La marine marchande belge regroupe l'ensemble de la marine marchande en Belgique.

La Belgique est depuis toujours un carrefour européen pour le commerce mondial. Cela se traduit par une économie maritime intense, localisée dans le port d'Anvers (deuxième port européen derrière celui de Rotterdam, quatorzième port du monde en 2015) ainsi que dans les ports de Bruges-Zeebruges, Gand et Ostende. Celui-ci est en effet connecté via des canaux à une grande partie de l'Europe (Pays-bas, France, Allemagne).

Fin 2015, la marine marchande belge comptait 87 navires battant pavillon belge. On peut dénombrer parmi ceux-ci 23 vraquiers, 15 général cargo, 5 chimiquiers, 4 porte-conteneurs, 23 gaziers, 2 navires à passagers, 8 pétroliers et 7 Roll on/off (Navire roulier).

Il faut ajouter à ces chiffres les 15 navires battant sous pavillon belge appartenant à des compagnies étrangères (7 navires Français, 4 Danois, 2 Anglais, 1 Américain et 1 Russe).

En 2010, on dénombrait 107 navires propriétés de compagnies belges, mais battants sous des pavillons étrangers.

Selon The World Factbook ^[1], ces pavillons sont : 26 Hongkongais, 17 Grecs, 11 Luxembourgeois, 8 Portugais, 7 Français, 7 Maltais, 7 Vincentais (de Saint-Vincent-et-les Grenadines), 6 Bahaméens, 4 Russes, 3 Chypriotes, 2 Mozambicains, 1 Nord Coréen, 1 Panaméen, 1 Singapourien, 1 Marshallais, 1 Cambodgien, 1 Libérien, 1 Gibraltarien, 1 Christophien (de Saint-Christophe-et-Niévès) et 1 Vanuatais.

• Compagnie maritime belge (CMB)
• Exmar
• Cobelfret
• Jan de Nul

• André LEDERER ^[2], ingénieur civil, de l'OTRACO (devenue Société commerciale des transports et des ports), professeur à l'UCLouvain, L'expansion beige outre-mer et la Compagnie Maritime Belge, Académie royale des Sciences d'Outre-mer, 1977 ^[3].

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