Marcel Trillat grandit dans une famille d'agriculteurs de gauche (son père est militant à la SFIO). L'engagement dans la Résistance de la famille marque beaucoup le jeune Marcel. Il entre néanmoins en désaccord avec son père lorsqu'il décide de rejoindre le Parti communiste français durant la guerre d'Algérie[3].
Carrière
Marcel Trillat devient journaliste à l'ORTF en 1965 en collaborant au magazine Cinq colonnes à la Une. Mis à l'index après Mai 1968, il participe à des entreprises collectives militantes comme UNICITE ou le CREPAC (Centre de recherche sur l'éducation permanente et l'action culturelle) auquel était rattachée SCOPCOLOR, coopérative de production de magazines, créées par Roger Louis avec les syndicats (CGT, CFDT...), les mouvements coopératifs et les mouvements d'éducation populaire[4].
Sollicité par le nouveau directeur Pierre Desgraupes, il entre à la rédaction d'Antenne 2 en 1981, où il sera chef du service Société/"Info-géné", correspondant à Rome (1986-1988), directeur adjoint de l’information(1989-1991), correspondant à Moscou (1992-93), chef du service Société, reporter pour l'émission "Envoyé spécial", puis à partir de 2001, réalisateur de documentaires.
Il siège au Conseil d'administration de France Télévisions en tant que représentant du personnel (CGT)[7] de 2001 à son départ à la retraite en 2006.
Engagements
Ses principes éthiques et convictions franches lui ont valu des déboires : licenciement en 1968, mise à l'index par la CGT en 1980[8], « mis au placard » de France 2 en 1986 (par la droite) et en 1991 (par la gauche).