Marie-Claude Monchaux (née Vignaud), née le et morte le , est auteur-illustratrice pour la jeunesse.
En plus de ses travaux de rédaction et d'illustration, elle dirige la collection Feux des Editions Sang de la Terre[1].
En 1987, elle tente de lancer une revue de critique de la littérature enfantine appelée Liras-tu ?, qui se veut une prolongation de son ouvrage controversé Écrits pour nuire, au profit des parents. Tentative sans lendemain qui l'incite ensuite à publier ses critiques dans Minute[2].
Louis XIV, un petit garçon pas comme les autres, 2004.
Adélaïde, une petite princesse à la cour du Roi-Soleil, 2005.
Louis XV, le petit roi orphelin, 2005.
Un petit garçon pas comme les autres, Louis XIV, 2005.
Les Petits princes otages : les fils de François Ier, 2006.
La petite poupée de Versailles, Madame Elisabeth, 2006.
Le Petit roi des lys brisés, Louis XVII, 2007.
La petite infante d'Espagne, Isabelle d'Autriche, 2007.
L'enfant Reine, Marie Stuart, 2008.
Anne de Kiev, la petite princesse des neiges, 2009.
Charles VI le bien-aimé, 2009.
Aliénor, la petite duchesse d'Aquitaine, 2010.
Écrits pour nuire
Écrits pour nuire (1985) a été publié dans le contexte d'une campagne de censure menée contre les bibliothèques de la Ville de Paris[3]. Cet ouvrage, édité par le syndicat étudiant UNI (Union nationale inter-universitaire, proche du RPR, aujourd'hui Les Républicains), dans le contexte de l'après 10 mai 1981 avait pour ambition d'amener parents, éducateurs et responsables des bibliothèques à faire des choix dans une production littéraire touchée selon l'auteur par « la gangrène par la subversion » : « beaucoup de parents achètent des livres sans se rendre compte qu'ils véhiculent les pires idées sur le plan moral ou social et qu'ils détruisent lentement et sciemment les valeurs du monde libre ». Il dénonce plusieurs titres publiés par des maisons d'édition jeunesse en vue[4].
La publication de ce livre entraine dans certaines villes un mouvement de purge des livres indésirables[5] et un contrôle étroit sur les achats[6].
↑Caroline Rives, « Les revues critiques de littérature de jeunesse comme médiateurs », Pratiques, vol. 88, no 1, , p. 13–26 (DOI10.3406/prati.1995.1755, lire en ligne, consulté le )
↑Yves Sartiaux, « Censure et ordre moral », Bibliothèque(s), no 28, 2006,, p. 91-92 (lire en ligne)
↑Geneviève Boulbet, « Écrits pour nuire : littérature enfantine et subversion », Bulletin des bibliothèques de France (BBF), no 2, , p. 172-174. (lire en ligne)
↑« Réplique à une campagne Un collectif contre la censure sur les livres pour la jeunesse », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )