Marathon Man
Marathon Man est un film américain réalisé par John Schlesinger, sorti en 1976, et une adaptation du roman éponyme de William Goldman paru un an plus tôt.
Synopsis
Szell, un ancien criminel de guerre nazi, se trouve à New York afin d'y récupérer un vieux trésor de guerre : des diamants. Sa quête aura des répercussions collatérales sur Thomas Babbington « Babe » Levy, étudiant en histoire et coureur de marathon. Henry « Doc », le frère de ce dernier, qui travaille officiellement dans l'industrie pétrolière, est membre d'une agence secrète du gouvernement américain et a Szell dans sa ligne de mire. Mais la situation va se retourner et « Babe » va devoir courir pour sauver sa peau.
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage
Autour du film
- Au commencement du film, des extraits d'images d'archives en noir et blanc montrant Abebe Bikila en train de courir, ce marathonien sert de modèle à Dustin Hoffman[2].
- La réplique « Is it safe? », traduite dans la version française par : « C'est sans danger ? », est perçue[Par qui ?] comme un quiproquo dans la version originale, dont le double sens serait perdu en traduction, puisque le mot safe, qui peut désigner un coffre-fort en anglais, est compris comme signifiant « sans danger » par le personnage de Dustin Hoffman. Cette phrase est répétée plusieurs fois dans le film par Laurence Olivier pendant la scène de torture durant laquelle il perfore avec une perceuse une des incisives du personnage de Dustin Hoffman. Elle a été classée à la 70e place de la liste 100 ans… 100 Répliques du Cinéma de l'American Film Institute.
Cette scène a été écourtée car, lors de la projection-test, le public s'en montra choqué[3],[4]. Le groupe de musique post-industrielle Skinny Puppy a repris cette réplique dans sa chanson Assimilate, qui figure sur l'album Bites sorti en 1985.
- Le personnage de Laurence Olivier est inspiré du docteur Josef Mengele, médecin SS du camp d'extermination d'Auschwitz, qui s'enfuit en Amérique du Sud, où il mourut en 1979[3].
- Une anecdote concerne le dernier jour de tournage : Dustin Hoffman, qui vient de faire un long footing pour paraître épuisé dans le plan qu'il s'apprête à tourner, s'étonne du peu de préparation de Laurence Olivier pour la scène. Ce dernier, imperturbable, lui répond : « Et si vous vous contentiez de jouer ? » Dustin Hoffman, lors de son interview réalisée à l'Actors Studio par James Lipton, nuance ces propos. Étant en instance de divorce, Dustin Hoffman tentait d'oublier ses soucis en se consacrant au travail. Selon lui, Laurence Olivier, qui avait compris son petit jeu, aurait voulu, par cette phrase, lui faire comprendre qu'il savait et qu'il lui apportait son soutien.
- Bien qu'il incarne un étudiant, Dustin Hoffman avait trente-huit ans lors du tournage[4].
- La Steadicam est utilisée pour l'une des premières fois sur le tournage de ce film, puis elle sera de nouveau utilisé pour le film Rocky de John G. Avildsen, tourné la même année. Ainsi que pour Shining de S. Kubrick
- La scène de torture chez le dentiste dans Marathon Man est évoquée par Raymond Reddington, personnage principal de la série télévisée Blacklist dans le vingtième épisode de la deuxième saison (S2E20 Quon Zhang) lors d'une séance de torture proche infligée à un de ses ennemis.
- Crédité nulle part, l'acteur italien Fabio Testi apparaît en arrière-plan dans une scène de bistrot à Paris.
Récompenses et nominations
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- William Goldman, Marathon Man, éditions Denoël, 1975.
Liens externes
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