Berthomieu étudie au Conservatoire de Paris, lauréat du Concours de Rome où il reçoit un prix d'harmonie et fugue (Prix de l'Institut de France et Prix Léo Délibes). Ses professeurs sont, entre autres André Gedalge (contrepoint), Noël Gallon (fugue), Charles Silver (harmonie) Henri Busser (composition) et Paul Vidal[1]. Il obtiendra le prix Ernest Reyer pour son opéra Kœnigsmark. Plus tard, il consacre une part importante de son activité à l'enseignement et travaille pour la radio et la télévision mais aussi pour le cabaret (Lapin agile, Les 2 Anes...). Il fonde en 1962 le Conservatoire Municipal du 15e arrondissement de Paris. En 1973, la SACEM lui décerne le prix Didier Mauprey pour l'ensemble de son œuvre, et, en 1977, il reçoit le prix Maurice Yvain par la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) pour ses opérettes. Il a en outre reçu le prix Jean Cocteau pour son œuvre littéraire en 1981[1].
Œuvres principales
Ses œuvres lyriques les plus importantes sont : Colin-Martine, La Tendre Alyne, Poussin, Roger Bontemps, Kœnigsmark, Pêcheur d’Etoiles (en collaboration avec Alain Vanzo) et Le Chevalier des mers (en collaboration avec Bernard Sinclair).
Marc Berthomieu a composé des chansons : C’est mon meilleur ami, La Chose, Absence.
On lui doit aussi de nombreuses pièces de musique de chambre pour flûte (Chats, Arcadie), violoncelle et violon ; une centaine de mélodies (par exemple Les Jardins de Paris, enregistrés par Gabriel Bacquier, (Maguelone[Quoi ?]), huit mélodies sur des poèmes d'Henry Jacqueton, enregistrées par Michel Dens puis par Mario Hacquard et Lorène de Ratuld (Hybrid'Music) ; de la musique de scène ; des ballets (Interférence, La visite imprévue) ; des musiques de films.
En 1931, Marc Berthomieu a réalisé sous le pseudonyme Modeste Arveyres le film produit par Jacques Haïk, Mon cœur et ses millions avec Jules Berry et Suzy Prim.