Élu supérieur de la province de France en 1927, il devient maître des dominicains en 1929 et le demeure jusqu'en 1946. Durant ce mandat, il fonde à Rome le Collegium Historicum de son ordre en 1930.
Martin Gillet estime, s'appuyant sur l'autorité d'Aristote, que la moralité trouve son origine dans la nature humaine, et donc qu'il y a, en ce sens, une moralité naturelle[2], dont la morale philosophique n'est qu'une élaboration réfléchie. Il s'oppose ainsi aux mystiques pour lesquels la morale n'est accessible à l'Homme que par une grâce divine, ou à l'historicité de la morale imaginée par Wundt[3].
↑D'après Le fondement intellectuel de la morale d'après Aristote, Paris et Fribourg, F. Alcan, , Introduction
↑Ethik. Cf. l'analyse critique d'Émile Durkheim, « La Science positive de la morale en Allemagne. », Revue philosophique, no 24, , p. 33-58, 113-42, 275-84 (lire en ligne).