Marion Guillou a été directrice générale de la direction générale de l'Alimentation au ministère de l'agriculture et de l'alimentation de 1996 à 2000. Elle gère la crise de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), connue sous le nom de maladie de la vache folle, et a proposé une nouvelle organisation de la sécurité alimentaire française (loi de 1999 sur la sécurité alimentaire)[2],[3].
Propositions pour le gouvernement français
Marion Guillou a rendu des propositions pour le gouvernement français sur la recherche (Grenelle de l'Environnement), sur la transition agro-écologique[4] ().
De 2000 à 2012, elle est ensuite directrice générale (2000-2004), puis présidente-directrice générale de l'Institut national de la recherche agronomique, où elle a explicité les priorités des recherches sur l'agriculture, l'alimentation et l'environnement. Elle a élargi le champ des recherches aux problématiques globales, et mis en place des méta-programmes interdisciplinaires, par exemple sur la gestion durable de la santé des cultures.
Présidence du conseil d'administration de l'École polytechnique
De 2008 à 2013, elle assure la charge de présidente du conseil d'administration de l'École polytechnique. Durant son mandat, l'École polytechnique s'est recentrée sur l'éducation scientifique et technologique, ainsi que la gestion de l'innovation et la coopération avec l'industrie. Il fut aussi décidé de construire un nouveau centre de recherche à l'interface entre la biologie et les sciences de l'ingénierie, et l'organisation et la gouvernance de l'École polytechnique furent réformées.[réf. nécessaire]
Marion Guillou est notamment administratrice de Veolia [rémunération environ 62 000 €/an en 2019 & 2020][7],[6] et de BNP Paribas, depuis mai 2013[8],[6] [rémunération environ 100 000 €/an en 2022][9]
↑Juliette Grange (sous la direction de), La guerre des idées. Une analyse du néo-conservatisme dans ses expressions françaises depuis les années 2000, Golias, , p. 47