Entre 1989 et 1998, Mark Sherringham est président du Conseil de la faculté de théologie réformée d'Aix-en-Provence[5].
Prises de position et polémiques
Il prend notamment position en 2009 pour « réintroduire le christianisme dans le débat éducatif »[12],[10],[5],[3]. Mark Sherringham indique en 2022 à l'hebdomadaire L'Express que les propos d'alors reprenaient d'autres tenus lors de colloques universitaires entre 2001 et 2004, relativement au rapport L'enseignement du fait religieux à l'école de la République du philosophe Régis Debray[5].
Les journalistes Jacques Duplessy et Anna Erelle indiquent dans l'ouvrage L’école hors de la République — paru aux éditions Robert Laffont en 2021 — que Mark Sherringham intervient en juillet 2020 afin que les élèves de trois écoles privéesbretonnes de confession catholique, chapeautées par la Fondation pour l'école[13] obtiennent un baccalauréat que le Rectorat d'académie leur refusait en raison d'un « dossier de contrôle continu incomplet »[14],[5],[3]. Mark Sherringham indique que « ces affirmations sont fausses »[5].
La nomination au Conseil supérieur des programmes suscite en février 2022 un certain nombre de critiques liées à ces prises de position concernant le rapport de l'école à la religion[12],[10],[5],[15],[3].
Publications
Introduction à la philosophie esthétique, éditions Payot et Rivages, Paris, 1992[16].
« Christianisme et éducation »[3], dans Commentaires, XCVI, 2001, p. 837-844.
« Mark Sherringham : "Réintroduire le christianisme dans le débat éducatif », dans Famille chrétienne, article publié le 29 décembre 2009 puis mis à jour le 10 février 2022[lire en ligne (page consultée le 2022-02-18)][3].
Notes et références
↑Inspection générale de l'éducation nationale, Rapport no 2013-076 : Éclairages philosophiques en amont de la classe terminale, juillet 2013, p. 5 n. 4.
↑Denis Peiron, « La nomination d’un philosophe chrétien pour s’occuper des programmes scolaires fait polémique », La Croix, (ISSN0242-6056, lire en ligne, consulté le )
↑Le prénom de l'auteur est orthographié Marc par l'éditeur.