Martin Jones étudie à la Royal Academy of Music de Londres, avec Guido Agosti, Guy Jonson et Gordon Green[1]. Il est très apprécié dès ses débuts sur la scène internationale, lorsqu'il remporte le prix de piano Myra Hess en 1968[2].
Il fait ses débuts en 1968, à Londres au Queen Elizabeth Hall et à New York, au Carnegie Hall. Jones joue ensuite avec plusieurs orchestres à travers le monde, notamment le London Festival Orchestra, le Hallé Orchestra, l'Orchestre symphonique d'Adelaide et le BBC Welsh Orchestra. Outre de nombreux concertos du répertoire courant, il joue le Concerto de Ferruccio Busoni concerto et celui de Samuel Barber, les concertos de William Mathias, John McCabe, Constant Lambert et Xaver Scharwenka. Il a effectué une tournée au Canada avec la l'orchestre de la BBC du Pays de Galles et donne des récitals en Floride, au Tennessee et en Californie, un récital Brahms au Wigmore Hall à Londres en 1993 et participé à des émissions de radio en grande-Bretagne, l'Irlande et les États-unis. De 1971 à 1983, il a été pianiste en résidence à l'Université, de Collège, de Cardiff[3].
Johannes Brahms, Intégrale de la musique pour piano (Nimbus NI 1788)
Rachmaninoff, Variations Corelli et Moments Musicaux ; transcriptions (13 août/1er décembre 1973 et 22 août 1988, Nimbus NI 5292) 80770331
Chostakovitch, Concertos pour piano et Symphonie de chambre - Graham Ashton, trompette ; English Symphony Orchestra, dir. William Boughton (14-15 novembre 1990, Nimbus NI 5308) 27747223
Joyaux du piano virtuose (15-16 mai 1991, Nimbus NI 5326) (OCLC899812296)
An English Suite : Finzi (Eclogue°), Parry (An English suite), Bridge (An Irish melody, Lament, Two old English songs...) - English String Orchestra, dir. William Boughton° (6-7 juin/11 octobre 1992, Nimbus NI 5366) (OCLC28912799)
Jones a aussi effectué un enregistrement pour Argo à l'époque du LP :
Ferruccio Busoni, Elegies (1973, Argo LP ZRG 741)
Adrian Corleonis du magazine américain Fanfare, a classé cet enregistrement comme l'un des plus beaux des Elegies, affirmant qu'il frappe par « l'équilibre idéal entre l'atmosphère et le pétillement... »[4].