856, une somme de 50 $ pour ses contributions, c'est plus que ce à quoi s'attendait Mary Abigail Dodge. Pendant deux ans, elle lui envoie des articles, elle perfectionne son style, prend des conseils auprès de Sara Jane Lippincott[note 4] et finalement décide de prendre une année sabbatique pour se consacrer à la seule écriture. Connaissant sa décision, Gamaliel Bailey lui propose de l'embaucher comme gouvernante de ses enfants à son domicile de Washington (district de Columbia)[1],[2],[3],[4],[10],[11].
La journaliste
Dès son arrivée à Washington, Mary Abigail Dodge devient une contributrice régulière du National Era. Son style caustique et effervescent lui permet de contribuer à d'autres revues et magazines tels que The Independent (New York City)(en), The Atlantic, The Congregationalist et autres toujours sous le nom de Gail Hamilton[1],[2],[3],[4].
Ses articles sont appréciés pour son apologie de la confiance en soi, de la capacité à penser et à décider par soi-même, à se respecter par soi même, vus du côté féminin, position qu'elle propose avec autant de perspicacité que de vivacité[1].
Selon son amie Harriet Elizabeth Prescott Spofford, Mary Abigail Dodge a toujours eu honte de son visage défiguré par un accident qui lui a fait perdre l'usage d'un œil à l'âge de ses deux ans. C'est pourquoi elle a toujours tenu à écrire sous le pseudonyme de Gail Hamilton[1],[8].
En 1859, Gamaliel Bailey meurt, il s'avère que sa veuve a des difficultés pour prendre la relève au point qu'elle n'est pas capable de rémunérer Mary Abigail Dodge, en plus elle apprend que sa mère est malade est impotente, aussi quitte-t-elle la famille Bailey en 1860 pour rejoindre le foyer familial pour s'occuper de sa mère, elle y reste jusqu'en 1868, année de la mort de sa mère[1],[2],[12].
Durant ces années, marquées par la Guerre de Sécession, Mary Abigail Dodge bénéficie d'une bonne réputation qui lui ouvre les portes des cercles littéraires de Hartford et de Concord, c'est ainsi qu'elle fait la connaissance de l'écrivain George Wood qui la soutiendra plus tard. L'éditeur James Derby lui consacre un article dans son livre Women of the North Distinguished in Literature. Elle développe également des amitiés avec des personnalités politiques de Massachusetts, c'est ainsi qu'elle devient l'amie de John Greenleaf Whittier dont elle repousse régulièrement les demandes en mariage[1],[2],[3],[12].
Les débuts de l'essayiste et de la féministe
En 1860, Mary Abigail Dodge publie son premier recueil d'essais Country Living and Country Thinking, Après plusieurs essais, en 1868, parait Woman's Wrongs: A Counter-irritant qui est un brûlot remettant en cause les rôles sociaux des femmes, assignées par « décret divin » à la sphère de la vie domestique, jugées faibles, frivoles et irresponsables, elle réclame le droit pour toutes les femmes de pouvoir bénéficier de la même éducation que les hommes et de pourvoir accéder à tous les emplois. Elle se montre vigilante quant au droit de vote des femmes, certes pour elle, ce moment viendra, mais s'il est nécessaire, il n'est pas suffisant s'il n'y a pas la suppression des discriminations exercées envers les femmes. À un suffrage sans retombées pratiques, elle préfère que l'on mette fin à la main mise des hommes sur les femmes et qu'elle puisse au moins intervenir, ne serait-ce de façon indirecte, sur la vie politique. Elle se défie d'un droit de vote qui pourrait se transformer en véritable tyrannie des hommes en mettant sur le dos des femmes le fardeau de la responsabilité de la vie familiale en toute courtoisie hypocrite[1],[13].
La ligne directrice de ses écrits est celle déjà affirmée lors de son adolescence, chaque personne, devant Dieu, a la responsabilité de développer pleinement ses capacités. Développement qui doit passer outre aux conventions sociales, plus particulièrement des rôles sociaux discriminatoires envers les femmes. Pour elle, les hommes comme les femmes doivent avoir les mêmes droits. Position féministe qui la distingue d'E. D. E. N. Southworth pour qui la femme peut s'épanouir en développant ses capacités domestiques, et conquérir ainsi la confiance en soi, et son autonomie en prenant le pouvoir dans la sphère domestique, comme elle se distingue d'Harriet Beecher Stowe, pour laquelle les hommes doivent assimiler et développer les valeurs dites féminines mais elle n'a jamais défendu le fait que les femmes puissent également assimiler et développer des valeurs dites masculines[14].
Sa revendication de l'autonomisation des femmes fait que Mary Abigail Dodge refusera de se marier, elle explique sa position dans une lettre adressée à son frère en 1860, « si j'étais mariée, je serai dépendante des caprices d'une personne. Une femme célibataire possède un avantage sur les femmes mariées »[15].
Mary Abigail Dodge, sans cacher son sexe, refuse d'être cataloguée comme une femme écrivaine, mais simplement comme un écrivain en dehors du fait que cet écrivain soit un homme ou une femme, mais simplement un humain[16].
En 1867, Mary Abigail Dodge se rend compte que James Thomas Fields, le directeur de son éditeur Ticknor and Fields, lui reverse des royalties inférieures au montant habituel de 10% du montant des ventes. Dans un premier temps, elle lui fait part de sa surprise et lui demande de lui expliquer le pourquoi et le comment de cette différence de traitement qu'elle ne comprend pas. Surprise d'autant que ses livres sont vendus au prix de 2 $[note 5] et que ses royalties sont calculés sur une base de 1,50 $. Face à ces remarques justifiées, étrangement, James T. Fields ne se hâte point pour réparer ce dommage. Mary Abigail Dodge consulte d'autres éditeurs de Boston et New York pour leur demander comment ils calculent les royalties de leurs auteurs, sa conclusion est que James T. Fields non seulement la sous rémunère mais qu'il s'est fait des bénéfices hors nomes sur son dos. La dispute éclate. Sa colère est d'autant plus grande qu'elle apprend que James T. Fields a eu les mêmes pratiques vis du reversement des royalties de Nathaniel Hawthorne à sa veuve. Après d’âpres discussions, elle obtient un dédommagement de 1 250 $ au lieu des 3 000 $ demandés, les négociations tournent cours. Mary Abigail Dodge quitte avec fracas Ticknor and Fields et en 1870, elle règle ses compte en publiant A Battle Of The Books: Recorded By An Unknown Writer, For The Use Of Authors And Publishers qui est une fiction où elle narre avec ironie les aléas auxquels un auteur et plus particulièrement une femme doit se préparer à affronter[1],[17],[4].
Son conflit avec James T. Fields est aussi un argument pour l'une de ses revendications féministe à savoir qu'à un travail égal une femme reçoive une rémunération égale. Vers les années 1880, ses essais se vendent si bien, qu'elle est alors en position de force vis-à-vis des éditeurs pour imposer ses règles de rémunérations[1],[18].
Sa bataille pour ses royalties a ouvert la voie pour d'autres auteures et ses positions finirent par être admises par des éditeurs et des sociétés d'auteurs, même jusqu'à la Society of American Authors qui lui propose le poste de vice présidente en 1891[19].
La contestation de la religion en tant qu'institution
Si Mary Abigail Dodge a la foi chrétienne, en revanche elle critique les institutions religieuses, d'où ses essais tels que Sermons to the Clergy en 1876What think ye of Christ en 1877 et enfin A Washington Bible Class en 1891[1].
La politique
À partir de 1871, Mary Abigail Dodge passe régulièrement les hivers dans la résidence de James G. Blaine[20], une figure majeure du Parti républicain et l'époux d'une de ses cousines. Elle y voit un moyen d'exercer de façon indirecte une action sur la vie politique. Mary Abigail Dodge écrit ses discours et l'a aidé à écrire Twenty Years of Congress[21]. Grâce au réseau de James G. Blaine elle rencontre et discute avec des sénateurs, des chefs de cabinet, des diplomates et le président lui-même. Elle écrit également divers articles politiques pour le New-York Tribune. Après la mort de James G. Blaine en 1893, elle écrit une biographie en sa mémoire, Biography Of James G. Blaine[1],[3],[22],[23].
La fin
En 1895, alors que Mary Abigail Dodge révise les dernières pages de Biography Of James G. Blaine, elle est victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) qui la laisse dans le coma pendant plusieurs semaines. Elle s'en remet et dicte son expérience de la mort dans son dernier ouvrage X Rays ; l'année suivante, le , elle décède des suites d'un nouvel AVC[1],[24],[4].
Note : quand une œuvre est suivie d'un identifiant ISBN, cela signifie qu'elle a fait l'objet de rééditions récentes souvent sous forme de fac-similé, l'identifiant est celui, en principe, de la réédition la plus récente, sans préjuger d'autres rééditions antérieures ou ultérieures. La lecture en ligne est toujours la lecture de l'édition originale.
A Battle Of The Books: Recorded By An Unknown Writer, For The Use Of Authors And Publishers, Cambridge, Massachusetts, Riverside press, , 302 p. (OCLC85800605, lire en ligne)
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Hannah Augusta Dodge (dir.) et Mary Abigail Dodge, Chips, Fragments and Vestiges, Boston, Lee and Shepard, , 256 p. (ISBN9780483812383, lire en ligne),
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« A Bible Lesson for Mr. Herbert Spencer », The North American Review, Vol. 156, No. 434, , p. 87-97 (11 pages) (lire en ligne),
Regards sur son œuvre
Après son décès, The Atlantic écrit à son sujet qu' « elle fut la plus brillante des femmes américaines de son temps », la critique littéraireFanny Fern écrit qu'elle était « une dame dont la seule mention faisait trembler et fuir les hommes les plus solides ! », quant à Harriet Beecher Stowe elle estime qu'« elle a été capable d'une inventivité originale, directe, vivace, déroutante et capable d'aborder divers domaines. », la journaliste et essayiste Rebecca Harding Davis[25] estime qu'elle représente « l'exemple même de la femme de l'Ouest... directe, sans fioriture, démocrate, vivace, avec ce bon sens qui caractérise les gens de l'Ouest. »[26].
↑Les séminaires pour femmes donnaient à la fois un enseignement secondaire de qualité et une formation universitaire de type propédeutique. C'était le meilleur enseignement possible que des jeunes femmes américaines pouvaient recevoir à cette époque.
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: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Notices dans des encyclopédies et manuels de références
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Articles
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Randall Stewart, « "Pestiferous Gail Hamilton," James T. Fields, and the Hawthornes », The New England Quarterly, Vol. 17, No. 3, , p. 418-423 (6 pages) (lire en ligne),
Susan coultrap McQuin, « Gail Hamilton (1833-1896) », Legacy, vol. 4, no 2, , p. 53-58 (6 pages) (lire en ligne),
Erika M. Kreger, « The Nineteenth-Century Female Humorist as "Iconoclast in the Temple": Gail Hamilton and the Myth of Reviewers' Disapproval of Women's Comic-Ironic Writings », Studies in American Humor, New Series 3, No. 11, , p. 5-38 (34 pages) (lire en ligne),