Tournoi des Maîtres en 1928 (à Marseille, ex-aequo) ;
Détenteur de la Coupe Jean Rinck du Prix de la taverne Rameau (lieu où le "Damier Lyonnais" se réunissait et organisa le tournoi, jusqu'en 1964), remporté trois fois consécutivement en 1932, 1933, et 1934 ;
4e du championnat du monde en 1928 (à Amsterdam) ;
5e du championnat du monde en 1912 (à Rotterdam) ;
5e du championnat du monde en 1952 (aux Pays-Bas) ;
Vice-champion de France en 1952 et 1954 ;
Champion de la ville de Lyon à plusieurs reprises, à partir de 1907.
Il est à l'origine d'un système de jeu, appelé « partie Bonnard », mis au point durant les années 1900 et caractérisé par la fermeture 35-30 lorsque le pion taquin est attaqué[3], ou réciproquement (16-21) pour les Noirs. L'enchaînement mutuel qui en résulte, comprend au minimum les pions blancs 24, 29, 30 et 34 et les pions noirs 13, 15, 19, 20 et 25. Ce type de partie est riche en possibilités combinatoires[4].
Son nom est aussi associé à un type de coup de mazette partant du pion 25, qu'il plaça au Tournoi des Maîtres 1928[5] : Le « coup Bonnard » illustré ci-contre.
Marcel Bonnard fut rédacteur du Damier Universel de 1909 à 1913, puis du Jeu de Dames de 1920 à 1931. De 1948 à 1955 il publia environ six cents problèmes dans La Voix du Peuple. Il donne désormais son nom au Tournoi Marcel Bonnard, organisé à Lyon.