Marie Désiré Pierre Amédée Victor Bataille est le fils de Louis Bataille, notaire à Frayssinet-le-Gélat, et de Mélanie Latheze[2]. Il naît le à Floressas (Lot).
La 81e brigade est engagée à partir du dans la bataille d'Alsace et les combats dans la région de Mulhouse. Elle doit se replier à l’est de Rougemont-le-Château mais reprend l’offensive vers Mulhouse au combat de Dornach du 14 au . Un nouveau repli est opéré le 24 vers la région de Munster puis vers celle de Gérardmer avant que le général ne reprenne l’offensive en septembre vers Anould et attaque les hauteurs au nord d'Anould et de Fraize. Le , Marie Désiré Bataille prend le commandement de la 41e division d'infanterie, unité mère de la 81e brigade. De violents combats se déroulent au col de Mandray où les Allemands ont incendié l'église et le col des Journaux.
Il n'assiste pas à la fin de l’opération et à l’enlèvement des cols car il est tué à l’ennemi d'un éclat d'obus le [4] au col du Bonhomme qui permet le passage de la vallée de la Meurthe à la vallée de la Weiss. Une stèle y commémore ce fait d'arme[5].
plus un certain nombre d'autres décorations étrangères
Citation à l'ordre de l'armée
« Apprenant que nos positions étaient violemment bombardées par l'artillerie de gros calibre de l'ennemi, il considéra comme le plus sacré de ses devoirs de se rendre compte de la situation et encourager les défenseurs par sa présence, s'il était nécessaire. C'est au moment où, au milieu des chasseurs des 28e et 30e bataillons, il donnait ses instructions avec le sang froid et le mépris du danger qui lui étaient habituels, qu'il fut mortellement frappé par les éclats d'un projectile. Il a aussi donné jusqu'à sa dernière heure l'exemple de sa bravoure et des plus belles qualités militaires. »
↑Le capitaine Jacques Couilleaud est tué par le même obus. Les cinq autres officiers inscrits sur le monument de Plainfaing ont été tués dans les jours précédant ou suivant le décès du général Bataille. Le capitaine Henri Valentin a été tué le 22 septembre 1914 ; le lieutenant Gratien Alloix, le 7 septembre 1914 ; le lieutenant Maurice Roy, le 2 septembre 1914 ; le lieutenant Joseph Gonthier, le 4 septembre 1914 et le lieutenant Pierre Simon, le 3 septembre 1914.
Gérard Géhin et Jean-Pierre Lucas, Dictionnaire des généraux et amiraux français de la Grande guerre, 1914-1918, vol. A-K, t. 1, Paris, Archives & culture, , 519 p. (ISBN978-2-350-77058-1, BNF41310488).